Hypnose : l'Exil
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 Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure

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Dakota Earnshow

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeMer 18 Jan - 22:11

Selene et James ne tardèrent pas à disparaitre, laissant Dakota en tête-à-tête avec sa meilleure amie, j’ai nommé la télévision. L’œil morne elle suivit pendant une bonne dizaine de minute les folles aventures de Pipo le dragonneau, un dessin animé douteux contant les péripéties du dernier dragon sur terre. C’était dégoûtant de morale et de mièvrerie, sans parler des facilités scénaristiques auxquels les créateurs avaient sans cesse recours. Et dire que c’était ce qui formait l’esprit de la jeunesse gloutoniskaienne… « voler dans les airs c’est bien, voler les autres c’est mal ». Wouhou, quelle révélation.

- Ca vous fera 310 rubz, et soit dit en passant je parle de vrais rubz, lâcha la blondinette d’une voix monocorde en daignant déporter son regard glacé du petit écran au visage écarlate de son client.

Celui-ci bafouilla et cherchant dans son sac de quoi régler, mal-à-l’aise face à cette adolescente qui ne s’était pas laissé prendre à son jeu. Une fois l’argent sur le comptoir il fila sans demander son reste de peur que la phobophobe contacte la police mais elle se contenta de le suivre des yeux, l’air dédaigneux.

- Merci de votre visite, ajouta-t-elle avec une ironie visible.

Selene repointa son nez peu de temps après cet incident et James fini par suivre alors qu’une famille avec le mot « craignos » tatoué sur le front pénétrait dans la boutique. Enfin tant qu’ils ne s’adressaient à elle que pour régler la note tout irait bien dans le meilleur des mondes. Sauf que ce n’était pas le cas ici, après tout nous n’étions qu’à Dreamland. Dakota vit donc non sans regrets s’approcher le père de famille qui semblait la prendre pour une spécialiste en nutrition. L’envie d’expliquer qu’elle vendait juste les paquets et n’avait pas de doctorat sur la question la torturait mais elle se contenta de rétorquer avec sérieux :

- Il n’a pas faim.

Un silence s’imposa alors que l’homme la dévisageait, interdit. Il finit par opter pour une simple démonstration d’humour – et donc se trompa lourdement – avant de reprendre avec l’air de celui qui a compris une bonne blague :

- Non sérieusement, qu’est-ce qu’il a ?

Dakota leva les yeux au ciel, réprimant de justesse un soupir. Ce n’était pas son boulot à la fin, mais elle sentait que cette idiot lui tiendrait la jambe indéfiniment tant qu’elle ne quitterait pas sa chaise pour lui apporter la réponse tant désirée. Elle s’approcha des étagères de nourriture jusqu’à repérer un paquet correspondant à l’espèce que le père avait cité et se mit à lire soigneusement les informations qui y étaient affichées. Rien d’utile, forcément.

Elle fit signe au père qu’elle revenait avant de se diriger vers les sous-sols dans l’espoir de mettre la main sur les fiches dont vendredi parlait plus tôt. Comment Selene s’en servait déjà ? Après avoir déniché la bonne fiche elle se concentra sur sa question et un sourire moqueur étira ses lèvres. Quel imbécile…

L’adolescente remonta jusqu’à la boutique pour se planter devant son client en arborant son sourire commercial, dans le simple but de ne pas le braquer définitivement. La clientèle devait se choyer, paraissait-il. C’est pourquoi elle rangea aussi son ton suffisant au placard au profit d’un ton neutre qu’elle eut un mal fou à conserver jusqu’au bout. Les ignorants étaient vraiment ce qu’elle souffrait le moins.

- Votre serpent est tout simplement une femelle, et comme toute femelle elle possède des périodes de chaleur pendant lesquelles elle change de couleur. Les bouleversements hormonaux causent des troubles alimentaires qui se rétabliront rapidement à condition de la traiter avec ces compléments magiques visant à réprimer le phénomène naturel.

Un flacon claqua soudainement contre le comptoir, comme si Dakota l’avait sorti de nulle part. Une jolie étiquette indiquant 600 rubz décorait la paroi de verre, et la surdouée se priva bien de compléter en disant qu’attendre était une solution tout aussi efficace. Elle n’était pas vétérinaire et ses conseils ne seraient pas gratuits, oh non. Ce client repartirait au moins avec ça ou elle ne s’appelait pas Earnshow.
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James Brooks

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Jan - 18:11

James suivit donc Sélène dans le sous sol, mais ça ne ressemblait en rien à celui d'une maison. Divers objets étaient entreposés ici que l'adolescent regarda avec curiosité. La rouquine le mena devant des casiers où étaient inscrits des noms d'espèces d'animaux. Il écouta attentivement les explications de sa camarade qui avait l'air d'avoir travaillé ici pendant des années tellement elle faisait preuve de professionnalisme. Elle le laissa après lui avoir dit qu'elle était là en cas de demande à l'aide ou de questions. James lui avais sourit en la remerciant avant de se focaliser sur les casiers magiques. Qu'est ce qu'il pourrait bien demander ? Son regard glissa sur sa poule qui venait de lui donner un coup d'aile comme pour répondre à sa question. Il n'y avait pas à dire que Simone était vraiment intelligente.
L'adolescent prit une fiche qui était toute vierge et s'éclaircit la gorge avant de demander :

- Qu'est ce qu'aiment et détestent les poules ?

Des lettres commencèrent alors à apparaître sur la feuille composant des mots puis des phrases. James laissa échapper un "wahou". Bien qu'il soit conscient d'être une ville où la magie régnait ça faisait toujours son effet de voir quelque chose de nouveau. la fiche lui apprit donc que les poules, ou plus précisément, Simone aimait les vers, les graines, les fruits, le soleil, se laver. Ah ça se lave une poule ? Mais qu'elle n'aimait pas la pluie et l'eau. D'accord ça pouvait toujours servir. L'adolescent reposa sa fiche et se baissa pour caresser son animal avant de revenir en haut. Des clients étaient arrivés entre temps et apparemment donnait du fil à retordre à ses collègues. Enfin c'était surtout les deux enfants chahuteur qui faisait du bruit et touchaient à tout. Sélène s'occupait de l'adolescente et Dakota du père.

James s'approcha des deux diablotins qui s'amusaient à défaire les portes clés de leur place.

- Bonjour les enfants ! Vous avez vu de jolies animaux ?

Les interpellés se tournèrent vers James et lancèrent des oui qui faisait plus mal aux oreilles qu'autre chose jusqu'à ce que l'un des deux change de disque.

- Haaaan je la veuuux !

Il fallut à l'adolescent suivre le regard du gamin pour constater qu'il fixait Simone. Pas moyen elle était pas à vendre elle était à lui.

- Désolé elle est pas vendre celle ci

Le petit fit une moue contrarié mais très vite il oublia les paroles du mec de l'animalerie et tira sur les vêtements de sa mère. Pensant déjà à cet âge que tout s'achetait.

- Maman ! Maman ! Tu m'achètes l'oiseauu ?

Cette dernière regarda son fils d'un air agacé et suivit le petit doigt qui pointait Simone. Cette dernière émit un "cot" comme si elle se sentait visé. James prit sa poule dans ses bras et dit d'une voix contrarié.

- Elle n'est pas à vendre c'est la mienne.

La mère rétorqua alors qu'il n'avait qu'à la garder et glissa à son fils de trouver quelque chose de plus intéressant qu'un animal qui finissait sur la table. Choqué James en resta abasourdis par ses propos mais se garda bien de dire quelque chose préférant s'éloigner de cette folle pour aller demander aux autres clients si ils avaient besoins d'aide.
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Selene Nymphadora

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Jan - 20:45

Ses deux collègues furent monopolisés par la famille nombreuse, et Selene conduisit la peste jusqu’au vivarium des salamandres. Il y en avait quatre, qui se reposaient paisiblement, leurs écailles noire et jaune brillant à la lumière de la boutique. Ils étaient tous de tailles différentes, et l’un des spécimens étaient même considérablement plus gros qu’il n’aurait pu l’être s’il venait du monde réel. Pourtant, la miss gâtée fit éclater sa bulle de chewing gum en déclarant :

- Ils sont trop petits, j’en veux une plus grosse.
- Mais…, répondit Selene visiblement désemparée, il n’y a que celles là… ce n’est pas grave si-
- Je veux que ma Salamandre soit plus grosse, c’est tout !

La rouquine se tut. Ça ne servirait apparemment à rien d’essayer de raisonner sa cliente, pourtant, le fait est qu’elle ne pouvait pas lui proposer autre chose. Dakota passa à coté d’elle sans la voir, se rendant dans le sous-sol, tandis que la mère conseillait à son fils de chercher autre chose qu’une poule. Ce dernier se rua alors avec son frère vers un bassin où trempaient paisiblement des ammonites grosses comme un poing. La blonde au chewing gum choisit cet instant pour appeler sa génitrice à travers la boutique, sans le soucier le moins du monde qu’elle dérangeait les autres clients :

- Maman ! Ils ont des salamandres trop petites. Il m’en faut une plus grosse que celle de Laetitia !
- P… pourquoi vous ne prendriez pas autre chose ? demanda timidement la toquée.

Elle reçut d’abord comme réponse le regard glacial de sa cadette, comme si elle venait de l’insulter profondément. Pourtant, sa mère vint sans le savoir à la rescousse de la voyageuse en proposant de voir s’il n’y avait pas un autre animal de « mieux ». La peste fit éclater une nouvelle bulle en mâchant bruyamment, exposant à qui le voulait toute la structure de sa cavité buccale, et regarda autour d’elle si elle n’était pas convaincue par une autre espèce. Il fallait un spécimen qui épaterait ses copines, qui ridiculiserait le pauvre reptile de sa rivale. Les serpents c’était démodé, les oiseaux ridicules, les chiens trop communs, les chats trop indépendants, et les rongeurs n’impressionnent personne.

Elle finit par jeter son dévolu sur le gros lézard blanc qui avait déjà intrigué la galloise la veille. Ce dernier ressemblait un peu à un petit varan, immaculé, produisant magiquement un microclimat dans son habitacle qui faisait tomber une fine poudreuse sur les parois en verre. Ayant lu sa fiche par curiosité, Selene s’empressa de déballer :

- C’est un lézard des Monts Infinis, il… il est capable de faire baisser la température autour de lui jusqu’à -15° et sur un rayon de trois mètres. Il faut surtout éviter de le mettre au soleil, et de lui faire boire des liquides chauds. Pour le reste, je peux vous proposer d’acheter un manuel qui explique tout comme il faut.

Elle attendit le verdict. Visiblement, la mère n’avait pas l’air très emballée à l’idée d’acheter un bouquin en plus d’une créature qui coutait un bon millier de rubz à elle seule, mais les yeux de sa fille pétillaient déjà. Un lézard qui était si complexe qu’on avait écris un manuel rien que pour lui ? Wow, ça c’est sûr que ça allait en mettre plein la vue à ses copines, Laetita pouvait remballer sa salamandre.

- J’le veux, conclut-elle subitement, non sans faire éclater une nouvelle bulle de chewing gum.
- Tu es sûre que…
- Oui maman, je le veux.

Il ne semblait apparemment n’y avoir aucun moyen de discuter les décisions de l’ainée de la famille car la femme capitula sans un mot. Selene se gratta nerveusement le dos d’une main, l’envie qu’un épouvantail vienne la soutenir pour cette fin de journée s’infiltrant petit à petit, et informa :

- Le vivarium est vendu avec. Il a l’air lourd, mais il a été ensorcelé de façon à ce que son poids ne se sente pas, vous pouvez y aller.

Effectivement, la peste pu récupérer à elle seule l’habitacle en verre après que la galloise le lui ait donné. Ne restait plus qu’à passer à la caisse désormais, et le cas de cette famille serait réglé. Il fallut juste quelques minutes de plus, le temps que la rouquine ne descende chercher le livre dont elle avait parlé sur la façon de prendre soin d’un lézard des Monts Infinis.
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Dakota Earnshow

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Jan - 15:01

- Alors avec le lézard, le vivarium, le livre, de la nourriture pour votre nouveau compagnon et le remède pour celui que vous avez déjà ça vous fera… elle laissa sadiquement un temps de silence pour faire monter la pression avant de déclarer, 1853 rubz.

La mère et le père déglutirent bruyamment avec probablement en tête la somme de travail que cela représentait pour gagner cette somme, mais cela ne provoqua aucun sentiment de pitié chez Dakota. S’ils tenaient à gâter leurs enfants à l’excès il leur faudrait en assumer les conséquences, à commencer par la ruine financière. L’adolescente encaissa la somme une fois que les parents furent disposés à la donner, malgré une réticence évidente, avant de sortir du magasin sous les cris de satisfaction des enfants.

