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| Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) | |
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Diane Hargreaves
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| Sujet: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mar 19 Jan - 18:17 | |
| Provient de : Sur les eaux de l'esclavage. Elles étaient d’accord. Diane put donc reporter son attention sur la ville qui se déroulait devant elle. Les bâtiments respiraient le luxe et le showbizz, flanqués de pancartes étincelantes, de grandes fenêtres, de devantures dorées. Les affiches grandeur nature d’effigie diverses se disputaient l’attention, depuis les arrêts de bus jusqu’aux plus hautes façades. D’ailleurs sur l’une elle, à l’entrée d’un cinéma, les visages éprouvés de Melena, Elie et Ace. Les gardiens de Freedoom avait tenu parole, les mésaventures des trois voyageurs étaient devenues un chef d’œuvre du 7è art. Dans les rues, il était fréquent de voir des individus arborant de grandes lunettes de soleil, encadrées de trois ou quatre gardes du corps, suivis par des hordes de paparazzis et de fans. En vérité, Diane et Fanny faisaient assez pouilleuses dans cet environnement mais du même coup : tout le monde les ignorait. La blonde faillit perdre une oreille quand un attroupement d’adolescente poussa un hurlement synchronisé à la vue d’un jeune homme à la mèche parfaitement fixée au gel. Son soulagement fut donc lisible sur son visage quand son acolyte dégota enfin un hôtel de gamme moyenne. Après avoir donné son bon pour régler sa chambre, la journaliste frissonnait de découvrir un coin d’intimité. Ok, la chambre n’était pas bien grande, elle se semblait assez oppressée à l’intérieur, mais… ce n’était ni une cage, ni un bateau d’esclavagiste, ni une salle de repos remplie de pirates. C’était l’occasion de se retrouver, redevenir une femme, n’ayant été jusque là qu’une « personne ». Fanny proposa innocemment de la rejoindre dans la douche, non sans se soucier de se déshabiller au milieu de la pièce. Diane sourit, flattée par l’invitation de sa cadette, mais refusa poliment : - Désolé, tu sais bien que moi et les petits espaces…
C’est d’ailleurs pour ça qu’elle préférait les baignoires. C’était suffisamment compliqué comme ça de prendre une douche seule dans une cabine pour devoir partager ce sarcophage. Non pour l’heure, elle ouvrit la fenêtre, laissant entrer dans la chambre le soleil de midi et le parfum de l’air marin. Ça lui rappelait un peu la Californie, ou plutôt les plages de Floride. Elle y était allée, une fois, avec un de ses ex-petits-amis. Un de ceux qui s’étaient enfuits quand elle lui avait dit la vérité mais… qu’importe. Les gémissements de la dermatophile la tirèrent de ses rêveries maussades, l’invitant à sourire à nouveau tandis que le vent faisait danser ses cheveux sales. Finalement, elle parierait que la jeune fille était nymphomane. Ce qui la rendait plus désirable et son pouvoir plus frustrant. Quand la place fut libre, la claustrophobe laissa glisser son regard bleu sur sa complice avant d‘entrer dans la salle de bain. Là commençait le dilemme. L’endroit était vraiment trop petit. La première décision à prendre fut de laisser la porte grande ouverte. Non pas qu’elle s’improvisait exhibitionniste, mais c’était bien la seule solution pour qu’elle ne panique pas. Rassurée par cette ouverture sur l’extérieure, Diane se déshabilla et récupéra sa trousse de toilette. Elle laissa également la porte de la cabine ouverte, s’appliquant à ne pas inonder la salle de bain. L’eau chaude était un délice, le shampoing et le savon des sacrements. Heureusement que personne ne voyait la couleur de l’eau qui s’enfuyait par le siphon. Une fois emmitouflée dans une épaisse serviette, elle envisagea un moment de customiser ses vêtements standards mais abandonna vite l’idée. Ils étaient trop standards et elle n’avait pas les outils pour. La journaliste se contenta donc de sécher ses cheveux, de se brosser les dents, et même d’essayer le fameux parfum « fraîcheur d’hiver » - pas si mal. Après avoir ses devoirs et ses vêtements sales, à l’instar de sa comparse, elle sortit enfin, fraîche. - Je revis ! Commenta-t-elle en retrouvant sa place près de la fenêtre. C’était l’endroit où elle se sentait le plus à l’aise. Elle peut dévorer Fanny des yeux, sans forcément chercher à se cacher. En vérité, la jeune fille n’était pas trop son genre, mais il y avait toujours ce « je ne sais quoi » qui la rendait attirante. Ce qu’elles avaient vécu ensemble. Certains disaient bien que le frisson que l’on ressent en frôlant la mort est un puissant aphrodisiaque, non ? - J’ai la dalle… tu n’as pas envie de chercher un…Pas le temps de finir sa phrase. Entre ses mains était apparu un paquet aux couleurs festives. Incrédule, Diane déchira l’emballage et découvrit un sandwich au thon dans un cocon d’aluminium. Ultime don de Noël dont elle n’avait pas conscience ? Peut-être bien… elle renifla l’en-cas avec suspicion mais celui-ci n’avait rien à se reprocher : frais, appétissant même. Son ventre gargouilla bruyamment, comme s’il se rappelait soudainement qu’il n’avait rien n’avaler de très convaincant depuis son arrivée à Dreamland. - On partage si tu veux. Je ne sais a-nso-lu-ment pas comment j’ai fait ça. | |
| | | Le Marchand de sable
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mar 19 Jan - 18:19 | |
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| | | Fanny Melycena
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mer 20 Jan - 8:51 | |
| Sans même avoir le temps de conscientiser ce que Diane venait de dire à propos « d'avoir la dalle », son estomac répondit à sa place par un gargouillement significatif. D'ailleurs, cette dernière n'avait même pas finie sa phrase qu'un sandwich lui était apparu dans les mains, faisant sursauter au passage Fanny. Cela venait-il ou non d'un pouvoir ? Sur le principe, cela était peu probable, Diane était claustrophobe, pas phobique des sandwich, et à moins de se tromper sur toute la ligne, les pouvoirs étaient liés aux « problème » des voyageurs...