La gamine attendit que la porte se referme derrière eux pour esquisser un sourire moqueur alors que ses yeux glacés suivaient leurs silhouettes qui s’éloignaient à travers la vitrine. Elle détestait vraiment ce genre de personnes, géniteurs comme progénitures. Une fois qu’ils eurent disparus elle reporta son attention vers James qui serrait encore sa poule contre lui comme si quelqu’un allait tenter de la lui voler, alors que le volatil quant à lui regardait avec angoisse la crinière flamboyante de Selene bien trop proche à son goût.

- Tu ferais bien de la laisser dans notre salle de pause James, ce genre de choses risque de se reproduire. En plus… c’est pas contre toi Selene mais je crois que tu lui fais peur.

Simone la plussoya en lâchant un « cot » vibrant d’émotion, se réfugiant un peu plus dans les bras de son propriétaire. Il n’y avait pas à dire, elle ne comprendrait jamais les animaux. La rouquine était pourtant un amour avec les bestioles comme elle, mais peut-être que cette poule était juste trop stupide pour le comprendre ? Enfin ce n’était pas son problème. Ce n’était pas demain la veille qu’elle se lancerait dans une carrière de psychologue pour gallinacés.

Le silence retrouvé après le départ de la famille d’enfer ne dura pas longtemps malheureusement. A peine son ami se fut-il éclipsé avec son animal de compagnie qu’une femme entrait déjà en compagnie d’un enfant qui devait avoir 8 ans tout au plus. Un simple regard permis à Dakota de comprendre qu’il était aveugle. Un voile blanc laiteux couvrait ses iris en lui donnant l’air perdu et pour l’heure c’était sa mère qui le guidait entre les cages et les vivariums jusqu’à s’arrêter devant les employés plantés devant le comptoir sur laquelle reposait la caisse.

La femme à l’allure distinguée posa ses yeux sur les deux adolescentes tour à tour et n’ouvrit la bouche que lorsque James reparu. Elle avait entendu des rumeurs mais il ne tenait qu’à eux de la lui confirmer, mais elle craignait d’être une fois de plus déçue. Cela faisait si longtemps qu’elle tentait en vain d’aider son fils que la tristesse et la lassitude marquaient ses traits, pourtant beaux à l’origine.

- Bonjour, j’ai entendu dire que vous auriez reçu un mauvais œil. Ce serait possible de le voir ?

Elle pinça les lèvres alors que son fils s’agrippait plein d’espoir à la robe longue de sa mère, d’un rouge éclatant. Dakota jaugea la scène d’un air critique avant de répondre en tâtant le terrain. Vu les têtes qu’ils tiraient ils ne devaient pas chercher cette bestiole pour le plaisir. D’ailleurs elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’ils cherchaient un « mauvais œil » en particulier. Sinon pourquoi auraient-ils simplement demandé à le voir, et non parler de l’acheter ?

- C’est possible. Vous en cherchez un pour une raison particulière ?

- On en veut pas un, on veut celui qui a volé ma vue ! s’exclama le garçon sans que sa mère ait pu le faire taire, Vous l’avez ou pas ?

Interdite, la surdouée détailla ses traits avant de constater qu’il avait l’air sincère. Mais franchement… lui voler la vue ? Il existait vraiment des animaux capables de faire ça ici ? C’était parfaitement délirant. Angoissant aussi. L’histoire du miroir aux âmes lui revint à l’esprit et elle ne put s’empêcher de frissonner.

- Excusez-mon fils, mais ça fait déjà deux ans maintenant que cet incident a eu lieu et… ce n’est pas facile à vivre tous les jours. Mais ne vous inquiétez pas, même si ce n’est pas le bon nous sauront vous offrir une compensation financière pour le dérangement.

La cliente avait prononcé les mots magiques, si bien que Dakota n’avait plus aucune raison de rechigner devant cette demande. Elle invita donc Selene à aller dans l’arrière-boutique avec la mère pour constater s’ils avaient ou non l’objet de leur malheur, laissant James et elle en compagnie du garçon aveugle.
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James Brooks

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeMar 24 Jan - 20:09

La famille diabolique sortit enfin de la boutique et James put se détendre un peu. Comment avait elle oser menacer Simone de la faire cuir ? Tenant toujours sa poule contre lui l'adolescent répondait aux diverses questions des clients du mieux qu'il pouvait puis une fois seul Dakota lui conseilla d'aller mettre l'animal dans la salle de repos en rajoutant qu'elle avait peur de Sélène. En effet en apercevant la rouquine Simone se mit à frémir tout en enfouissant sa tête contre son maître.
Il valait mieux écouter les conseils de son amie aussi l'adolescent se rendit il dans la salle où était entreposé les affaires des employés. James déposa sa poule dans sa hotte et lui ordonna de ne pas bouger d'ici et de rester sage. Il revint ensuite dans la boutique où une femme et un enfant était arrivé. Il avait loupé le début de la conversation mais les yeux du petit garçon lui donnèrent la chair de poule.( aha) Apparemment quelque chose lui avait volé sa vue et se trouvait dans ce magasin. Sélène se chargea de conduire la mère pour qu'elle voit la bête si c'était la bonne, si il avait bien compris. James et Dakota restèrent donc avec le petit et l'adolescent se sentit triste de ne pas pouvoir lui venir en aide. Il n'y avait même pas de peluche doux et soyeux pour le consoler et hors de question de transformer quelqu'un, de toute façon ce n'était pas dans ses capacités.

James aurait bien aimé être une peluche maintenant et comme si son vœu s'était réalisé l'adolescent se sentit rétrécir et devenir moue.

- Aaah qu'est ce qu'il m'arrive...?

Il ne reconnut même pas sa voix et surtout ses mains qui était petite et disproportionné. James s'était transformé en copinou et sa tête dure sentait bon la vanille en contrastes avec le reste de son corps qui était mou. Il ne savait pas non plus qu'il venait de déclencher une envie irrésistible chez les enfants proches de lui faire un calin.
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Jan - 16:38

La famille terrible avait à peine passé la porte de la boutique que Selene s’autorisa un soupir. Décidément, heureusement que tous les clients n’étaient pas comme eux, sans ça elle ne supporterait pas de travailler ici très longtemps. La remarque de Dakota quant au fait que a poule de James pourrait avoir peur d’elle lui fit soulever un sourcil et pourtant… c’était visiblement la vérité. Une petite pointe de tristesse titilla l’adolescente, comme si on venait de pointer le doigt sur elle pour lui faire comprendre qu’elle était un monstre : qu’avait-elle de si spécial susceptible d’effrayer un animal de basse cour ?

Tandis que James s’éclipsait pour aller cacher Simone dans la salle de pause, une mère et son fils pénétrèrent le magasin. La toquée était désormais incapable de faire le lien entre le voile blanc qui témoignait de la cécité du petit et le contrecoup du miroir de Dakota dont elle avait été témoin. Son épouvantail avait emporté le souvenir de cette nuit chaotique depuis le matin, ne lui laissant qu’un trou noir illisible.

C’est pleine de compassion que la galloise écouta la demande de la dreamlandienne, jusqu’à ce qu’on lui demande de conduire la mère jusqu’au fameux mauvais œil. Ce dernier n’était pas parmi les animaux exposés, il y avait de fortes chances qu'il soit au sous-sol, dans la collection « dangereuse – très rare – unique » de Vendredi, dont il préférait s’occuper personnellement. Néanmoins, la rouquine invita la femme à la suivre à l’étage inférieur, avant d’appeler timidement :

- Monsieur Roland ? Monsieur Roland, vous êtes là ? Il y a une cliente qui voudrait voir un… le mauvais œil.

Le petit gloutoniskaien chauve ne tarda par à apparaitre, revenant justement du couloir qui menait à sa collection spéciale de créature. Il semblait stupéfait de la demande, mais aborda un sourire commercial tout à fait engageant avant de demander :

- Bonjour madame, vous désirez voir le mauvais œil pour… ?
- Mon fils. Sa vue lui a été volée vous comprenez ? C’est très difficile à vivre, et cela fait deux ans maintenant. Je voudrai juste savoir si celui que vous avez obtenu est celui qui lui a pris sa vue… et si c’est le cas, je souhaiterais faire en sorte qu’il puisse la récupérer, s’il vous plait. Je suis prête à vous l’acheter ! ajouta la mère dont l’émotion faisait vibrer la voix comme ultime argument.

Le gérant n’eut plus aucune raison d’hésiter, et fut contraint d’emmener sa cliente dans l’arrière boutique. N’ayant pas besoin d’assistance, il demanda à Selene de remonter à l’étage, au cas où on puisse avoir besoin d’elle. La première des choses qu’elle vit néanmoins, ce fut que James s’était métamorphosé lui-même en peluche qui en plus d’être adorable en elle-même, semblait captiver l’attention des enfants qui venaient d’entrer dans la boutique. Le petit aveugle lui, impossible de percevoir le charme cajoleur du psychotique restait planté à coté du comptoir de Dakota à attendre sa mère. La toquée eut mal au cœur de le voir comme ça, elle s’approcha pour le prendre par la main et l’éloigna un peu avant de s’accroupir pour se mettre à son niveau.

- Bonjour, ta maman est en train de voir si jamais le mauvais œil est celui qui a pris ta vue. Tu veux que je te fasse visiter en attendant ? Tu pourras toucher certains animaux si tu veux, je t’en mettrai même dans les bras si tu veux en caresser.

C’était malheureusement tout ce qu’elle pouvait lui proposer le temps que sa génitrice ne revienne. Intérieurement, la rouquine espérait bien sûr qu’elle refasse surface avec une bonne nouvelle ; ce petit avait l’air tellement malheureux, et à la fois tellement plein d’espoir qu’elle vivrait sans doute très mal de le décevoir.
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Dakota Earnshow

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Jan - 22:32

Une fois Selene et la mère éclipsées, ne resta plus que James et elle en tête à tête avec le mioche au regard terne. Il n’avait que 5 ans de différence avec elle, mais l’adolescente ne pouvait s’empêcher de remarquer le fossé monstrueux entre elle et leur « client ». Son attitude puérile tout d’abord, sans parler de sa morve au nez, du doudou qu’il se trimballait et du sourire immense qui éclaira son visage lorsqu’il sentit instinctivement l’attraction exercée par son meilleur amie sous forme de copinou.

Euh… attendez là… sous forme de quoi ? Dakota cligna des yeux une fois puis deux, tentant de comprendre ce qui venait de se passer. Elle savait que James avait un don peluchisant pour l’avoir expérimenté elle-même il y avait peu, mais de là à croire qu’il pourrait l’utiliser sur lui il y avait une marge non négligeable. Mais ce qui gênait surtout la donzelle c’était l’envie irrépressible qu’elle avait de le prendre dans ses bras pour lui faire un câlin.

La surdouée fit un pas vers lui, son œil tiqua et elle s’arrêta aussi net pour se remettre en marche une seconde à peine plus tard. Aussi mature soit-elle, la phobophobe n’était au fond qu’une enfant aussi réactive que n’importe quel autre au pouvoir du psychotique. Avant d’avoir pu comprendre ce qu’elle faisait elle tenait déjà James dans ses bras, son visage enfoui dans le torse moelleux alors que ses narines palpitantes profitaient du parfum de vanille qui flottait dans l’air. Lorsqu’elle réalisa son geste il était déjà trop tard et pire encore, elle ne réussit qu’à éloigner légèrement le jouet sans pouvoir le lâcher.

- Je… je ne sais pas ce qui me prend. N’y fais pas attention, je suppose que c’est dû à ta transformation.

Malgré son calme apparent Dakota avait blêmit de manière significative. L’envie de serrer James dans ses bras était tel que rien que le maintenir à une vingtaine de centimètres de son torse était une torture à laquelle elle finit par céder, resserrant de nouveau son étreinte non sans soupirer sous la vague de honte qui menaçait de l’emporter. Pendant ce temps-là toquée était de retour, emmenant dans son sillage l’enfant pour lui faire tripoter des bestioles. Mais qu’elle lui fasse une initiation à la zoophilie était bien la dernière chose que Dakota avait en tête. Non, ce qui la dérangeait c’était que pour ouvrir le tiroir-caisse elle avait besoin d’avoir les mains libres.

Le client qui lui faisait face la fixa un moment l’œil torve, attendant qu’elle encaisse les 3 bocaux d’herbe à boursoufflets qu’il avait posé sur le comptoir. Les mains de la phobophobe agrippées au corps du calinou, elle ne pouvait que lui rendre un regard dépité au perçait l’agacement. Qu’est-ce qu’elle était censée faire hein ? Si au moins James mettait un peu du sien…

- Tu peux pas stopper les effets de ton pouvoir bon sang ? Je peux même pas te lâcher ! murmura-t-elle à l’adresse de son ami après s’être assurée que le client ne pouvait l’entendre.

Force fut de constater que le psychotique était aussi impuissant qu’elle face à cet imprévu. Impossible de savoir combien de temps ce pouvoir ferait effet et imaginer rester planté là pendant un temps indéfini était tout bonnement inacceptable. Il fallait trouver une solution, n’importe quoi. Et comme les dieux existent bel et bien à Dreamland, l’un d’eux vint lui apporter la solution sur un plateau en lui faisant siffler l’un de ses serpents sous le nez. Mais bien sûr !

Dakota étira sa chevelure reptilienne pour la faire s’enrouler paresseusement autour de la douchette servant à scanner les articles avant de s’en servir sur les bocaux, bien que maladroitement. Mais elle gagna bientôt en assurance et pu taper sur la caisse le règlement et encaisser sans mal même si le client n’avait pas l’air très réjoui à l’idée de glisser ses rubz dans la gueule venimeuse d’un serpent. Une fois cette affaire réglée, la gamine regarda avec satisfaction l’homme s’éloigner et sortir de la boutique. Elle avait au moins trouvé comment palier à son handicap passager mais elle ne pourrait se satisfaire éternellement de cette solution.

Déjà c’était terriblement embarrassant de presser en continu James contre son absence de poitrine. Les épanchements ce n’était pas son truc, alors de là à câliner une poupée… Dak’ plongea donc son regard de glacier dans ceux peints du jouet et interrogea de nouveau en faisant montre de sa désapprobation :

- Bon alors ? Tu n’arrives toujours pas à annuler ça ? Ca devient vraiment gênant.
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Jan - 18:46

Spoiler:
James vit Dakota s'approcher et ne savait pas si c'était de bonne ou de mauvaises augures. A vrai dire la tête qu'elle faisait n'était pas du tout rassurante. de toute façon il n'eut pas le temps de faire quoique se soit que la poupée se retrouva dans les bras de Dakota, serré contre elle comme le ferait...bah une enfant. Cependant ce comportement ne semblait pas du tout être voulue par son amie qui lui fit savoir. C'était si horrible que ça comme câlin ? Non c'était juste que ce genre de geste ne faisait pas partie du quotidien de la blondinette alors que James avait passé son enfance entouré de peluches pour dormir et se réconforter.

- C'est pas grave je t'en veux pas...

Sa voix était vraiment bizarre ! Pire : il ignorait qu'il pouvait faire ça et même comment inverser les choses. Sinon l'adolescent l'aurait déjà fait. Et un nouveau client venait de pointer son nez à la caisse. James se sentit honteux de priver Dakota de son travail et si ça avait été possible la poupée aurait viré au rouge. Heureusement son amie trouva une solution pour résoudre ce problème de manque de main en utilisant un de ses serpents. Une fois l'homme partie elle planta ses yeux dans ceux de la poupée lui faisant part de son agacement.

- Je suis désolé...je sais pas comment faire...ça doit être comme quand Jules transforme les gens en peluche...faut attendre quelques minutes...?

Pourquoi est ce qu'il avait pensé à devenir une peluche ? L'enfant aveugle ne s'était même pas intéressé à lui, du moins il avait juste sourie comme un bienheureux et avait suivi Sélène pour voir les animaux sous la proposition de cette dernière. Bon en même temps il risquait pas de le voir...
La blondinette était loin d'être la seule mal à l'aise car James aussi. Il avait jamais été aussi proche d'une fille hormis sa mère jusqu'à maintenant, ce qui était normal cela dit.
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Jan - 21:41

Elle avait été tellement obnubilée par le petit aveugle que Selene n’avait pas remarqué que Dakota avait attrapé le James poupée pour lui faire un gros câlin. En entendant les plaintes du psychotique comme quoi il ne savait pas comment mettre fin à son pouvoir, la rouquine s’était retournée pour découvrir la situation embarrassante dans laquelle se trouvaient ses comparses. Bien heureusement, à son âge, elle était tout juste sortie de la période où l’on pouvait être influencé par le charme de la peluche – de toute façon, elle préférait les épouvantails. Elle serait bien intervenue, mais les serpents sifflant sur le crâne de la phobophobe dissuadaient assez aisément tout intervention extérieure. Se transformer en aurait été assez utile dans ce cas là, mais elle n’avait jamais su comment le faire volontairement.

La galloise poursuivit donc sa visite, détaillant chacun des animaux qu’elle trouvait le plus intéressant pour son nouvel ami. De temps en temps, tant qu’ils furent dans le rayon d’action du pouvoir de James, le petit aveugle se retournait avec un grand sourire, percevant intuitivement la force attractive, même sans pouvoir localiser la peluche. Il s’en désintéressa dès qu’il franchit les dix mètres, parvenu avec sa guide personnel dans le secteur du fond de la boutique, consacré aux rongeurs. Au milieu des couinements, grattement, et autres sons variés dont étaient capables ces animaux, Selene entendit Dakota résoudre son problème, au moment où la voix de la mère remontait avec Vendredi, une grande cage flottant derrière elle, emprisonnant une sorte d’œil géant de la taille d’un gros chien, volant grâce à deux ailes de chauve-souris et arborant une queue de diablotin.

- Merci beaucoup monsieur, dit-elle en se présentant à la caisse, mon chéri, tu viens ? J’ai trouvé celui qui a ta vue ! Maman va pouvoir tout arranger.
- Je vous le ramène, informa la toquée en prenant l’enfant par la main.

Un grand sourire plein d’espoir fendait son visage. Cette fois, ce n’était pas une expression instinctivement soufflée par les pouvoirs du psychotique, mais une véritable exaltation qui contamina également la rouquine. Cette dernière le regarda sortir et s’éloigner à travers la vitrine pendant un certain temps avant de redescendre sur terre et de se souvenir qu’il lui restait encore trois heures et demi à travailler.

Le patron redescendit à ses mystérieuses occupations de sous-sol, laissant ses employés se débrouiller dans la partie publique. Pendant un petit moment, il n’y eut rien d’autres que des demandes banales, notamment de jouets pour bête en tout genre ou de nourriture. Lorsqu'on demandait un animal, la cadette du trio s'empressait de le sortir de son habitacle pour servir le client, lui dispensant parfois les conseils nécessaires. Pendant un petit trou dans l'affluence, un peu stressée par sa longue journée et ses grosses affaires, Selene s’était isolée dans la salle de pause pour gribouiller un épouvantail sur ton carnet. Ses orteils dansaient sur le rythme d’un métronome obstiné dans ses rangers, et ne consentirent à s’arrêter qu’une fois son œuvre achevée.

Comme dans la chambre de la phobophobe, dans un bruit de papier qui se froisse, une pilule bleue lui apparue juste en fasse du visage, et tomba dans la main qu’elle avait eu le réflexe de déplacer en dessous. Visiblement, quand elle dessinait ses épouvantails, il arrivait qu’elle produise ces médicaments à l’effet calmant. Ce n’était pas un pouvoir grandiose et elle ne le maitrisait pas, mais c’était toujours ça. Elle se souvenait très bien avoir promis à Dakota de les lui donner dans la mesure où elle n’en avait pas besoin. Sa nouvelle apparition en main, la toquée regagnait son poste de travail comme si de rien était au moment où un homme qui devait mesure deux bons mètres entra dans la boutique.

- Bonjour, commença-t-il d’une voix grave, j’ai plusieurs problèmes avec mes Germaniums ces derniers temps, j’aimerais quelques solutions de professionnels, à qui je dois m’adresser parmi vous ?


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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Jan - 15:14

James se confondait en excuses mais ça ne faisait pas avancer leur affaire, loin de là. Il fallait qu’elle recouvre son sang-froid et réfléchisse de manière posée. Il devait bien y avoir un moyen d’arrêter ça non ? A peine Dakota se posa-t-elle la question que la réponse lui sauta aux yeux comme une évidence, au point qu’elle s’en veuille de ne pas y avoir pensé plus tôt.

Ses mains prises ne lui facilitaient vraiment pas la tâche mais heureusement elle commençait désormais à découvrir tout l’éventail de possibilité que lui offrait sa couronne de Méduse. La phobophobe se concentra donc pour étirer un serpent jusqu’à ce qu’il puisse pénétrer dans la poche de son short où se trouvait, pilule solitaire, le cadeau que Selene lui avait fait deux jours plus tôt. Le reptile prit le valium dans sa gueule venimeuse avant de nourrir la gamine à la béquée comme l’aurait fait une mère oiseau. Dak’ n’eut plus alors à déglutir et attendre que les effets du médicament se fassent sentir.

Bientôt l’angoisse et la colère naissante s’envolèrent, la gêne aussi jusqu’à ne plus laisser qu’une douce et habituelle neutralité dans le cœur de l’adolescente. En effet papillon, son pouvoir bridant les pouvoirs alentours se déclencha en mettant fin du même coup à la transformation en puche de James et à son effet embarrassant. C’était maintenant son ami en chair et en os qu’elle serrait contre elle, son visage blême reposant sur son torse. Il lui fallut deux bonnes secondes avant de réaliser qu’elle pouvait le lâcher sans mal et elle recula, les joues légèrement enflammées.

- Voilà, c’est réglé, grommela-t-elle en chassant les serpents qui semblaient pointer du doigt son malaise.

C’était tellement antinaturel pour elle d’entretenir ce genre de contact qu’elle ne pouvait s’empêcher de se sentir tout sauf à sa place. Il devenait plus qu’urgent qu’une diversion arrive comme… bah tiens, ce grand homme là-bas qui cherchait quelqu’un du service après-vente. Dakota sauta sur l’occasion en poussant son meilleur ami vers le client non sans lui souffler à l’oreille :

- Allez, c’est pour toi. Montre au patron qu’il a bien fait de te laisser ta chance.

Elle rejoignit aussitôt sa caisse pour servir un couple qui venait de jeter leur dévolu sur un couple de phénix. Si la pilule magique avait voilé ses sentiments pour lui apporter un apaisement bienvenu, ça ne l’empêchait pas de voir que ses pensées déraillaient. Il n’y avait aucune raison de se sentir mal à l’aise. Après tout ce n’était pas sa faute, et James avait toujours été porté sur les câlins donc ce geste n’avait rien d’extraordinaire en soit mais le fait d’en être à l’origine restait un obstacle non négligeable à son fil de réflexion. Et pourtant, cela ne représentait rien pour elle non ? Non ?

La surdouée secoua la tête en signe de dénégation visant plus à se convaincre elle-même qu’autre chose, avant d’encaisser les rubz qu’on lui tendait. La caisse commençait à être bien pleine et ils n’avaient pas chômé. La pendule indiquait déjà 18h36 ce qui signifiait que le terme de la journée arrivait inexorablement. Rien que d’y penser ça lui rendait le courage nécessaire pour… lever les yeux vers l’écran de la télé faute de clients réclamant ses services. Sur le petit écran se déroulait un jeu télévisé qui rappelait de manière troublante la roue de la fortune et seul l’effet de valium put assez modérer l’agacement de Dakota devant tant de bêtises pour qu’elle ne cherche même pas à zapper. Puis…

- Donnez-moi la caisse. Et vite. Si vous faites un seul geste suspect je vous fais sauter la cervelle.

Dakota détourna avec lenteur son regard bleu glacier de la télévision pour constater qu’un homme, le visage masqué par une capuche profondément enfoncée sur son crâne et un paquet de croquettes sous le bras, pointait ce qui ressemblait à une baguette sur elle. Jamais elle ne fut aussi heureuse d’avoir pris son valium, restant ainsi parfaitement maitresse de la situation.

D’un geste de la tête elle acquiesça en silence et tendit les mains vers son tiroir-caisse alors que l’un de ses reptiles faisait discrètement le tour de la caisse pour mordre violemment le bras armé du braqueur. Celui-ci lâcha sa baguette dans un cri et recula en se tenant l’avant-bras puis s’écroula au sol les yeux révulsés. Son cœur battait encore mais plus pour très longtemps si personne n’appelait les secours. Un silence de mort s’était installé dans la boutique, auquel Dakota répondit avec un calme olympien :

- Pas de panique, j’ai juste mis un terme à une tentative de braquage. J’invite nos chers clients à continuer leurs achats pendant que je contacte les autorités et, je crains que ce soit nécessaire, une ambulance.
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeJeu 2 Fév - 1:22

James fut désigné pour se charger du nouveau client et effectivement, il était chargé des SAV et de toutes les questions d’ordre pratique, qui ne demandait pas de faire sortir d’animal d’une cage. Avant qu’il n’emporte l’homme dans un coin pour pouvoir traiter son cas en libérant l’allée centrale de la boutique, Selene se pencha sur son oreille et lui glissa doucement :

- N’oublie pas les fiches si tu as besoin.