Enfin, une fois la première stupeur passée, Fanny se reprit : - Je veux bien que l'on partage, ouai pourquoi pas. Sachant qu'il y a des pâtes de fruit qui sont apparues dans mon sac si tu veux pour le dessert...
Puis, réfléchissant, elle répondit à la seconde partie de l'annonce de sa camarade : - J'arrête de réfléchir à comment on fait tout ça... Tu sais que j'arrive à invoquer un mec déguisé en joker apparemment ? Enfin je crois... Je sais même pas si c'est vraiment un pouvoir ou quoi... Ça se trouve, je peux aussi faire comme toi ! On tente ?
Disant cela, Fanny s'était assise sur le lit, et fit un mouvement en avant avec ses bras, ouvrant les mains comme une magicienne, chuchotant un « Shazam ». Elle s'attendait à ce que rien ne se passe, et pourtant, elle eut la surprise de voir tout d'un coup – alors qu'il n'y avait rien l'instant précédent – un petit paquet cadeau, similaire à celui que Diane avait eut, de posé sur le lit, comme ça, sortie de nul part. Blasée, elle lança un simple : - J'hallucine, ce monde me fatigue, il pourrait au moins nous refiler une notice nous disant ce que l'on peut faire et ne pas faire quand même... M'enfin...
Sur ces mots, elle ouvrit le petit paquet, dans lequel se trouvait un livre au titre de « Manuel des Castors Juniors ». Le feuilletant, il expliquait de nombreuses choses absolument inutiles, spécifiques au monde réel. Il n'aurait aucun intérêt à Dreamland... - À croire que ta version du pouvoir, si ça en est bien un, est vachement plus cool que la mienne... Si tu veux le bouquin, prends le... Il sert à rien... Enfin, tu as raison, mangeons un coup...
Le livre fut lancé dans un coin du lit sans aucune attention de la part de la dermatophile, qui accepta ensuite sa part du sandwich. Pour le dessert, elle sortie de son sac les pattes de fruit – plutôt bonnes finalement, les laissant à disposition de sa camarade. Puis, une fois remisent de leurs « émotions », Fanny proposa de bouger, et d'aller se promener un coup, chose à laquelle Diane acquiesça.
Dreamland étant ce qu'il était, elle ne prit pas le risque de ne pas prendre son sac et toutes ses affaires – à l'exception de celles séchant dans la salle de bain. Se faisant, elle tomba sur le bracelet que la petite Ana lui avait donné, qu'elle enfila. Ce cadeau ne méritait pas de traîner au fond d'un sac et de se salir, même s'il n'était pas des plus classe à porter. Partant la première, elle passa à la réception demander des renseignements pour savoir où trouver un magasin quelconque, de type supermarché. Elle tenait vraiment à s'acheter une boite de gants...
De fait, une fois que Diane l'eut rejointe, et les informations acquises, elles sortirent pour aller directement au magasin qui ne fut pas dur à trouver, au centre du grande galerie commerciale. Il était absolument immense, digne de la ville dans laquelle il se trouvait. Il fut d'un compliqué de trouver ce qu'elle voulait tant il y avait de rayons. Par chance, le passage à la caisse fut déjà beaucoup plus rapide, et les 4 rubzs que valaient son achats furent dépensés...
Se sortant de ce lieu plein à craquer de monde, Fanny proposa ensuite à Diane d'aller faire un tour au parc d'attraction, puisque, quitte à ce que la journée soit loin d'être fini, et que pour une fois elles étaient « tranquilles », elles pourraient bien y aller pour se détendre...
Dernière édition par Fanny Melycena le Mer 20 Jan - 11:18, édité 1 fois | |
| | | Le Marchand de sable
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mer 20 Jan - 8:51 | |
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| | | Diane Hargreaves
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mer 20 Jan - 19:37 | |
| - Pas mal, admit la trentenaire en s’appliquant pour couper son sandwich en deux.
Elles étaient toutes les deux dotées d’un pouvoir similaire. Fanny paraissait déçue de n’avoir fait qu’apparaître un livre, mais Diane n’était pas certaine que « sa version » était infaillible. Matérialiser de la nourriture à volonté, ce serait trop facile, non ? Elle pouvait apprendre à croire en la magie, mais pas en la facilité. Jamais. Rien n’est facile.
Dos à la fenêtre, la journaliste mangeait en silence. En fait, elle contemplait leur duo : si différentes et pourtant réunies dans la même galère. C’était assez amusant ce que la solidarité féminine était capable d’accomplir. Certes, elle ne doutait pas que deux hommes dans la même situation se seraient soutenus mais… ce n’était pas pareil. Elle frissonna. Un écho, vieux souvenir des esclavagistes. Les sensations, comme les images, restaient ancrées dans sa tête, mais il fallait qu’elle oublie. Aller de l’avant, toujours. De toute manière, son passé n’était qu’humiliations et souffrance, alors elle s’en remettrait vite.
En dessert, elle piocha plutôt dans ses propres pâtes de fruits pour ne pas profiter des biens de son amie et entreprit de remettre ses ballerines quand la brunette proposa de sortir. L’air extérieur lui fera le plus grand bien, et pas seulement parce que cette pièce la rendait déraisonnablement mal à l’aise. Diane ôta de son sac sa couverture de Noël qui le bourrait à le faire craquer. Elle en profita pour mettre sa montre à son poignet. Cette dernière n’avait rien d’élégant mais au moins, elle lui indiquait l’heure : 13h16.
La journaliste avait d’abord suivit son acolyte vers une immense galerie commerciale. Les boutiques de prêt-à-porter se succédaient, entrecoupées d’enseignes de téléphonie, de vendeurs de lunettes de soleil, et de « chambres de dédicaces ». Il y avait aussi des magasins de DVDs, dont les étagères peinaient sous les films. Les vitrines étaient bariolées d’affiches et d’annonces publicitaires. Avant de passer avec Fanny les portillons de l’endroit qui l’intéressait, la claustrophobe jeta un œil curieux à des mannequins élancés habillés à la mode locale. Robes-tuniques colorées, talons hauts, capelines, type chanel. Les yeux bleus de Diane brillèrent jusqu’à ce que les prix la fassent redescendre sur terre.
- Condamnée à être une pouilleuse, commenta-t-elle en feignant de bouder.