Elle lui adressa un sourire encourageant, mais fût rapidement appelée par un couple qui voulait acquérir un duo de phœnix. Il y avait toute une série de manipulations à respecter pour les transférer d’un vivarium à l’autre et l’adolescente dût elle aussi descendre se renseigner auprès de ses encyclopédies magiques. Porter des gants, rester immobile et sans mauvaises intentions face aux créatures jusqu’à ce qu’un scintillement sur leurs plumages indique qu’elles acceptaient d’être touchées, les approcher avec douceur, attendre que ce soit elles qui s’installent sur le bras qu’on leur tendait, les sortir sans gestes brusques, leur présenter leur nouvel habitat temporaire…

Une fois le couple en possessions de leur bien, il s’en retourna régler avec Dakota, laissant alors la rouquine recevoir deux enfants qui voulaient voir les ammonites. Elle les conduisit près du bassin, s’assura du regard que tout se passait bien entre James et son client, puis se tourna verts tous les vivariums. Beaucoup attendaient d’être nettoyés ; la pilule dans sa poche devra patienter avant d’être remise à la phobophobe.

Une fois tout le nécessaire récupéré au sous-sol, Selene commença par les chiots et leur prison de verre, profitant de les voir tous endormis les uns sur les autres pour travailler sans qu’ils ne cherchent à s’échapper. Ce n’était pas la partie la plus marrante de son boulot, mais elle était payée pour et ne pouvait pas y couper.

La soirée se poursuivit donc dans la monotonie du labeur et alors qu’elle finissait de changer la litière d’un groupe de chats dreamlandiens, un braqueur fit irruption pour réclamer qu’on lui remettre la caisse. Que son paquet de croquettes soit juste un petit bonus comique, ou bien l’alibi qu’il avait utilisé pour déambuler discrètement dans le magasin, le fait est que le ton menaçant qu’il employait pétrifiait la rouquine, qui se tenait pourtant à plusieurs mètres de là. On connaissait tous les dégâts que causait un revolver, et ce n’était pas joli-joli, mais à quoi ressemblaient les sorts d’un bandit gloutoniskaïen ?

La galloise avait peur de la tournure qu’allait prendre les évènements pour elle, mais surtout pour son amie qui était directement exposée au délinquant. L’incapacité de pouvoir faire quoique ce soit pour l’aider était d’une douloureuse évidence. Alors que Dakota traitait la situation avec un calme olympien, Selene subissait sa transformation partielle en épouvantail. Cette forme était certes un peu plus rassurante en cas de danger, mais vu la vitesse à laquelle la phobophobe avait admirablement résolu le problème, elle n’était plus que handicapante. Qui plus est, ce n’était pas tout : les oiseaux les plus proches s’étaient soudainement mis à s’agiter dans leurs cages, comme s’ils cherchaient à s’en échapper. Plusieurs des enfants présents dans la boutique, jusque là muets comme des carpes devant l’incident choquant, s’étaient enfuis en hurlant dès qu’ils avaient posé un œil sur la rouquine-épouvantail.

- Mais...

Faisait-elle si peur que ça désormais ? Sa métamorphose devenait à ce point insupportable ? Les adultes eux, la dévisageaient peut-être avec étonnement ou curiosité, mais ne semblaient pas répugnés au point de s’éloigner. Alors que la toquée – visiblement hors du champ d’action de NPL – allait venir vers la surdoué pour s'enquérir des mesures à prendre, cette dernière aperçut son apparence et ne put s’empêcher de déguerpir à son tour. Quant aux oiseaux, ils s’agitaient de plus en plus, complètement paniqués, menaçant presque de faire basculer les cages qui n’étaient pas fixées par magie.

Cherchant à fuir la crise de folie qu’elle suscitait, Selene se réfugia dans la salle de pause et s’assit dans un coin, à même le sol, sa tête en tissus enfouie dans ses genoux humains. Même cachée dans la hotte de James, Simone avait vu la galloise au travers les enchevêtrements d'osier et avait subitement jaillit de sa cachette en piaillant pour s’échapper en voletant frénétiquement. Si seulement elle maitrisait ce pouvoir, elle aurait pu l’arrêter immédiatement, mais c’était impossible. Il n’y avait plus qu’à attendre que ça passe, le cœur lourd de susciter autant de frayeur, en espérant que Vendredi ne la renvoie pas pour ça.
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeJeu 2 Fév - 17:55

C’était bien beau de dire qu’elle allait contacter de quoi arrêter et empêcher de mourir l’énergumène étalé sur le carrelage, mais comment ? Pas de téléphone à proprement parler à Gloutoniskaïa, ou aucun dont elle ne connaissait l’utilisation du moins. Il y avait bien ce combiné sans touches posé sur un coin de comptoir, objet que Dakota attrapa avec précaution avant de le porter à son oreille. Il y avait une tonalité c’était déjà ça, mais ensuite ?

- Euh… j’aimerais être mise en contact avec le commissariat de police le plus proche, tenta-elle peu convaincue.

Et pourtant, bientôt quelqu’un décrocha le combiné à quelques kilomètres de là pour lui demander d’expliquer son problème. Son orgueil se gonfla un peu plus en constatant qu’elle avait fait preuve de présence d’esprit et d’une adaptation admirable dans sa prise de décision, si bien que son ton était bien plus affirmé lorsqu’elle détailla son affaire. Son interlocuteur lui assura arriver dans les plus brefs délais et s’occuper lui-même de contacter de quoi gérer l’empoisonnement du braqueur. C’est avec un sourire empreint de satisfaction qu’elle reposa le combiné… puis se mit à courir.

Son cœur avait fait un bon dans sa poitrine sans qu’elle ne comprenne pourquoi et la gamine s’était sentie obligée de fuir la chose qui lui faisait face. Ou plutôt la forme d’épouvantail de Selene car c’était d’elle dont il s’agissait. Malgré les effets du valium elle avait senti de la peur brute déferler dans ses veines, sans raison apparente pourtant. La puissance du pouvoir de sa camarade grandissait de manière évidente, même si elle n’était pas en état de faire une analyse poussée de la question dans ces conditions.

Une fois que la rouquine en sac de toile eut disparu dans la salle de pause, Dakota retrouva son sang-froid et du même coup sa place derrière la caisse. Cela tombait admirablement bien car des hommes en uniformes débarquaient dans la boutique, débraillés et de toute évidence surpris d’être envoyés en intervention. La police locale n’avait pas l’air bien alerte, c’était le moins qu’on puisse dire, mais elle avait au moins remplie son contrat en amenant avec elle deux brancardiers qui se chargèrent de sortir le corps secoué de spasmes du voleur, dont les yeux révulsés faisaient peur à voir.

L’un des flics la repéra au milieu des clients trop curieux et se dirigea vers elle, calepin magique à la main. La surdouée n’avait aucune envie de compter cette mésaventure mais elle n’y couperait pas, aussi dû-t-elle se résigner dans un soupir. Une fois qu’il l’eut rejoint, l’homme commença à la bombarder de questions maladroites et mal tournées qui donnait envie à la phobophobe de l’envoyer refaire un tour à l’école de police. Il suintait littéralement de bêtise et de fainéantise, si bien que Dakota en venait à se demander si Ernest Mac Arthur ne ferait pas mieux de surveiller un peu plus cette branche de la gestion de la ville. Surtout qu’aucun de ses collègues n’avaient l’air plus compétents, à bien y regarder.

- Bon alors je récapituuuule, reprit le policier d’une voix trainante, Cet individu vous a menacé à l’aide d’une baguette magique pour que vous lui donniez la caisse et vous vous êtes défendue en le mordant avec votre couronne de Méduse puis vous nous avez contacté c’est bien ça ?

- Oui, soupira Dakota qui commençait à avoir la migraine.

- Je note, je note… Bon… et bien je suppose que mon supérieur recontactera votre employeur pour avoir accès aux caméras de sécurité et vérifier ainsi votre version des faits. Bonne soirée, mam’zelle.

- Oui oui, comme vous dites.

Elle poussa les derniers policiers restant dehors et ferma la porte juste au moment où la pendule indiquait 20h00. James avait fini de s’occuper de son client depuis un moment et l’heure bénie de la paye était venue. Vendredi qui venait aussi de se débarrasser du flic qui lui tenait la jambe pu ainsi leur remettre à chacun une bourse, de 201 rubz pour les filles et de 80 rubz pour James qui n’avait pas effectué la journée dans son intégralité.

Juste avant qu'elle ne quitte la boutique, il lui glissa un compliment poli sur sa gestion efficace de la situation et ses réflexes vis-à-vis de la clientelle qu'elle avait aussitôt rassurée. Ne restait plus qu'à décider si elles reviendraient travailler une fois encore maintenant que leurs pactoles personnels commençaient à devenir conséquents.

HRP : James, on te laissera raconter ton client dans ton prochain message, on l’a juste passé sous silence dans les notre pour pouvoir avancer un peu ^^
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Roy Gunther

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeVen 3 Fév - 10:15

L'agression du professeur avait laissé dans l'esprit de Roy une marque indélébile. Il savait que la pluie - la présence d'eau en règle générale - le rendant excessivement violent. Pourquoi n'a-t-il rien fait pour contrôler cela ? Cette question se retournait dans sa tête depuis bientôt une semaine. Il ne sortait plus de son appartement. Il n'a même pas répondu quand ces parents sont venu lui rendre visite. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il ne pris plus soin de lui. Rasage, douche et même alimentation disparurent de son quotidien. Ce fut quand son corps perdit connaissance qu'il prit conscience de son état. Il se leva, se lava, se rasa, prit un repas succinct mais suffisant pour le remettre d'aplomb et retourna au domicile familial tant pour présenter ces excuses pour s'entretenir avec eux de la décision qu'il avait prise.

Ces Parents le reçurent en grande pompe tant ils étaient heureux de le revoir. Ce fut autour d'un bon verre de whisky que Roy leur fit part de sa décision de se faire suivre psychologiquement afin de pouvoir contrôler sa phobie et de ne plus être handicapé par elle. A ce moment-là, sa mère sorti de son sac la carte de visite d'un médecin spécialisé dans ce domaine. C'était cette même personne qui avait reçu Isara, sa soeur jumelle, chez elle. Le jeune homme prit la carte, et composa le numéro inscrit sur la face recto du morceau de carton. Il prit rendez-vous le plus tôt possible avec cette Dc Thores.

L'heure du rendez-vous approchait. Roy était déjà dans la salle d'attente depuis bientôt une demi-heure. Il ne voulait pas être en retard pour sa séance.

"Monsieur Gunther ?" demanda une voix fluette

L'interpellé tourna la tête en direction de son nom, un sourire timide sur les lèvres, histoire d'être présentable.

"Lui-même. Docteur Thorès je présume ?" demanda-t-il.

"Vous présumez bien." dit-elle en hochant la tête. "Si vous voulez bien vous donnez la peine de me suivre."

Le petit couloir que le patient emprunta était décoré d'un unique portrait, portant l'inscription : Docteur Parkinson, Maître et Ami. Dans le cerveau de Roy, la documentation pris au sujet de cette homme refit surface. Il resta quelques secondes devant cette représentation de ce personnage afin d'imprimé son visage dans sa mémoire chimique.

"Je fut son élève pendant tout le temps où il pratiqua sa science. Un très bon maître."

"Si mes souvenirs sont bons, il fut le père fondateur de la thérapie par l'hypnose. On parlait même de voyage de le monde onirique à l'époque."

"Oui effectivement. Vu que vous semblez connaitre cette pratique, puis-je me permettre de vous la proposer dès maintenant ?"

Roy se pencha légèrement en avant, affichant ainsi son consentement muet pour cette pratique. Il s'installa confortablement dans le canapé du bureau de la doctoresse. Puis...




... il vit des monstres fantastiques ! Un monde féerique s'étendait sous ces yeux. L'atmosphère était chargé d'odeurs douceâtres et envoûtantes. Était-cela le monde des rêves dont parlais le Docteur Parkinson ? Il marcha en direction de la ville, les mains dans les poches, observant tout. Il devait être sur la place marchande car des dizaines et des dizaines d'étalage plus coloré les uns que les autres se profilait devant lui. Il y avait vraiment de quoi faire le bonheur de plus d'un enfant : Réclame pour des grimoires, étoffes magiques prenant la forme que vous désirez, animales mythiques bas prix. En parlant de prix...