Elle allait accompagner sa cadette dans sa quête mais, à la vue des rayons étroits bondés, décida de rester proche des caisses. Rien qu’à voir les gens se bousculer pour remplir leurs cabas, ou simplement suivre une célébrité, elle se sentait oppressée. Le temps que la dermatophile trouve son bonheur, la journaliste flânait devant certaines vitrines de mode qui lui faisaient envie. Fantasmer sur du shopping : le meilleur moyen de balayer l’intérieur de son crâne. La jeune femme revint finalement avec une boîte de gants en plastique. Diane eut presque envie de lui faire une plaisanterie du style « tu as l’intention de faire un toucher rectal à quelqu’un » mais retint ses paroles avant qu’elles ne jaillissent. C’était pourtant avec un sourire amusé qu’elle accepta l’idée du parc d’attraction.
Il faisait très beau. Le soleil brillait avec fierté, illuminait la ville des stars. Après le port, les côtés se transformaient d’abord en voie de promenade piétonne, puis en plages de sable fin. Les corps divins en maillot de bain succédaient aux fous de cinéma ou de shopping. On ne comptait plus les torses musclés, encore humides, et les belles paires de fesses bronzées par l’astre du midi. Diane avait chaud, mais elle ne savait plus trop si c’était à cause du paysage ou de la température.
- Je ne suis pas une habituée des parcs d’attractions, confia la trentenaire en chemin, mes parents étaient… « sont » en fait, assez fermés d’esprit. A leurs yeux, Disneyland Floride est une sorte d’orgie de la futilité matérielle, je pense qu’ils priaient tous les jours pour le voir fermer.
L’expression qui s’inscrit sur son visage était indéchiffrable. Entre nostalgie et rancœur. Dégoût peut-être. C’était ce que lui inspirait la profonde intolérance de ses géniteurs. Elle avait plus de 30 ans maintenant et ni son père, ni sa mère, n’avait fait l’effort de ravaler ses préjugés pour renouer. Fierté catholique ou bêtise humaine, la vie d’un de leur enfant leur échappait complètement, simplement parce qu’ils reniaient son identité.
- Et je t’avoue que je ne peux faire aucun manège fermé. Quand j’ai essayé la première fois le Space Mountain, je me suis presque faite dessus dans la queue et j’ai fait un malaise pendant le tour, elle se moqua brièvement d’elle-même, par contre je fais autant de chaises volantes que tu veux.
Ses cheveux blonds vaguement ondulés dansaient sous les alizées. Elle plantait ses orbes clairs dans les yeux de Fanny qu’elle dépassait d’une tête. Dans un tel environnement de rêve, leur ballade prenait des airs de flirt et le désir purement charnel qu’elle ressentait s’intensifiait lentement. Délicieusement. | |
| | | Fanny Melycena
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Ven 22 Jan - 13:23 | |
| Le chemin jusqu'au parc d'attraction fut des plus plaisant pour Fanny. Elle prit plaisir à enlever ses chaussures pour marcher plaisamment dans le sable de la plage, plutôt que de continuer à marcher sur le dur trottoir bétonné. Et puis, il fallait aussi dire qu'elle prenait un plaisir fou à voir tous ces gens en maillot de bain – topless pour un certain nombre de jeunes femmes. Tous ces dermes luisants, visibles et attirants lui donnaient l'impression d'être au paradis. Seulement, elle savait qu'il lui serait impossible d'aller draguer et rentrer avec quiconque, fille ou garçon... Encore qu'avec les gants nouvellement achetés, si elle y revenait seule cette nuit et qu'il restait un individu isolé, elle pourrait peut être l'attirer dans un coin, s'en servir, puis l’assommer pour recommencer une nouvelle collection. Surtout qu'étant une voyageuse, elle avait peu de risques avec la justice.
Cela la fit d'ailleurs réagir sur le fait qu'elle n'avait pour le moment ni couteau, ni préservatifs. Il ne fallait pas être con non plus ! Ici, elle n'avait pas sa pilule, et dans le doute, il valait mieux faire attention que de tomber enceinte, si jamais cela était possible. Ce qui en soi n'était pas certain non plus. Quoi qu'il en soit, ça l'obligerait à passer à nouveau au magasin...
Arrivés proche du parc, Diane l'aida à descendre de son petit nuage en discutant de ses parents plutôt coincés. Si cette dernière ne tirait pas une tête aux multiples expressions, ne laissant pas réellement ressortir beaucoup de joie, Fanny aurait bien rigolé un coup. Vraiment, il y avait des gens idiots, et extrêmes dans leurs idées. Elle avait eu bien de la chance avec sa propre famille, très ouverte, à toujours l'encourager dans ses propres choix, sans jamais la brider. Sauf à la limite pour ce qui était de la pousser à faire des petits boulots en attendant le jour où elle reprendrait la boutique.
D'ailleurs, une boutique, oui... Elle lui manquait, son chez soi aussi lui manquait. Pourtant, ça ne faisait pas si longtemps que cela qu'elle était arrivée dans Dreamland. Mais toutes ces émotions amplifiaient ce manque... Si jamais elle devait rester dans ce monde, ouvrir une boutique ici, à Glitter City, pourrait être un bon objectif finalement.
Encore une fois, elle fut sortie de sa rêverie par les propos de Diane, qui la laissèrent complètement ahurie intérieurement. Depuis quand – combien même elles s'étaient rapprochées – elles en étaient à se raconter des trucs aussi personnels – et inutiles – sur des expériences urinaires dans les files des manèges ? Qu'elle rappelle qu'elle se sente mal en espace fermé, pourquoi pas, mais là, pas besoin d'autant de détail... Elle préféra laisser courir ce genre de discussion.
- Pas de soucis, faisons comme ça alors. De toute façon, il existe plein d'attraction de plein air ! Par contre, bouges pas, je reviens !
En effet, avant d'oublier, et sautant sur l'occasion d'un petit magasin situé proche de l'entrée du parc, elle y fila en trottinant faire les derniers achats qu'il lui manquait. Grâce au système de caisses rapides, elle ne laissa pas Diane seule plus d'une dizaine de minutes maximum. Et au moins, elle avait pu acheter discrètement une boite de 10 préservatifs, avec un petit carnet, des pochettes plastifiées et du scotch pour tout de même 14 rubzs. Fourrant le tout dans son sac, elle sourit à l'idée que sa collection pourrait bientôt prendre forme dans ce monde.
Quoi qu'il en soit, la première partie de cette « promenade » fut vraiment sympathique. À peine arrivées qu'elles eurent le droit aux caisses prioritaires grâce à leurs bons respectifs – agréables à avoir vu les prix d'entrée. Et une fois rentrés, avec le plan en main, elles purent toutes deux prendre conscience de la grandeur du parc, du monde présent aussi. Il s'étalait donc sur une très grande surface totale, le divisant en plusieurs parties à thèmes différents, dont science-fiction, conte de fée et western pour les plus classiques. Dans chacune, de nombreuses et différentes attractions, pour tout type de personnes, ainsi que des lieux de spectacles / animations. En regardant le planning de celles-ci, il était clair qu'elles ne pourraient pas toutes les voir. Clairement, c'était un parc à faire en plusieurs jours – minimum.
Quoi qu'il en soit, et en premier lieu, passage aux casiers du parc. Elle avait prit l'initiative d'emporter son sac depuis l'hôtel, mais en fait, il était gros et pratiquement plein. Il la gênerait pour profiter des lieux. Elle profiterait de ce service qu'elle ne connaissait pas dans les autres parcs, un bâtiment à l'entrée du parc où se trouvaient, comme dans une piscine, de nombreux casiers accessibles à tout moment en revenant. Ce dernier critère restait des plus important pour elle « au cas où ». Par chance – ou coïncidence avec ses besoins, un petit couteau suisse était posé dans celui qu'elle avait choisie, le numéro 42. Elle l'ajouta immédiatement dans son sac, pour utilisation ultérieure.
Ceci fait, elle proposa à Diane de se diriger vers la partie la plus proche, celle de science-fiction. Il semblait qu'il s'y trouve des manèges à sensation forte – de plein air pour bien la moitié d'entre eux. Peut être commencer aussi par les différents grands huits, tête à l'envers, en marche arrière, ou même en marche avant, normalement. Elle voulait de l'action ! Les manèges de repos seraient pour plus tard !
-- -- -- Merci Jade pour les achats :p | |
| | | Diane Hargreaves
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Ven 22 Jan - 15:01 | |
| Fanny l’avait abandonnée pour aller – encore – acheter quelque chose. Diane la suivit des yeux un moment puis s’intéressa plutôt à la plage. Parasols colorés, serviette de plage, maillots de bain, tout cela avait un tel goût de vacances qu’un instant, la journaliste se crut de retour aux Etats-Unis. Un groupe d’amis jouait au beach volley, riant sans retenu, lui tirant un sourire. Souvenirs aigre-doux. Elle commençait à se demander si passer du temps ici n’était pas une manière d’échapper à sa réalité. Celle pour laquelle elle se battait mais qui était toujours aussi difficile. Sa cadette était de retour mais cette fois, elle n’avait pas vu de quoi il s’agissait.
Le parc s’appelait « Glitter fun land » et sa devanture était une grande banderole avec des personnages loufoques qui se prenaient pour des stars de cinémas. Le prix en rubz des entrées était absolument ahurissant, le Père Noël s’était ruiné pour leur avoir ces places. Ou bien il avait un partenariat… qu’importe. A l’intérieur, la foule brassait un beau bordel de gens différents. Des célébrités qui respiraient l’arrogance, des paparazzis boostés au café, des enfants surexcités, des adolescents effrontés, des surfeurs en short de bain… Diane se souvint enfin de ce à quoi cet endroit lui faisait penser : l’ile attraction dans un film de Swooby-doo des années 2000. Dieu qu’il était mauvais, mais l’idée était là : amusement, amusement et amusement. Ne restait plus qu’à trouver l’endroit où déposer son cerveau.
Contrairement à Fanny, elle préférait garder son sac avec elle. On pouvait toujours faire avec normalement. En prenant la directement de la section « science fiction », la claustrophobe vit s’approcher montagnes russes, grands huit, mais aussi toutes les attractions numériques qui demandaient d’être enfermé pour profiter d’une expérience 3D. Elle se promit d’essayer l’une des salles plus tard, celle qui paraîtrait la moins étouffante ; pour l’heure, une « couronne de la reine » serait parfaite.
- Tiens ça, regarde !
L’attraction était un grand plateau en forme de couronne où une vingtaine de personnes pouvaient s’assoir en cercle. Chacun était main par un gros harnachement de sécurité, en plus d’une ceinture. Une fois que le manège commençait, la surface s’élevait et se mettait à tourner sur elle-même, tout en s’inclinant aléatoirement dans toutes les directions.
- Ça me parait bien pour commencer… je ne suis pas sûr que mon repas soit suffisamment accroché pour s’autoriser un grand 8 d’entrée de jeu.
En fait, ce n’était qu’une semi-excuse, mais il fallait bien commencer quelque part. La queue n’était pas bien longue, alors les voyageuses n’auront pas à attendre bien longtemps. La barrière qui libérait le passage vers le plateau était manipulée par une blonde aux lunettes de soleil opaque. Elle mâchait ostensiblement un chewing gum avec une tête à s’appeler Paris, ou Pamela.
- T’as pas l’impression d’être en Floride, commenta Diane avec une esquisse de sourire, je me croirais presque au pays…
Presque. Parce que parmi les clients, il y avait aussi des gens qui n’avaient rien « d’ordinaire » : ceux qui portaient des robes mystiques, lévitaient au-dessus du sol, se passait des objets par télékinésie, se déplaçaient sur des surfs volants… tous autant qu’ils étaient la faisaient se sentir effroyablement normale. Ou plutôt… « enfin » normale, car de là où elle venait, rares étaient ceux qui la trouvait normale quand ils savaient. Ça avait du bon en fin de compte, de ne pas se sentir différente de la masse.
Ce fut leur tour en moins de quinze minutes. Diane s’aventura sur la plateforme métallique après que Pamela eut soulevé la barrière. Au moins, les sièges étaient confortables et quand elle eut abaissé les griffes de sécurité, elle eut la sensation que rien ne pourrait jamais la déloger de là. Les frissons commençaient à monter, ceux que l’on ressent au début d’un manège à sensation et qu’on se pose tout plein de question stupide, à commencer par « pourquoi je suis ici de mon plein gré déjà ? ». Ses yeux bleus pétillaient comme deux d’une enfant ; ils croisèrent ceux de Fanny.