Le jeune voyageur s'approcha d'un animalerie tout juste en train de fermer, semble-t-il. Il put ainsi avoir un aperçu des bêtes fabuleuses proposé dans cette univers mais aussi de la monnaie courante. Les Rubzs. Il devait arriver au moment de la remise de la paye car il vit un petit bonhomme dégarnie remettre à deux jeunes femmes et un homme un petit sac de toile. Une bourse sans doute. Donc la monnaie d'ici est matérielle et volumineux au vu des formes qui transparaissait de la toile. Il tourna les talons et regarda l'horizon. Il se dessinait un magnifique couché de soleil. Dans son dos, tout les étalages fermaient, les gens rentraient chez eux. Mais lui ou allait-il aller ? Roy haussa les épaules.

"Une nuit à la belle étoile n'a jamais tué personne après tout."

Il prit la direction de l'entrée de la cité, afin de ne pas déranger l'ordre de ce lieu. Il trouvera bien un endroit ou se poser. Un arbre ou n'importe quoi d'autre. Dans le pire des cas, il plierait son manteau de cuir en un oreiller de fortune.


Dernière édition par Roy Gunther le Ven 10 Fév - 9:27, édité 1 fois
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James Brooks

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeVen 3 Fév - 15:48

L'intelligence de Dakota fit encore une fois ses preuves et grâce à son pouvoir qui annulait celui des autres, James retrouva sa forme normale. Autant dire sur ce dernier était soulagé de retrouver sa taille normale et de ne plus se sentir en coton. Néanmoins son amie resta collé à lui quelques secondes de plus avant de se décoller. Bah ça le dérangeait pas mais les câlins avec des filles il avait pas trop l'habitude. cela dit Dakota n'était pas juste une fille pour James mais une très bonne copine.
Un homme entra alors dans la boutique et semblait avoir besoin d'aide. C'était l'adolescent qui avait été assigné au service après vente. Ne pas paniquer...James emmena son client dans un coin pour ne pas bloquer les allées et venues des autres personnes. Sélène lui glissa alors en passant près de lui qu'il avait des fiches à sa disposition. En effet ça serait très utiles parce que l'adolescent ignorait complètement ce que qu'était un Germanium. D'abord il fallait savoir quels problèmes avait ces choses ça éviterait de faire un aller-retour pour rien au sous sol.

- Quels problèmes exactement ont vos Germaniums ?

- Et bien ils ont noircies et sont un peu mou...je ne vois pas d'où cela peut venir

James voyait un peu le soucis et demanda à l'homme d'attendre un instant avant de s'éclipser en bas. Il arriva devant les casiers et prit une feuille blanche avant de demander ce que c'était un Germanium. L'adolescent apprit donc qu'il s'agissait d'une plante carnivore. Il posa une seconde question en s'informant sur les raisons qui pousserait cette plante à noircir et perdre de sa vivacité. James nota les réponses dans sa tête pour pouvoir en informer son client puis rangea sa feuille avant de remonter.

Il revint auprès du Monsieur aux Germaniums.

- Vos Germaniums manquent de soleil c'est pour cela qu'ils noircissent et pour leur manque de vivacité il faut leur donner ceci

James lui tendit un sachet composé de petites boulettes de viandes fort en vitamine et en eau fabriqué spécialement pour les plantes.

- Et ils retrouveront une santé éblouissante !

L'homme prit le sachet dans sa main et le regarda quelques secondes avant de dire.

- Je prends !

James lui sourit et alors qu'il allait aller à la caisse un homme s'effondra et Dakota leur expliqua ce qui c'était passé. Son admiration pour la blondinette augmenta et fut soulagé qu'elle n'ai rien eu de grave. James encaissa l'achat de son client et lorsque ce dernier fut sorti un grand vacarme se fit dans la boutique. Ou plutôt les oiseaux se mirent à s’agiter et sans comprendre ce qui se passait Dakota se mit à courir devant une Sélène en mode épouvantail qui s'éclipsa avant de se faire voir par les gens.

L'adolescent après ce petit moment bizarre retourna à son travail, s'occuper des clients et faire cesser les enfants qui touchaient à tout. Il rangea des rayons et alors qu'il finissait de remettre en place des boites de nourriture il se fit percuter derrière la jambe. L'adolescent baissa la tête et reconnut Simone.

- Bah qu'est ce que tu fais là toi...?

Est ce que le fait de s'être retrouvé en tête à tête avec Sélène lui avait donné des ailes ? James la prit dans ses bras et alla dans la salle de repos mais la poule s'agita furieusement dans ses bras lui donnant des coups de bec pour qu'il la lâche. Bon apparemment mademoiselle ne voulait pas rester là dedans.
Heureusement il ne restait plus beaucoup de temps avant que la boutique ferme. Il n'eut donc pas d'autre choix que de la garder jusqu'à 20h avec lui.
La fin de la journée arriva enfin et l'adolescent reçut sa paie après que les policiers soient partis. L'adolescent remercia son patron, récupéra ses affaires et sortie de la boutique suivant les pas de Dakota.

- Vous dormez où au fait ?
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeVen 3 Fév - 20:34

Attendre, que pouvait-elle faire d’autre ? De toute façon, les activités commerciales semblaient suspendues après l’incident et Vendredi ne monta que pour prendre connaissance de la situation, puis se faire harponner par l’un des flics paresseux de Gloutoniskaïa. D’ailleurs, Selene eut aussi droit à un jeune officier qui la trouva dans sa cachette, calepin magique en main pour lui poser toute une série de questions sans même sourciller devant son apparence d’épouvantail. La voix tremblant encore sous l’émotion, mais surtout celle de constater que son pouvoir faisait désormais fuir les oiseaux et les enfants, la toquée restitua fidèlement ce qu’elle avait vu depuis son emplacement, sans rien omettre.

De toutes les manières, elle n’avait rien de spécial à raconter et son affaire fut vite réglée. Timidement, une fois que le fonctionnaire l’ait délaissée après avoir résumé son histoire avec un manque de conviction flagrant, elle avait tentée une sortie, mais rien à faire : toutes les bêtes de type volatile s’affolaient à sa vue, comme si elle était réellement effrayante et repoussante. Cachée dans la salle de pause, la rouquine patienta donc la fin de sa capacité handicapante, écoutant tristement le chaos de voix provenant de la boutique, et même James qui tentait malgré les désagréments de continuer à servir les quelques clients qui entraient plus par curiosité que par réel intérêt.

On touchait à l’heure de la fermeture quand enfin, Selene recouvrit son apparence normale. Le patron, lassé par l’interrogatoire leur confia leur paye de la journée en leur demandant s’ils comptaient revenir le lendemain. Après un regard de concertation avec la blondinette, la cadette du groupe déclara :

- Oui, merci, on sera présent.

Vendredi leur confia donc l’uniforme pour la nuit, assurant à James qu'il en aurait un pour le lendemain, puis les laissa pour régler les derniers détails de la fermeture. La toquée voulait se changer avant de partir, et dut attendre que son comparse masculin quitte la salle de pause pour oser timidement retirer son tee-shirt et son short aux couleurs de la boutique pour oser remettre ses propres vêtements. Libérés de la casquette, ses cheveux roux cascadèrent sur ses épaules minces en vagues flamboyantes qu’elle renvoya dans son dos. En voulant récupérer dans la poche de son uniforme la pilule bleue qu’elle comptait offrir à la phobophobe, elle se rendit compte que cette dernière avait disparu.

Selene ne se souvenait pas l’avoir fait tomber et l’ancien cachet lui avait bien prouvé qu’il n’y avait a priori pas de durée limite à sa conservation. Fouillant dans sa mémoire, elle se souvint du pouvoir qu’avait déclenché la surdouée pour annulé celui de James : aurait-ce été sa zone de non lieu qui aurait fait disparaitre sa production ? En tout cas, ça restait la seule hypothèse probable autre que la maladresse, mais ses yeux noisette qui balayaient le sol de la salle de pause ne localisèrent aucune pilule.

Avant de soulever sa hotte, l’adolescente récupéra le numéro du mec qui l’avait accosté dans la matinée pour le cacher dans sa poche arrière en vérifiant bien que la blondinette n’était plus là pour la voir, puis sortie de la boutique pour rejoindre ses amis. Son ventre gargouilla, normal après une si longue journée de labeur ponctuée par une tentative de braquage, mais elle se sentait bien : elle avait un boulot, n’était plus sous l’emprise de Liam, était libre et avait des amis. Jamais à Dreamland la galloise ne s’était sentit aussi agréablement indépendante, et l’air chaud du couché de soleil lui donnait envie de profiter un peu de sa soirée. Et puis, ils avaient quelque chose à célébrer…

- Dites… pourquoi on n’irait pas manger quelque part pour fêter l’héroïsme de Dakota ?

Elle adressa un grand sourire à son amie, puis à James, rapidement rattrapé par une expression de gêne qui la contraignit à baisser les yeux vers la boite de ses rangers.

- Désolé de t’avoir… fait peur avec mon pouvoir, je fais pas exprès…

====== HRP =======

Non je n'ai pas zappé la question de James lol, mais comme je suis sortie un peu en retard et que d'après le message de James, Dakota était sortie avant lui... je ne pouvais qu'arriver dernière, et donc considérer qu'elle lui avait déjà répondu pendant mon absence =3
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Dakota Earnshow

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Fév - 16:40

A vrai dire Dakota hésitait à prolonger leur contrat d’une journée, mais Selene ne lui laissa pas l’opportunité de répondre « non ». Ce genre de travail n’était pourtant pas fait pour la phobophobe qui avait déjà épuisé ses réserves de patience en un jour et demi. Sourire, être aimable et prévenante, toute cette atmosphère d’hypocrisie commerciale était une véritable souffrance, et seule la télévision lui avait permis de s’évader assez pour supporter ce morne quotidien. Dakota soupira en quittant le magasin dans un tintement de clochette, dépitée à l’idée d’y revenir une fois encore le lendemain.

La nuit était presque complète dehors, malgré la lueur du soleil artificiel de la place de la tour un peu plus loin. Des odeurs délicieuses étaient portées par le vent alors que les rues se vidaient peu à peu à contrario des restaurants et des terrasses de cafés. Un boursouflet aventureux tournoyait au sein de la masse reptilienne qui avait remplacé les cheveux blonds de Dakota, lorsque James lui demanda où elles dormaient. Dak’ pointa vaguement le doigt dans la direction de leur auberge.

- Plus loin dans cette direction, on a trouvé une auberge propre et abordable. Tu pourras y dormir avec nous si tu veux, le lit est grand.

L’idée de partager sa couche avec un garçon ne la troublait pas le moins du monde, seul l’aspect pratique et économique de la chose lui venait à l’esprit. Et puis… c’était James. Un ami globalement fiable, gay de surcroit. Heureusement cette proposition assez inhabituelle ne parvint pas aux oreilles de la rouquine qui proposa d’aller fêter l’héroïsme de Dakota au restaurant. L’héroïne en question se contenta d’hausser un sourcil.

- Je n’ai rien fait qui mérite d’être fêté, sans ma couronne il serait parti avec la caisse.

Mais il en aurait fallu bien plus pour entamer l’enthousiasme de sa camarade. Quelque chose comme les remords qui ne tardèrent pas à suivre concernant l’effet consternant qu’avait eu sa transformation en épouvantail sur la phobophobe. Nouveau haussement de sourcil avant que la gamine ne lève les yeux au ciel. Qu’est-ce que c’était que cette manie de s’excuser pour rien comme ça ? Ce n’était pas comme si c’était voulu, et aucun d’entre eux n’était responsable des effets parfois désastreux de leurs pouvoirs. Est-ce qu’elle s’excusait elle, quand par malheur l’un de ses pouvoirs causait du tort ? Non, parce qu’elle n’y était pour rien. CQFD. Et nous n’aborderons même pas l’aspect inutile des excuses qui mis à part apporter un malaise certain ne réparait en rien les ennuis causés.

Expliquer tout ça aurait pris un temps fou et une énergie considérable que Dakota se refusait d’investir dans une démarche stérile qui n’apporterait rien. Elle se contenta donc de hausser les épaules et de se mettre en marche. Qu’elle le veuille ou non, l’idée de Selene avait du succès, ou au moins sur la personne de James. Elle fut forcée de les suivre jusqu’à une terrasse en plein air d’un restaurant somme toute charmant.

On ne faisait probablement pas mieux dans le style champêtre, avec ses tables de bois brut, ses fleurs à foison mais surtout l’établissement lui-même qui n’était rien d’autre qu’un arbre gigantesque grimé en maison. Les pièces y était taillée, chose théoriquement impossible sans causer la mort de l’arbre mais à Gloutoniskaïa la magie rendait ces illogismes possibles. Un serveur propre sur lui les entraina jusqu’à une table située près d’une petite cascade à la mélodie apaisante et les y abandonna en compagnie de trois menus. Aucun des plats qui y étaient annotés n’évoquait quelque chose pour Dakota qui plissa les yeux, suspicieuse.