- T’as l’habitude de crier dans les manèges toi ? demanda-t-elle à la volée.
Elle espérait que oui. Comme ça, elle ne serait pas la seule à expier les tensions récente en s’égosillant comme une adolescente. | |
| | | Fanny Melycena
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mar 26 Jan - 10:19 | |
| Diane, qui ne semblait pas partante pour un grand huit le semblait pour une autre attraction, appelée « la Couronne de la Reine ». L'excuse de la nourriture fit lâcher par Fanny un « Petite nature » avec sourire complice à sa camarade. Concrètement, cette attraction était bien pire que les grands huit. Sur eux, au moins était-il possible de connaître approximativement les moments où il fallait se tenir, et où il y aurait des accélérations. Là, le mouvement semblait absolument chaotique, et constant. La logique du repas mal pas assez accroché ne tenait pas forcément... Mais bon, elles étaient là pour s'amuser, pas se prendre le chou sur du détail inutile.
Dans la file pour accéder à l'attraction, peu longue, Diane parla de la Floride. Effectivement, dans une certaine mesure, en oubliant les pouvoirs et les gens volant à droite à gauche, et les voyageurs, et leur situation, peut être pourrait-elle se croire en Floride...
- « Bah... On pourrait, mais bon... »
Pour illustrer ses futurs propos, Fanny fit mine de caresser la joue de la phobique. La résistance et l'impossibilité de se toucher était toujours là, pour sa plus grande déception, lui laissant une moue boudeuse sur le visage le temps d'un instant.
- « Toi, tu peux t'y croire, mais avec cette connerie de pouvoir, c'est juste impossible pour moi... »
Ne voulant pas paraître trop déprimante, elle continua tout de même se phrase en souriant cette fois-ci : - « Mais bon ! Tu sais quoi ? J'ai dans l'idée d'ouvrir une boutique si nous devons rester longtemps dans ce monde, voir advitam eternam. Une boutique bien à moi, pas celle de mes parents, et dans cette ville, parce qu'elle me plaît vraiment. Et puis, j'ai un objectif au moins plutôt que d'errer à droite à gauche sans savoir quoi faire ! »
Pendant ce temps, la file avançait, et en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire de la part des filles, elles s'installèrent dans le manège, toutes harnachées dans leur siège. Il serait en effet potentiellement ennuyant que quiconque soit envoyé loin à l'horizon durant le fonctionnement du manège, tant pour la personne que pour le propriétaire. Et avant que le manège ne démarre, Fanny répondit :
- « Non, je ne cris pas, je rigole, surtout après l'attraction, et un peu pendant ! Par contre, j'aime ça, les sensations, le vent, tout ça tout ça ! C'est pour ça tu me diras que je préfère les grands huit. Les manèges comme lui, s'ils sont mal fait, ils font super mal à la nuque, et ça gâche le plaisir. Mais là, ça a l'air d'aller. »
Puis le manège commença à s'actionner, doucement au début, comme pour se chauffer. Il fit monter tranquillement les sièges, les fit tourner une ou deux fois tout en effectuant d'autres étranges mouvements dans plusieurs sens différents, à se demander comment le manège pouvait faire cela. Mais tout n'était qu'un échauffement, un avant goût de ce qui les attendait, de l'action qu'elles avaient pu voir dans la queue. Quand la vitesse commença à monter, jusqu'à atteindre le point le plus culminant, la différence fut digne de celle divisant le jour et la nuit. Durant les longues minutes que dura l'attraction, ni Fanny ni Diane ne purent être sûres de la position qui était la leur dans l'espace. L'un s'égosilla en hurlant, l'autre en rigolant lors des accélérations.
Puis tout termina, les laissant complètement décoiffée et ahuries, dans l'impossibilité de comprendre tout ce qui s'était passé. Une fois détachée, elles suivirent le mouvement de la sortie, les jambes toutes flageolantes pour Fanny.
- « Wôh, c'était vraiment sympa ! Plus que ce que je pensais ! C'est vraiment une ville de dingue pour avoir le droit à des manèges pareils ! Enfin, heureusement qu'on a pas eu à payer l'entrée, t'as vu ces prix de dingues ? »
Il leur restait maintenant à se remettre de leurs émotions, et à choisir le prochain manège. Fanny proposa la « boule » située un peu plus loin, ressemblant étrangement à un accélérateur pour astronautes, qui annonçait « Vivez l'expérience des plus grands pilotes ! ». Ce pourrait être marrant, et au moins cette fois-ci, ça ne tournait pas dans tous les sens, seulement autour de l'axe central du manège. Mais rien qu'à regarder, la vitesse donnait déjà largement le tournis. | |
| | | Diane Hargreaves
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Lun 8 Fév - 13:16 | |
| Fanny craignait que la couronne de la reine ne soit mal faite mais… heureusement, ce ne fut pas le cas ! Pendant toute la durée de l’attraction, Diane s’égosilla comme une adolescente, le volume dépassant l’entendement dans les mouvements les plus surprenants. Elle sortit de là déboussolée, peinant à marcher droit, coiffée comme un chanteur de Hair metal. A défaut de pouvoir parler, elle hochait la tête pour appuyer les paroles de son amie. En apercevant l’attraction qui faisait désormais plaisir à la dermatophile, la claustrophobe retrouva l’usage de la parole :
- Tu veux me tuer là, ce manège est fermé, nan ?
Il fallait s’approcher encore pour en être certaine, mais elle redoutait réellement que la cabine ne soit pas adaptée à sa peur déraisonnable. C’était idiot mais c’était ainsi. Une file d’attente démentielle s’étirait d'ailleurs depuis l’attraction proposée, au moins trois bons quart d’heure, au bas mot. Diane observa alors ce qui les entourait : un bac de pêche aux canards, des auto-tamponneuses, un voyage en bûche sur un flume, une boutique de costumes et une visite d’une maison hantée.
- Je t’assure, c’est pas que je ne veux pas, mais ça me rendrait vraiment mal de m’enfermer dans une boule… ça t’ennuie pas qu’on choisisse autre chose ?
La fameuse « boule » venait de redémarrer, remplie de nouveaux braves participants. Le tournis de la trentenaire ne s’améliorait pas en la regardant, elle jugea alors préférable de détourner ses yeux bleus. Un groupe d’adolescents s’esclaffaient, une barbe à papa dans les mains. Diane fut momentanément absorbée par un homme qui les croisa en short de bain, la lumière du soleil se reflétant de façon surnaturelle sur son torse huilée. Sans quitter des yeux la paire de fesses musclées qui s’éloignait déjà, la blonde ajouta :
- Promis, je vais essayer de faire un effort pour plus tard. Je te laisse choisir n’importe quoi d’autre où je ne risque pas de m’évanouir.
Elle tenta de rediscipliner ses cheveux blonds mais ceux-ci semblaient décidés à ne pas lui obéir. Se laissant guider par sa cadette, Diane s’autorisa à naviguer dans ses pensées. Que comptait-elle faire ici ? Jusqu’à lors, elle avait toujours pensé que cette situation serait temporaire. Pourtant plus le temps passait, plus ses espoirs de réveil imminent d’amenuisaient. Se pouvait-il réellement qu’elle soit coincée ici plusieurs semaines ? Mois ? Années ? Dans ce cas là, que voudrait-elle devenir ? Fanny songeait à créer une entreprise à Glitter city, mais elle ?
- Tu crois que… je pourrais me faire embaucher quelque part comme journaliste ? demanda-t-elle subitement, c’est un peu tout ce que je sais faire de ma vie… peut-être même JRI ? A Dreamland, ça doit être quelque chose, je suppose…
En apprendre sur ce monde tout en se rendant utile. Belle combinaison, à condition qu’elle trouve le bon média et qu’il accepte de lui donner une chance. Pas moyen d’accéder à ses antécédents de bloggeuse de ce côté du miroir, elle était une débutante avec un CV aussi vierge que la doyenne des sœurs d’Afrique. Evaluant ses chances, Diane s’éventa d’une main. La chaleur montait, elle allait aussi envisager de tomber le tee-shirt pour un maillot de bain… | |
| | | Fanny Melycena
Maladie mentale : Dermatophile
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mer 2 Mar - 14:44 | |
| Pour la seconde fois de l'après-midi, Diane refusait d'aller dans l'attraction proposée par Fanny. Il est vrai qu'elle avait oublié que la demoiselle était claustrophobe, et pour le coup, ça en était presque frustrant. Heureusement que la dermatophile ne se tracassait pas pour aussi peu. Il y avait bien d'autres attractions à faire dans le parc, et un certain nombre non négligeable conviendrait aux goûts des deux jeunes femmes...
Sur la promesse des efforts que Diane promettait de faire plus tard, Fanny proposa donc de se diriger au « Super U Splash » légèrement plus loin que les auto-tamponneuses. Il faisait vraiment chaud à Glitter City, et se retrouver trempé aiderait à se rafraîchir un coup. Diane semblait d'accord avec cela, et c'est sur un pas décidé qu'elles y allèrent.
En marchant, Fanny n'eut pas besoin de très longtemps pour estimer que l'idée de faire du journalisme à Dreamland serait excellente. Et dieu seul sait qu'elles choses étranges elle pourrait voir acec cette profession ! D'ailleurs, si elles étaient vraiment destinées à rester dans ce monde, ce n'était pas une mauvaise idée que d'avoir un contact bien placé pour obtenir les informations les plus importantes...
- Franchement ? Faire journaliste ? C'est une super bonne idée ! T'es jeune et pétillante, tu peux faire un carton ! Ça serait l'éclate pour toi ! Tu verrais plein de trucs étranges de ce monde en plus.
Elle pense aussi à un point intéressant si jamais Diane était réellement douée pour l'écriture, celui d'écrire un livre. Le sujet paraissait déjà tout trouvé, et parfait pour Dreamland... Avec un grand sourire, elle lança l'idée à sa camarade :
- Eh ! J'y pense, mais si l'écriture t'intéresse, pourquoi tu n'écris pas un ou des bouquins ? Le ou les thèmes seraient la vie de voyageur, la vie dans notre monde, tout ça tout ça ! Je suis sûre que plein de monde s'arracherait un tel livre !
En plus, si l’œuvre fonctionnait vraiment, Diane y gagnerait certainement pas mal de rubz. Et avoir une connaissance avec des moyens aisés ne serait pas négligeable du tout. Peut être même pourrait-elle ainsi l'aider à monter sa boutique ou l'héberger parfois. À ces pensées, la dermatophile éprouva pratiquement une petite pointe de honte. Elle passait là pour quelqu'un d'intéressée uniquement par l'argent, alors que c'était totalement faux. Elle estimait juste au fond d'elle qu'il était nécessaire de prendre des précautions avant qu'il ne soit trop tard, et qu'il puisse arriver trop d'ennuis...
Elle fut sortie de sa rêvasserie par les cris d'amusement et d'effroi des gens qui, dans leur fausse bûche, descendaient les bras en l'air la pente à toute vitesse, s'éclaboussant plus que plus, et éclaboussant les passants aussi tant qu'à faire. La jeune femme eut « la chance » de se recevoir une énorme giclée d'eau. Pour quelqu'un qui voulait se rafraîchir, elle avait tout gagné. Elle grogna quelques instants, puis sous le regard amusé de Diane, elle parodia une star en train de se coiffer en se passant la main dans ses cheveux – trempés – et en les rejetant en arrière tout en souriant de bon cœur.
- Pour le coup, pour peu de choses, je n'aurais même pas besoin de monter dans l'attraction pour ne plus subir cette chaleur de dingue !
En effet, la chaleur semblait augmenter plus que plus au court du temps, à croire que cela ne cesserait jamais de monter. L'idée de se tremper un peu avait été excellente.
- Vraiment... Les gens d'ici ils font comment pour supporter ça tous les jours ?