** Et si tu te mettais à avoir peur d’être allergique à l’un de ces aliments étranges ? Ou que le marchand de sable ait envoyé quelqu’un mettre du poison dans les plats ? Ou que…**

Légèrement plus pâle, elle reposa son menu sur la table et commença à se lever.

- Ce n’était pas une bonne idée. Je n’ai même pas vraiment faim.

Le regard de cocker que lui lança Selene lui tira un profond soupir d’agacement et de dépit mêlé et elle se rassit à contrecœur, enfouissant son menton dans la paume de sa main, coude calé sur la table. Aucune possibilité de s’échapper sans causer une catastrophe politique ou passer pour une sans-cœur égoïste. C’était vraiment fa-ti-guant. Elle tira finalement son ticket lui permettant un repas gratuit de sa poche et le détailla en soupirant. Au moins avec le menu de noël imposé elle n’aurait pas à se creuser la tête pour trouver le plat le moins risqué, mais ça n’apaisait en rien sa crainte viscérale et – elle le savait bien – infondée.

- Va pour un menu de noël alors…
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James Brooks

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Fév - 18:23

Dormir avec elles ? Pourquoi pas ! Après tout ça ne le gênait pas de dormir avec des filles, choses relativement différentes quand il s'agissait de dormir avec un mec. Il suffisait de se rappeler de toute l'histoire qu'il avait faite à propos d'être dans le même de Jake. Comment allait les autres garçons d'ailleurs ? Il ne savait même plus où se trouvait le bar alors il ne pouvait pas aller vérifier. L'adolescent en parlerait à ses deux amies tout à l'heure.

- Ca me va !

Sélène vint les rejoindre et proposa d'aller manger au restaurant pour fêter l'acte héroïque de Dakota. James était tout à fait partant et puis il avait faim, le sandwich de tout à l'heure ayant été depuis longtemps digéré. Cependant la blondinette ne semblait pas partante sur l’argument que ce n'était pas grâce à elle mais à ses serpents.

- Ca revient au même c'est toi qui commande ta méduse nan ? Allez quoi !

En plus cela faisait longtemps que l'adolescent n'avait pas manger dans un lieu collectif, qui plus est partagé un repas avec des amis. Sélène aussi insista avant de s'excuser de l'effet de son pouvoir d'épouvantail. Bah personne ne contrôlait totalement ce genre de chose, il suffisait de voir James pour le savoir. La rouquine n'avait pas volontairement agité les oiseaux et fait fuir Dakota tout comme lui de se transformer en poupée et d'être attractif apparemment.

- T'en fais pas Sélène, on t'en veux absolument pas

James lui fit un tendre sourire amicale puis le trio arriva dans un petit restaurant étrange où la structure était basé sur celle d'un arbre et même le mobilier était taillé à partir de ça. L'adolescent en resta stupéfait regardant avec émerveillement la chose et c'est à peine si il ne manque pas sa chaise pour s'asseoir à la leur table.
Il revint sur terre lorsque Dakota déclara que c'était une mauvaise idée. Elle avait peur d'être empoisonné ?

- Si ça peut te rassurer je gouterai ton plat !

Lui suggéra t-il avant de prendre la carte pour regarder ce qu'il proposait. Aucun nom ne lui évoquait quelque chose qui pourrait s’apparenter à la nourriture de leur monde et il n'avait pas envie de se retrouver devant quelque chose qui n'aimerait pas en ayant payer. L'argent fallait pas le dépenser à tout va c'était sacré. En voyant Dakota extirper un ticket restaurant James se rappela en avoir reçu un aussi de la part du calendrier et suivit son amie dans sa démarche.

- Bon bah je vais prendre la même chose ! Et toi Sélène tu tentes l'aventure ou bien tu prend un menu Noël ?
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Selene Nymphadora

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Fév - 22:47

Rien n’aurait pu aller mieux : on ne lui en voulait pas pour la manifestation désastreuse de son pouvoir, et même si Dakota se montrait bien moins enthousiaste que James, l’idée du restaurant fut acceptée. Un sourire illumina alors le visage de la rouquine qui se remit en marche, sa poitrine allégée de son dernier poids. Le restaurant charmant sur lequel ils jetèrent leur dévolu, creusé à même le tronc d’un arbre gigantesque, fit danser des étincelles dans les yeux de la toquée.

C’était un véritable rêve de pouvoir diner dans cet établissement, et cela faisait partie des raisons pour lesquels elle appréciait de plus en plus la facette qu’elle découvrait de Dreamland. Les souvenirs noirs de son trajet avec Liam étaient refoulés, dissous par la positivité inconsciente soufflée par ses amis empaillés dans un coin de sa tête. Comme si elle était capable d’encaisser tous les malheurs du monde, sa personnalité rafistolée plusieurs fois survivait, encore et encore, recollée par la folie. La mélodie de la cascade auprès de laquelle ils étaient installés la captivait, mais lorsque le psychotique lui demanda de façon enjouée si elle voulait profiter de son repas de Noël, elle hocha de la tête en souriant :

- Oui, oui, je vais pas rater l’occasion !

Un serveur accompagné d’un petit boursouflet posé sur ton épaule se présenta aux adolescentes, suivi par un calepin magique et une longue plume qui flottait gracieusement dans son sillage, prêts à l’emploi. Il s’adressa avec politesse à ses clients, un sourire commercial ayant pourtant l’air si naturel que le charme qui s’en détachait était saisissant. A tous les coups, le personnel utilisait des sortilèges d’apparence pour paraitre le plus agréable possible, mais Selene ne pensa pas du tout à ce genre de stratagème. Toutefois, la commande fut vite réglée : trois menus de Noël, comprenant un diner entier.

Succédant au serveur qui avait laissé le rose aux joues de la rouquine, un visiteur surprise lui tapota timidement sur l’épaule. Elle sursauta et en levant ses yeux noisette, vira carrément au rouge en s’apercevant de qui il s’agissait : ni plus ni moins que le garçon qui lui avait donné son numéro dans la matinée, en visite dans la boutique. On disait que le monde était petit, mais Gloutoniskaïa semblait l’être également. Gênée, la galloise passa une main dans ses cheveux flamboyant en abaissant son regard.

- Oh…
- Tu te souviens de moi au moins ?!
- Oui, oui, assura la jeune fille, tu… tu étais venu à l’animalerie, c’est ça ?
- C’est ça ! confirma le dreamlandien en adressa un sourire poli à Dakota, qu’il avait reconnu et à James, à qui il jeta un bref regard inquiet. Tu as gardé mon numéro ?
- Euh, je…

Elle n’osait pas répondre « oui » devant la phobophobe, encore moins avouer qu’il était justement dans sa poche actuellement, mais heureusement, elle fut sauvé par une voix qui appela le dénommé Merlin. Sa mère tout simplement, qui lui demandait de les suivre pour s’installer à un étage supérieur. Le concerné lui adressa un signe et s’éloigna en disant :

- A la prochaine j’espère… comment tu t’appelles ?
- Selene, répondit la toquée dans un souffle, sans y réfléchir.

Elle ne put expirer longuement que lorsqu’il eu disparu de son champ de vision, comme un ballon qui se dégonflait. Son cœur battait à cent à l’heure, et quand elle tourna vers ses amis, cramoisie, ce n’était pas l’envie de disparaitre sous la table qui manquait. Elle n’arrivait pas à comprendre ; elle était déjà timide de nature, mais n'avait en plus pas l’habitude de se faire accoster pour des choses aussi basique à Dreamland peut-être. Jusque là, on avait surtout voulu la tuer, l’enlever, l’exploiter ou l’embaucher. C’était le moment rêvé pour que le serveur apporte les entrées, histoire qu’une diversion fasse oublier son teint écarlate, mais ce dernier ne se présenta pas. En dernier recourt, la galloise se tourna vers le psychotique d’un brusque mouvement de tête, rejetant dans son dos une partie de sa chevelure rousse.

- Au fait… tu faisais quoi avant de nous trouver ?
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Fév - 22:01

Goûter ses plats ? Mais c’était absurde ! Dakota haussa un sourcil devant une proposition aussi aberrante. Il était pourtant évident que si elle pouvait avoir peur d’avoir peur pour sa vie, il en était de même pour celle de son seul véritable ami. A choisir elle aurait plus volontiers sacrifié n’importe qui dans cette salle à commencer par le serveur, le joueur de piano qui venait de s’installer devant son instrument ou mieux encore, cette gamine imbuvable qui pleurait pour avoir un deuxième jus de fruit à la table adjacente. Le mieux était encore de se taire et de garder ça pour elle car de toutes évidences Selene n’était pas encore habituée à son schéma de pensée.

D’ailleurs la rouquine venait de se faire de nouveau aborder par l’un des adolescents de la veille qui lui demanda si elle avait bien gardé son numéro. Si la question en elle-même trahissait le mensonge que lui avait servi sa camarade ce jour-là, le rouge aux joues acheva d’avouer son « crime ». Et sa tentative de diversion ? Elle ne fit que l’enfoncer un peu plus dans l’océan de mépris amusé qui suintait littéralement du regard de la phobophobe.

- Alors comme ça tu avais refusé son numéro hein ? On dirait pas pourtant. Je ne te savais pas si entreprenante…

Se saisissant du verre que le serveur venait de déposer devant elle, Dak’ fit tournoyer les glaçons d’un mouvement lent du poignet pour les faire tinter contre le verre, sans jamais quitter des yeux la toquée passablement gênée. Le regard de scientifique de la surdouée la détaillait comme s’il s’était agi d’une bestiole à disséquer, chose qui devait avoir à peu près tous les effets sauf celui de mettre à l’aise sa camarade. Mais après tout ce n’était pas comme si c’était ce qu’elle recherchait. Selene ne pouvait s’en prendre qu’à elle si elle n’assumait pas ses amourettes mièvres et superficielles avec tous les garçons de passage.

- D’abord James, puis ce mec… qui sera le prochain ? elle marqua une pause avant d’ajouter avec une parodie de sourire, Je rigole voyons.

Ses yeux glacials s’étaient étrécis de manière significative alors qu’elle portait son verre à ses lèvres pour y boire une petite gorgée, grimacer d’appréhension puis soupirer de soulagement en constatant qu’elle ne tombait pas raide morte et agitée de spasmes. Après une seconde gorgée elle reposa son verre sur la table et consentit enfin à retirer son diadème. Aussitôt les serpents redevinrent une longue chevelure blonde parsemée de mèches roses délavées qui retomba paresseusement sur ses épaules. Dakota se sentait nue, mais il fallait avouer que garder cette chose éternellement sur le crâne attirait les regards ce qui revenait plus à mettre sa sécurité en péril qu’à la préserver.

L’artefact sur les genoux, elle profita du malaise laissé par sa remarque « humoristique » pour se reposer l’esprit en silence. Aaaaaah… le silence, cette bénédiction qu’on lui refusait obstinément à chacun de ses voyages à Dreamland. Il fallait parler de soi, des autres, du passé et du futur, de plans de guerre et d’autres sur la comète, mais tout se résumait au final à une montagne d’inepties ne menant à rien. Silence, doux silence, elle en aurait fait une ode si seulement cette idiote de peste de la table d’à côté voulait bien la fermer deux minutes. Mais que faisaient ses parents bon sang ?! Ils l’avaient bercé trop près du mur quand elle était bébé ?

L’adolescente fusilla la gamine du regard avant de baisser les yeux sur l’entrée qu’on venait de déposer devant elle. Ca avait l’air plutôt correct, pas mal du tout même pour un « restaurant du peuple ». Dans tous les cas ça ne pouvait qu’être meilleur que ses biscottes. Dak’ interrogea alors son estomac qui annonça consentir à avaler quelque chose et elle planta sa fourchette pour goûter une bouchée.

- Ouais… ça va, jugea-t-elle avec un masque inexpressif, Mais revenons-en à nos moutons : où sont les autres ? Non pas que je m’inquiète pour eux, du tout même, mais c’est toujours bon de s’assurer que l’on ne risque pas de mourir dans d’atroces souffrances à l’instar d’anciens « camarades ».

Les guillemets en étaient presque audible, mais elle s’en fichait bien. Elle tira de son petit porte-monnaie deux pièces traceuses et en déposa une devant chacun de ses camarades qui ne connaissaient pas l’utilité des babioles. Les dollars américains brillaient à la lueur des boursouflets, comme des clins d’œil nostalgiques du monde réel.

- Au fait voilà pour vous. Ce sont des porte-bonheurs. J’aimerais que vous les gardiez sur vous, vraiment.

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Fév - 20:38

Sélène comptait aussi prendre un menu Noël. Bon et bien il se contenterait de regarder les autre tales pour voir à quoi ressemblerait la nourriture. James aurait très bien pu commander pour lui même mais comme dit précédemment mieux valait un truc gratos et qui nous plairais peut être pas que de payer.
Le serveur vint demander leur commande et l'adolescent du se contenir de ne pas le fixer tellement il était sexy. Ce n'était pas très poli de regarder les gens comme ça et puis bon il se serait fait cramer. Alors quand l'homme partie ce fut en quelque sorte un soulagement. mais la rouquine n'en avait pas finie car un adolescent assez mignon vint lui tapoter l'épaule. Apparemment ils se connaissaient et son amie avait même son numéro de téléphone. Ca marchait leur portable ici au moins ? Dans ses souvenirs cela n'avait pas été le cas...
James sourit à leur invité surprise bien que ce dernier le regardait avec un air étrange mais il du partir rapidement car sa mère l'attendait.
Alors que James allait lui demander qui c'était il fut devancé par Sélène qui posa une question la première.

- Bah...

Loupé car cette fois ci ce fut Dakota qui le coupa, apparemment contre le fait que ce garçon approcha l'adolescente. Bah pourquoi donc ? Il ne comprit pas non plus pourquoi elle citait son nom ni en quoi c'était drôle. Si Sélène avait trouvé un garçon qui lui plaisait et que c'était réciproque il ne voyait pas où était le soucis. Mais bon le mot "amour" ne devait pas être dans le vocabulaire de la blondinette vue son caractère et le lien avec ses parents. C'était quand même triste...

- Bah laisse là elle est assez grande pour se faire des amis...!

James sourit à Sélène pour l'encourager à faire plus connaissance avec le garçon inconnu. Même si ils venaient d'un monde différent bah fallait en profiter. Bref...revenir à nos moutons comme venait de le dire Dakota. Il n'avait même pas répondu à la question de Sélène d'avant, cela dit il pouvait faire deux en un.

- Et bien ils sont en train de travailler dans un bar qui s’appelle je ne sais plus comment...J'y travaille aussi et quand je suis sortie prendre ma pause...je ne sais pas comment je me suis retrouvé assis sur un banc totalement perdu avec toutes mes affaires...


C'était vraiment un gros mystère cette affaire pour James qui ne voyait vraiment pas la solution. Dakota posa devant chacun d'eux une pièce, un porte bonheur apparemment. Premier cadeau de la part de la blondinette.

- Oh Fallait pas !

James faillit lui faire un gros bisou sur la joue, s'était un peu redressé avant de se raviser se rappelant qu'elle n'était pas du genre câlin. Il se contenta donc de lui faire un grand sourire remplit de joie avant de ranger son cadeau dans sa poche.

- Merci !

Bon allez maintenant il fallait manger car son ventre commençait à montrer son mécontentement. James s'empara donc de sa fourchette et lança un " Bon appétit" avant de s'attaquer à son entrée. Il mâchouilla, ma foi ce n'était pas dégoutant.

- C'est bon...!
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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Fév - 0:42

Dakota empêcha James de répondre pour faire à la rouquine des reproches qui suintaient le mépris. L’effet glacial eut tôt fait de faire les rougeurs quitter le visage de Selene, pour ne lui laisser que son air incompréhensif. La citation du psychotique dans les suppositions vaseuses la fit sursauter, pâlir et détourner les yeux, sans plus oser regarder aucun de ses « amis ». Qu’avait-elle fait pour se faire critiquer de la sorte ? Est-ce que c’était mal de conserver le numéro d’un garçon qui l’avait accosté ? Un peu maladroitement, certes, mais il n’avait pas l’air mauvais, si ? C’était de la méchanceté gratuite ce que lui faisait la phobophobe en sous-entendant une plaisanterie, et la galloise accueillit le soutien du membre masculin de leur trio avec un sourire douloureux.

- Merci…, souffla-t-elle si bas qu’aucun des deux ne l’avait entendu.

On lui avait apporté une boisson et une entrée, mais après les attaques de la benjamine, elle n’avait plus faim. Il avait suffit de pas grand-chose pour lui cacher sa soirée, et la blondinette s’était arrangée pour réussir avec brio. « Pourquoi ? », cette unique question refusait de délaisser ses neurones, parce que si elle pouvait admettre que Dakota ne soit pas une bavarde et préférait le mutisme aux longues confessions, une amitié ne pouvait pas souffrir de pics gratuits, n’est-ce pas ? Selene n’avait pas l’impression de courir les garçons, pas du tout, et à ce titre, les remarques de sa comparse étaient injustifiées.

En attrapant l’une des pièces censée être un porte-bonheur pour la glisser dans sa poche, elle marmonna « c’est pas sympa », mais une fois encore, on ne l’avait pas entendu. James informa que leurs anciens camarades travaillaient dans un bar et que lui-même était censé y être employé, mais qu’il s’était perdu. Si c’était la vérité, son contrat avec du être rompu, parce qu’il s’était absenté toute une après-midi, mais la rouquine n’en dit rien. Non, alors que le psychotique s’extasiait sur le goût de son entrée, la galloise osa prendre son inspiration pour répéter plus fort :

- Ce n’est pas sympa…

Ça y est, elle avait attiré l’attention, elle ne pouvait plus reculer. Les yeux baissés sur son plat pourtant appétissant – bien qu’inconnu de répertoire –, l’adolescente se décida à dire ce qu’elle avait sur le cœur et qu’il lui était impossible à retenir sans que ça ne se voit :

- Ce n’est pas sympa de te moquer de moi comme ça Dakota… j’ai rien fait d’anormal, j’ai rien fait de déplacé non plus. Y’a juste un garçon, qui n’a pas l’air très méchant en plus, qui m’a laissé son numéro. Je ne l’ai même pas rappelé, et c’est un hasard qu’il soit ici… je vois pas en quoi j’ai mérité que tu me critiques ou me juges. Si tu n’aimes pas parler, dans ces moments là, tu n’as qu’à te taire.

Selene retint sa respiration, comme si ne plus ouvrir la bouche retiendrait en suspend les mots qu’elle venait de lâcher, mais il était trop tard. La tête légèrement rentrée dans ses épaules, comme une enfant qui attend le verdict de sa punition, elle leva un regard triste vers James et se leva soudainement de sa chaise. Ses doigts grattaient nerveusement ses pouces, elle se mordillait les lèvres.

- J’vais aux toilettes, s’excusa-t-elle avant de s’éclipser en suivant des indications lumineuses.

Bouleversée, elle avait faillit renverser deux serveurs pendant sa quête, mais se refusa à laisser des larmes quitter ses yeux avant d’être enfermée dans une cabine. Tout était nickel, nettoyé régulièrement par la magie, et une douce odeur florale flottait dans ses airs. Après avoir baissé la lunette pour s’assoir dessus, la galloise enfouit sa tête dans ses mains où enfin, ses larmes ruisselèrent silencieusement. Comme toujours depuis qu'elle était revenue, son épouvantable-ami se manifesta, à l’étroit certes, mais présent pour la réconforter. L’envie de se décharger en dessinant s’évapora alors qu’elle enlaçait soudainement le corps de paille, qui lui susurra des paroles réconfortantes.

Finalement, même la vie la plus banale à Dreamland avait ses moments difficiles, et heureusement que son complice d’enfance était là, lui, parce qu’elle ne trouvait personne pour le remplacer. A la fois, elle sentait qu’elle avait bien fait de dire ce qu’elle pensait à Dakota pour ce coup mais en même temps, elle avait peur qu’elle ne l’abandonne, seule, et qu’elle se retrouve kidnappée par un Liam quelque part. Et puis, elle n’avait pas envie de quitter James non plus. Il était gentil avec elle lui… qu’est-ce qu’il y avait de mal à trouver quelqu’un gentil ? Ce type de personne était tellement rare dans le monde des rêves.

- Tu ne pourras pas manger si tu n’y retournes pas, lui dit son épouvantail alors qu’elle ne pleurait plus depuis une ou deux minutes, mais se contentait de fixer le vide, perdue dans ses pensées.
- Je sais, je sais…, répondit simplement la rouquine.

Apaisée, elle se remit debout et offrit une nouvelle étreinte à son pouvoir, jusqu’à ce qu’il disparaisse en fait. Elle consentit alors à sortir de sa cabine pour se passer de l’eau sur le visage et se rendre plus présentable pour revenir auprès de ses comparses. Juste avant de quitter les toilettes, elle ne put s’empêcher de recueillir un peu du savon pailleté sur le bout d'un index pour tracer le visage d’un épouvantail sur le carrelage blanc du lavabo. La magie fit rapidement disparaitre son œuvre, mais elle avait fait effet : Selene avait retrouvé son sourire, même teinté de tristesse. Elle put donc rejoindre sa table, juste à temps pour demander qu’on ne lui enlève pas son entrée afin qu’elle puisse la manger, malgré son retard.
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Dakota Earnshow

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Maladie mentale : Phobophobie

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Fév - 19:52

Ce n’était pas « sympa » ? Dakota haussa un sourcil. C’était définitivement l’argument le plus pitoyable qu’on lui avait exposé, loin devant la petite Samantha en maternelle qui avait dit avoir fait mourir étouffé leur pauvre canari blessé sans faire exprès en l’enfermant dans une boite hermétique remplie de coton mais qu’elle voulait juste « qu’il ait bien chaud ». La phobophobe ne savait pas ce qui était le pire entre son discours pathétique et sa fuite vers les toilettes, les yeux brillants, telle une héroïne de roman. Cette fille avait définitivement le don de se victimiser. Et dire que James avait pris sa défense…

Mais son meilleur ami au moins s’était réjoui de son prétendu cadeau. Même si cette histoire de porte-bonheur n’était qu’un mensonge en vue de les tracer si jamais elle les perdait de vue, la joie de son camarade était contagieuse et aurait pu se propager jusque la gamine si seulement elle n’était pas si profondément agacée par le comportement lâche de la rouquine. Profitant de l’absence de cette dernière elle héla d’ailleurs le serveur pour lui demander d’empaqueter son repas car finalement elle allait le consommer ailleurs. L’employé tenta –en vain- de lui faire comprendre que ce n’était pas possible mais finit par céder devant l’insistance de la surdouée, après quoi il s’éclipsa avec l’entrée que Dakota n’avait pas encore touché.

Et elle attendit. Calmement et en silence, comme un chat guettant sa proie devant un trou de souris, les yeux légèrement plissés. Lorsque la chevelure flamboyante de Selene se rapprocha, Dak’ croisa les bras et se cala au fond de son siège, sa langue acérée déjà prête. Elle avait eu tout le loisir de réfléchir à ce qu’elle comptait lui dire avant de quitter le restaurant, d’ailleurs le serveur revenait déjà avec une série de boites en plastiques contenant le repas de la blondinette.

- Dis-moi Selene… qu’est-ce que tu ne comprends pas dans l’expression « je rigole voyons » ? demanda-t-elle posément à peine l’adolescente se fut assise, Tu veux que je te dise ? Si mes taquineries te blessent autant, c’est parce que tu sais qu’il y a plus qu’un fond de vérité, et je n’ai pas à subir ton refus te voir la réalité en face. Je ne t’insultais pas, c’était juste une constatation comme une autre qui me semblait somme toute comique. A part insinuer que tu étais un cœur d’artichaut comme la quasi-totalité des filles de ton âge je n’ai rien fait. Et rien de mal. Alors si tu veux bouder, pleurer, ou te plaindre évite de le faire à mes dépends. Il est hors de question que tu me fasses passer pour le grand méchant loup de ton conte de fée.

Après cette référence à l’amour de la toquée pour les histoires enfantines, Dakota se leva et emporta ses boites sous le bras. Son ton glacial avait gelé sur place ses camarades et le temps qu’ils réagissent elle avait déjà disparu de la terrasse du restaurant.

Une fois seule, l’adolescente ne s’arrêta que lorsqu’elle fut sure que personne ne l’avait suivi. Elle se trouvait devant une sorte de parc d’attraction magique qui lui fournissait de par sa fréquentation, ses lumières aveuglantes et ses bruits assourdissants une cachette parfaite. Il n’y eu plus alors qu’à trouver un endroit sans trop de passage pour s’asseoir et ruminer en paix. Ce fut un banc derrière la maison hanté qui eut cet honneur, clin d’œil involontaire à Sydney et ses habituels exils. Malgré la foule qui envahissait ce lieu de loisir, Dakota se sentait plus seule et incomprise que jamais, mais ce n’était pas le pire.

Le pire était qu’elle avait passé ces deux derniers jours à faire efforts sur efforts pour plaire à cette idiote caractérielle totalement incapable de voir la vérité en face ! Tant de mauvaise foi et d’immaturité lui nouait l’estomac et lui coupait le peu d’appétit qu’elle avait. Son regard de glacier tomba sur ses barquettes pleine et ses doigts se serrèrent compulsivement dessus jusqu’à lui faire mal.