Par chance, l'administration du parc devait avoir tout prévu, et l'attraction tournait à plein régime, rapidement, et elles ne tardèrent pas à embarquer dans une bûche. À la fin du premier virage sur l'eau, elles purent voir l'intégralité du parcours qui les attendait. Pour Fanny, c'était la première fois qu'elle voyait une attraction « buche » disposer de plusieurs descentes, et cela promettait un très bon moment pour les jeunes filles... | |
| | | Diane Hargreaves
Maladie mentale : Claustrophobie
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Feuille de personnage Sac à dos: Pouvoirs : Bourse: 40 rubz
| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Jeu 10 Mar - 20:30 | |
| Un sourire illumina son visage quand Fanny approuva son idée avec enthousiasme. Elle renchérit même ! Une livre ? Ce serait énorme c’est sûr. Dans un monde comme dans l’autre. En quelques secondes, les idées explosaient dans sa tête, se diffusaient comme une myriade d’étoiles. Une foule d’envies et de possibilités. C’était décidé : à la sortie de ce parc d’attraction, elle se renseignerait sur les groupes presse du coin. Vu la connotation people de Glitter City, il devait bien y avoir une ou deux grosses têtes de magazines en combat permanent pour s’arracher les gros titres. Elle y trouverait peut-être sa place.
- Je pense effectivement que Dreamland a trouvé sa J.K. Rowling, commenta la blonde avec un air faussement hautain.
Elles passaient à côté de la chut final de l’attraction flume et la dermatophile fut copieusement éclaboussée. Diane n’était pas en reste mais l’expression de son amie la plongea dans une hilarité enfantine et sincère. Celle-ci joua finalement le jeu, que la claustrophobe suivit d’un clin d’œil glamour extrêmement appuyée. C’était vrai qu’il faisait chaud, et elles allaient êtres bien plus mouillées au bas de la cascade alors… après les plaintes de son acolyte, la trentenaire enleva son T-shirt. Sa peau semblait lisse et tendre, sa silhouette épurée de la rudesse de ses traits masculins d’antan. Son soutien-gorge ne ressemblait en rien à un maillot de bain, mais elle s’en fichait : il y avait tellement de gens excentriques dans les parages qu’elle se fondait dans le décor.
- Bah écoute… je crois qu’il y a pire que vivre au soleil et au bord de la mer tout le temps. Je plains plutôt ceux qui vivent dans la ville déprimante où on s’est rencontrées.
Leur tour vint bien vite. Une succession de virages, descentes, tourbillons, dans un habitacle pour deux ballotté par les eaux. Le vent gorgé du sel marin fouettait son visage, s‘engouffrait dans ses cheveux, l’allégeait de ses peurs et de ses doutes. L’ombre des esclavagistes s’était évanouie sur l’océan. C’était aujourd’hui le vrai nouveau départ ; celui où elle irait à la rencontre de Dreamland avant que ce soit lui qui ne vienne la traquer.
A la fin de ce manège étrangement initiatique, la gerbe d’eau qui lui retomba sur la tête la trempa jusque dans ses ballerines. Elle riait encore en essorant ses cheveux, laissant la place à d’autres braves qui ne tarderont pas à subir le même sort. A travers son dessous blanc, on voyait désormais poindre ses tétons éveillés par la chair de poule, mais ne prenait pas vraiment soin de les cacher. D’après sa montre Noël, il était un peu plus de 15h. Elles avaient encore largement le temps de s’amuser comme deux enfants. Les yeux bleus de Diane se mirent immédiatement les environs pour scanner une autre attraction à sa portée.
- Tu sais ce que les gens normaux prennent dans les parcs en général et qu’on a pas ?...une carte, son regard se posa dans celui de Fanny, ou bien on peut continuer à improviser. Comme tu préfères.
Une enseigne lumineuse sur laquelle était écrit « Podium » lui faisait de l’œil. C’était l’entrée d’un grand dome devant laquelle une foule disciplinée faisait la queue. En s’approchant, la journaliste put voir sur une pancarte explicative que le principe était simplement de prendre des photos, dans différentes salles, selon des consignes données. A la fin, un petit tour de nacelle leur fera découvrir des décors de cinémas plus vrais que nature, tout en présentant une bande-annonce fictive réalisée avec leurs photos.
- Franchement, ça peut être sympa, commenta la claustrophobe, et…, elle se mit sur la pointe des pieds pour essayer de voir à l’intérieur du dome, ça n’a pas l’air trop étouffant là-dedans. | |
| | | Fanny Melycena
Maladie mentale : Dermatophile
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Sam 12 Mar - 18:38 | |
| À la fin de l'attraction, les deux filles étaient monstrueusement trempées, de la tête au pied. Rien n'avait été épargné. C'est pourquoi elle se moqua gentillement de Diane, un sourire taquin sur le visage :
- Qui c'est qui a bien fait de mettre son sac à la consigne ? Le tien est plein de flotte maintenant !
En disant cela, Fanny remarqua la transparence du peu de tissu restant sur sa camarade, en laissant voir suffisamment tout en étant recouvert du dessous... Autrement dit, terriblement attirant, et la dermatophile s'en mordit la lèvre, discrètement, de désir. Elle ferait de Diane son casse-croûte à un moment donné ou un autre, il ne pourrait en être autrement. En attendant, elle suivit aussi le mouvement des gens présents, c'est à dire se mettre à l'aise. Tout de même, si pour une fois elle avait le droit de se mettre torse-nue, que personne ne viendrait le lui reprocher, et qu'elle ne le faisait pas, ce serait un véritable comble, pratiquement de l'idiotie. Elle alla même plus loin que sa compagne en enlevant aussi le soutien gorge. Après tout, elle était jeune, ses seins étaient beaux et tenaient bien, que demander de plus ? Et un certain nombre de jeunes hommes la regarderait avec envie.
Quoi qu'il en soit, Diane fit une remarque des plus judicieuse, relevant le fait qu'elles n'avaient pas prit de plan. Effectivement, ce n'était pas des plus intelligent, mais bon, vu la taille du parc, elles ne pourraient pas faire tout ce qu'elles voudraient. Ça pourrait être source de frustration plus qu'autre chose.
- Bah, il y a bien assez d'attractions cool à portée de regard ! Dans tous les cas, on aurait pas pu tout faire.