- Pour « fêter mon héroïsme » hein ? Pour me faire chier oui, siffla-t-elle, la commissure de ses lèvres agitée de tics nerveux.

Sociabilisez-vous, sociabilisez-vous qu’ils disaient… et pour quoi ? Pour que ça vous retombe dessus. La belle affaire ! La prochaine fois elle s’abstiendrait tout simplement. Comme pour renforcer sa carapace de solitude, Dakota enfila de nouveau sa couronne qui forma aussitôt une barrière reptilienne entre le monde et elle. La phobophobe ramena alors ses genoux contre son corps frêle et y posa la tête pour fermer les yeux. Dans cette obscurité écailleuse et sifflante, elle se sentait presque en sécurité. Presque.

Car incapable de comprendre qu’elle creusait elle-même un fossé entre les autres et elle, dans un coin de son cœur persistait, pernicieuse, la peur d’avoir peur de rester seule pour toujours.
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Roy Gunther

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Maladie mentale : Aquaphobie

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Fév - 9:29

A l’affût du moindre abri pour passer la nuit, l'estomac de Roy gargouilla de plus belle tandis qu'il passait devant les fenêtres illuminées des salles à manger. Le jeune affamé soupira. Il fallait qu'il trouve à manger. Il regarda autour de lui, avisa un arbre violet. Dans la tête du jeune homme, une seule question : Comestible ou non comestible ?

Il se rapprocha donc de l'imposant végétal et cueilli une de ses feuilles. L'idée même de manger se qui servait de "bouche" à l'arbre lui arracha un petit rire crispé. Sa mâchoire inférieur se baissa pour laisser libre l'entrée à la cavité buccale. La maigre pitance s'engouffra dans l'obscurité humide tandis que les dents vinrent couper net un morceau de la feuille. Frais, pas vraiment sec mais... amer ! Roy recracha tout. Non décidément retourner au stade herbivore ne lui réussissait pas. Il fallait continuer à chercher une quelconque pitance pour un ventre capricieux et surtout vide. L'aquaphobe continua sa route autour de la ville. Un peu plus loin, il entendait des rires, de la musique, des cris. Un peu plus loin, il apercevait de la lumières. Que l'on soit de ce monde ou de l'autre, tout cela reste inévitablement synonyme de parc d'attraction ou de fêtes foraines. Ce n'est pas tant les animations qui l'attirèrent vers ce lieu mais plutôt les inévitables oublis de nourritures sur les bancs isolés. Ces mêmes bancs sur lesquels les amants se séparent de la foule pour vivre leur histoires en toutes intimités et, plongé dans les affres des sentiments trop grands pour eux, ils finissent par oublier leurs affaires. Voilà à quoi pensait Roy.

D'un pas un peu plus alerte, il pénétra dans le monde de la fête. Il y avait toutes sortes d'attraction. Pour les petits : manèges enchantés (Roy retint un rire en repensant à un film similaire), pêches aux "canards" (enfin c'est ce qui se rapprochait le plus dans l'esprit du jeune aquaphobe qui passa rapidement son chemin). Pour les adolescent en quêtes d’adrénaline, la seule drogue naturelle de leur jeune age : manèges à sensation, tir à "la baguette", les indémodables machines à sous, enfin à Rubz. et pour les plus vieux, ils ne restaient plus qu'à accompagner leurs joyeux bambins.

Furetant par-ci, par-là il découvrit les merveilles de la magie que les habitant de ce monde utilisaient plus que fréquemment. Des feux d'artifices éclairaient parfois le ciel. Au détour de la maison hantée, un énorme jet rouge parcouru le ciel avant d'éclater en milliers de lucioles qui s'évanouirent lentement. En suivant la chute d'une de ces lumières, Roy aperçut une tête connu. l'une des jeunes filles de l'animalerie était assise. La voyant se replier sur elle-même, le cerveau de l'étudiant fut traversé par de nombreuses questions. Mais le pire de tout est qu'il ne savait pas ce qu'il devait faire. Ils ne se connaissaient pas et pourtant ils avaient envie de l'aider. Un pressentiment...


"Mademoiselle... Un problème ?"


Mais qu'est-ce qu'il faisait ? Bien sur qu'elle avait un problème, sombre imbécile ! Et comment avait-il fait pour être debout devant elle alors qu'il ne se connaisse ne d’Ève ne d'Adam ??? ... Au point ou il en est...


"Puis-je m’asseoir à vos côtés quelques instants ?"
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James Brooks

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Maladie mentale : Trouble dissociatif de la personnalité

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Fév - 20:09

Il avait semblé à James que Sélène avait dit quelque chose mais peut être était ce son imagination qui lui jouait des tours. Il eut sa réponse lorsque quelques secondes plus tard elle le dit plus fort. Pas besoin de précision pour savoir que ses propos s'adressait à Dakota, à moins que James ai loupé un épisode encore une fois sans être au courant...La rouquine avait besoin de se libérer et c'est ce qu'elle fit, se justifiant par rapport au garçon.
Lorsque l'adolescent croisa le regard triste de la voyageuse il eut de la peine pour elle et une envie de se joindre à elle dans les toilettes pour la consoler. C'était ce que faisait des amis non ? Mais il lui semblait inapproprié de squatter les toilettes des filles et le regard de Dakota en disait long si jamais il faisait quelque chose.
James avait déjà commis beaucoup d'erreurs qui avait failli lui faire perdre son amitié, il n'avait pas envie que cela arrive vraiment et puis Sélène devait avoir envie d'être seule.
Il resta donc là avec la blondinette qui décida de manger son repas dehors, obligeant le serveur à se mettre aux niveaux des exigences de sa cliente, qui n'était même pas adulte. C'était ça que James admirait chez Dakota et en même temps l'attristait. Ce charisme et cette autorité qu'elle dégageait sous ses traits enfantins alors que normalement elle devrait se comporter comme quelqu'un de son âge.

Sélène revint enfin et James pria pour que la blondinette ne dise rien...mais c'était peine perdue. Elle se lâcha bien contre la rouquine, prit ses boîtes et laissa les deux voyageurs sur le cul. L'une parce que c'était quand même méchant ce qu'elle venait de lui balancer et l'autre bah parce que ça se faisait pas de dire des trucs pareils. James finit par reprendre ses esprits et regarda sa voisine d'un air inquiet alors que dans sa tête il se demandait quoi faire. Un câlin ? Un bisou ? Un mot gentil ?

- L'écoute pas, tu es très bien comme tu es !

James lui fit un sourire encourageant en espérant qu'elle n'éclate pas en larmes parce que sinon lui aussi il allait se mettre à pleurer et ils auraient pas l'air con tiens.

-...On finit de manger ou on s'en va...?

James n'avait plus très faim ce petit conflit lui ayant coupé l’appétit et aussi il n'aimait pas savoir Dakota toute seule dehors. Et si il lui arrivait quelque chose ?
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Selene Nymphadora

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Maladie mentale : TOC des épouvantails

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MessageSujet: Re: Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure   Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Fév - 23:24

Fallait s’y attendre : à peine fut-elle revenue à sa table que la phobophobe l’incendiait, essayant de retourner à son avantage les reproches qui lui avaient été faites. Selene ne la regardait pas, triturant son entrée un long moment avant d’en tirer une bouchée sans grande conviction. Même si les épouvantails l’avaient regonflée à bloc – suffisamment pour qu’elle endure la diatribe glacée de Dakota – l’appétit tardait à revenir. Elle ne voulait plus ni manger, ni répondre en réalité. Qu’elle soit un cœur d’artichaut n’était pas une nouveauté, ses amies du monde réel le lui avait souvent dit, mais rien ne justifiait qu’on puisse la « taquiner » en insinuant qu’elle était une fille facile. Parce que c’est ce qu’elle avait compris en fait, et si la blondinette ne pensait pas si mal, elle avait qu’à apprendre à communiquer correctement.

Fermée dans sa mine boudeuse, le départ de la benjamine ne la fit pas lever ses yeux noisette, même si son cœur se serrait un petit peu. Et après ? James allait la suivre en la couvrant de reproches lui aussi ? Ça se voyait qu’il la préférait de toute façon. Contre toute attente, la voix de ce dernier lui parvint pour l’encourager et lui dire qu’elle était très bien comme elle était. Surprise par ce compliment inattendu, la toquée rougie légèrement en relevant son regard vers le psychotique et voir son grand sourire. Son cœur battit un peu plus fort dans sa poitrine douloureuse ; il était tellement gentil lui.

La question de James mit en évidence le malaise qui l’avait gagné également. La rouquine détourna les yeux, baladant toujours sa fourchette dans son assiette sans trop vouloir y toucher. Dans la question du psychotique, elle avait cru percevoir quelque chose qui voulait dire « on va la retrouver » et, même si elle n’avait pas trop envie de revoir la blondinette tout de suite, il fallait reconnaitre que l’ambiance lourde de la dispute devenait étouffante.

- On peut y aller mais… Gloutoniskaïa est grand… on ne sait pas du tout où elle est partie, et si on se perd, on aura l’air bien bête…

Et puis, si jamais ils se perdaient et que la phobophobe trouvait assez de bonté de cœur pour aller les retrouver, elle les traiterait d’idiots, non ? Dakota avait prouvé à maintes reprises qu’elle savait se défendre, surtout depuis qu’elle avait acheté le diadème qui lui faisait une tête de gorgone. Rien ne pressait dans l’immédiat, n’est-ce pas ? Il suffisait de l’attendre à un endroit où elle risquait sûrement de revenir.

- Je veux dire… on pourrait sortir… et si on la voit pas dans le coin, rentrer à l’auberge où on a passé la nuit hier. Elle y reviendra forcément… et peut-être que c’est là-bas qu’elle est allée ?!

Forte de cette idée, un sourire illumina le visage triste de la toquée, qui fit signe à un serveur d’approcher. Pour la seconde fois, la faveur d’empaqueter le repas fût demandée, et l’adolescente eut gain de cause grâce à sa ribambelle d’excuses et sa timidité navrante. Elle réussit même à faire en sorte que son ami ait aussi droit à son menu de Noël « à emporter », ce serait bête d’avoir gâché un ticket de restaurant gratuit.

Comment faire passer une soirée censée être amusante à quelque chose de déprimant en moins de quelques minutes. La rouquine s’en voulait, parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était de sa faute : elle aurait mieux fait de rembarrer Merlin ? De jeter son numéro ? De ne rien répondre à Dakota ? Pourtant, il ne lui avait pas semblé faire quelque chose de mal.

Dehors, bien que le soleil disparaisse pratiquement à l’horizon, il faisait toujours une température agréable, gorgée de parfums diverse doux et mélancolique. Pas de trace de la phobophobe dans les environs, la galloise prit donc le chemin de l’auberge de la Licorne. Pendant toute la route, qui parut incroyablement longue à Selene, elle marcha aux cotés de James, silencieuse, ses yeux ternes perdus dans l’horizon ne se tournant que pour voler discrètement l’image du profil du jeune garçon de temps à autre. Devait-elle parler ? Devait-elle se taire ? Avec les insinuations de Dakota à table, malgré la gentillesse du psychotique, elle avait peur qu’il pense qu’elle essaye de le draguer, ce n’était pas vrai ! Ce doute finit par la ronger tant et si bien qu’un besoin de faire apparaître l’un de ses amis se fit sentir.

S’arrêtant pour fouiller rapidement dans sa hotte, la toquée en sortit son carnet et son crayon pour griffonner tout en continuant d’avancer. Exercice périlleux certes, qui ne jouait pas en la faveur de ses dons artistiques moyens, mais l’apparition du premier épouvantail diffusa en elle une vague de soulagement qui – par l’action de son pouvoir – contamina également son camarade.

- On arrive, déclara-t-elle une fois le bâtiment de l’auberge en vue, c’est là !

A l’entrée, la femme qui avait accueillit les adolescentes la veille était à son poste, dégageant la même chaleur conviviale.

- Bonsoir et re-bienvenue ! Vous désirez la même chambre qu'hier ? demanda-t-elle en reconnaissant la rouquine.
- Oui mais… vous n’auriez pas vu mon amie ? La petite blonde qui était avec moi.

C’est en parlant que Selene se souvint que la veille, la surdouée portait déjà sa coiffe de reptiles lorsqu’elles étaient venues trouver refuge, et donc que sa couleur de cheveux ne devait pas avoir marqué la tenancière, mais celle-ci lui faisait déjà non de la tête en s’excusant. La galloise se tourna alors vers James pour lui demander :

- On monte déjà ou on l’attend ici ? Si on voit qu’elle ne revient pas dans la nuit, on ira la chercher, d’accord ? ajouta-t-elle pour assurer à son ami qu’elle ne cherchait pas à abandonner Dakota.
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Avoir le monde contre soi n'est pas une sinécure
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