La preuve, elle n'en avait pas eu besoin pour proposer une nouvelle attraction, qui cependant n'inspirait pas énormément la dermatophile. Jouer à prendre des clichés et à en faire une bande annonce, potentiellement, elle trouvait qu'il y avait mieux pour s'amuser. Toutefois, l'attraction accolée lui faisait de l’œil, et pas qu'un peu. Elle s’appelait « FlightWell : le monde où vous vous promenez en volant ». Le principe était simple, elle proposait de suivre en volant, grâce à de nombreuses turbines rappelant les simulateurs de chute libre, des parcours différents, adaptés aux niveaux des utilisateurs si le mode « parcours » était demandé. D'après les écrans de démos, les salles du mode « exploration » ressemblaient de grands tubes, vraiment grands pour pouvoir « voler » librement, où même Diane ne se sentirait pas à l'étroit, et placés les uns à la suite des autres pour « se promener ». Les murs étaient verts, comme au cinéma, mais les lunettes de protections remplaçaient le vert par l’environnent choisit avant le vol. Il était ainsi possible de sa balader au dessus de villes diverses et variées, aliens ou non, et dans de nombreuses époques différentes, futur, présent, far-west, … etc … Le tout était sécurisé par d'espace de champs de force « doux » empêchant de s'écraser dans un mur en cas d'erreur de trajectoire. Vraiment, Fanny était emballées. De gré ou de force, avec ou sans Dianne, elle irait faire cette attraction.
- Hum, je ne suis pas forcément fana pour « Podium », par contre je vais aller faire FlightWell à la place. C'est comme tu veux après. Tu peux aller faire « Podium » si tu veux, je vais de mon côté, voir vu qu'il y a plusieurs parcours, j'en fais un le temps que tu finisses, et tu me rejoins... C'est toi qui voit.
En attendant la réponse, elle se dandina légèrement sur place, elle avait vraiment envie d'aller voler un coup ou deux, et zieutait déjà du coin de l’œil la file pour « la parcours d'apprentissage » qui donnait le droit d'aller faire d'autres parcours libres ensuite. Faire un vol à deux avec Diane pourrait être marrant, et si elles géraient bien, elles pourraient peut être faire quelques figures ensemble... | |
| | | Fanny Melycena
Maladie mentale : Dermatophile
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) Mar 2 Avr - 13:38 | |
| L’après-midi fut des plus plaisantes pour Fanny, qui apprécia énormément ce temps passé avec Diane. Pour la première fois depuis son arrivée à Dreamland elle s’était senti détendue, suffisamment pour en oublier ses soucis ces quelques heures. L’étrangeté de Candy Land était loin, tout comme la dangerosité des marchands d’esclaves. Mais toute bonne chose ayant une fin, la fin de journée pointa le bout de son nez. Le parc allait fermer pour aujourd’hui, les spectacles de nuit n’ayant lieux que le week-end. Encore toute bouleversée par les sensations provoquées par la dernière attraction faite – une espèce de montagne russe complètement dingue – la dermatophile s’assit sur un banc proche de la sortie pour reprendre son souffle. Choisir de faire ce manège pour clôturer la journée avait été le choix parfais !
C’est là qu’elle se rendit compte que Diane n’était plus là. L’avait-elle perdue dans la foule ? Possible… Elle la retrouverait forcément à l’hôtel du coup. Fanny espérait surtout qu’il ne lui soit rien arrivé d’autre. Ce monde était tellement dangereux par moments, les pires choses semblant arriver sans prévenir… Mais même de retour à l’hôtel, Diane ne réapparu pas de la nuit. Le lendemain matin, triste et se sentant seule alors qu’elle s’était rapidement mise à apprécier sa camarade qui, elle, ne semblait pas la juger à tout va, elle prit une chambre à lit unique. Elle n’avait pas assez d’économies pour payer une chambre double …
La première journée, Fanny erra en ville à la recherche de sa camarade, d’indices lui permettant de savoir ce qu’il était advenue d’elle. Elle alpaga même des passants, mais sans photos, il était difficile de savoir s’ils avaient aperçus ou non sa camarade. Elle ne put même pas se rendre dans le parc, n’ayant plus de ticket et le prix étant beaucoup trop cher. Inquiète, elle fini par rentrer à l’hôtel, résignée. La seconde journée, la dermatophile prit le temps de se faire à l’idée qu’elle était maintenant seule à Dreamland. Il lui fallait donc maintenant étudier sérieusement son avenir si elle ne se réveillait pas. Après tout, elle n’était pas riche à milliard et devrait survivre ici, qu’elle le veuille ou non.
Ses pas la menèrent jusqu’à la place, qu’elle parcouru de long en large, en travers même, avant de s’installer sur le dos, les yeux tournés vers le ciel. En haut de son champ de vision, elle voyait quelques bâtiment de Glitter City, une ville qu’elle affectionnait. Une ville où Diane avait eu pour projet d’écrire son livre, et où elle-même se serait bien vue ouvrir sa propre boutique. En bas de son champ de vision, le ciel infini, synonyme d’aventures. Elle pourrait en effet continuer de vadrouiller pour découvrir comment quitter ce monde, éventuellement même croiser d’autres voyageurs et ne plus être seule. L’idée était plaisante…
Longtemps, Fanny réfléchie. Puis elle prit une décision : l’aventure était sympathique, mais surtout dangereuse. Ne risquait-elle pas surtout d’y laisser la peau ? Ses souvenirs de Candy Land étaient suffisamment douloureux comme ça. Et si des gens comme Liam n’étaient pas repartis, c’est qu’il n’existait probablement aucun moyen de le faire, ou très difficilement. Alors le troisième jour elle fit le tour des différents magasins de vêtements ou autres produits de luxe de la ville et fit valoir son expérience de vendeuse, ainsi que du charme dont elle était capable de faire preuve pour vendre. Cette ville lui plaisait, et si Diane écrivait, ce serait dans cette ville. Quitte à maintenant vivre dans ce moment, alors elle travaillerait d’arrache pied pour mettre de l’argent de côté, et espérait finir par ouvrir sa propre boutique. Elle comptait bien en parallèle comprendre son pouvoir, ses pouvoirs plutôt, et à les contrôler et développer. Qui sait, ils pourraient un jour être utiles, et si elle pouvait désactiver un jour cet effet de répulsion envers la peau des autres, elle pourrait à nouveau profiter pleinement des joies du corps des autres… | |
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| Sujet: Re: Glitter City - La ville des stars (sur la côte sud, à l'est de la forêt noire) | |
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