Hypnose : l'Exil
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 Sur les eaux de l'esclavage

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Fanny Melycena

Fanny Melycena


Maladie mentale : Dermatophile

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MessageSujet: Re: Sur les eaux de l'esclavage   Sur les eaux de l'esclavage - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Jan - 9:26

Au réveil, Fanny se rendu compte qu'elle n'était pas la seule à avoir une sale tête, provoqué par un sommeil dans de mauvaises conditions. Et à en voir l'expression de Diane, elle connaissait aussi la notion de muscles endoloris par les efforts effectués tant à la laverie que pendant la tempête. La jeune femme pesta de ne pas avoir pris le temps – malgré la fatigue – de s'étirer rapidement les bras et les jambes. Les différentes douleurs de son corps auraient peut être été atténuées.

C'est donc difficilement qu'elle regroupa toutes ses affaires, même celles trempées – se baisser étant atrocement douloureux – et se dirigea vers le pont non pas sans avoir pensé à s'habiller un minimum. Être pratiquement nue allait bien pour dormir, mais cela risquait de compliquer les choses si elle restait ainsi pour la suite. Là, elle put voir à l'horizon une ville absolument excentrique, manifestement pleine de richesse et tout sauf misérable. La ville faisait clairement rêver, il y avait même un parc à en croire les attractions visibles, et d'immenses panneaux publicitaire envahissaient l'espace restant disponible. La notion de « coin de verdure » semblait bien absente de ces lieux, si ce n'est dans les grandes propriétés visibles qui disposaient toutes de grands, très grands jardins, le tout dans les collines plus loin derrière la ville... Et au fur et à mesure que le bateau s'approchait, Fanny avait vraiment l'impression de voir une parodie grandeur nature d'Hollywood – dans le nom ici était de « Glitter City – La ville des stars » d'après une pancarte elle-aussi défiant question taille tout ce qui était raisonnable.

À voir ce qui attendait les filles là-bas, mais ça ne pourrait pas être pire que ce qu'elles avaient vécu jusque là. Et puis, ce n'était pas non plus une ville faite de bonbons, avec des loups affamés pour tenter de vous tuer à la moindre occasion.

Le bateau, d'allure pitoyable parmi les yachts aux prix inestimables, se fraya un chemin jusqu'à un pont semblait-il préparait pour lui, où attendaient des gens richement habillés. Ne cherchant pas à en savoir plus, elle remercia le capitaine pour son « hospitalité », et fila avec Diane pour un ailleurs plus confortable, où elles seraient libres de souffler et de faire ce qui leur chantait.

Fanny acquiesça à la proposition de Diane. Une douche ne ferait pas de mal, mais pas question de dormir. La journée avait beau être avancée, il restait du temps avant la nuit. Autant s'occuper en allant se promener voir ce que réservait la ville, surtout qu'elles avaient dormis il y a peu de temps, mal, certes, mais dormis quand même. Ainsi, elles se promenèrent au hasard des rues, parmi les attroupements plus grand les uns que les autres de gens, criant à la moindre « star » passant dans le coin. Elles réussirent par miracle à trouver un hôtel, dans une petite rue moins fréquentées, qui ne soit pas d'extrêmement haut de gamme, aux prix exorbitants, largement hors de leurs moyens. Il semblait tout à fait « dans la norme », aux services simples et normaux. Elles se dirigèrent donc vers l’accueil afin de réserver une unique chambre, et Fanny sortie les 25 rubz de sa part, laissant Diane régler sa part de son côté.

Une fois les clés en main, elles montèrent à leur chambre, la 403 – autrement dit la troisième chambre du quatrième étage. La chambre était propre, sans odeur désagréable si ce n'est celle dégagée par les filles. Peu grande, elle disposait de deux petites tables de chevets disposaient autour d'un lit double, simple lui aussi. Une salle de bain était attenante à cette unique pièce où trônait aussi un petit placard, que l'on pourrait croire sortie directement de chez le fameux constructeur de membres ikéa. Contrairement à la pièce principale qui avait une fenêtre – heureusement – la salle de bain, elle, n'en avait pas. D'ailleurs, elle ne possédait qu'une douche – de taille plutôt correcte pour y rentrer à deux sans être trop serrés. Cette histoire de fenêtre n'était pas dramatique, mais il était aussi vrai que Fanny aimait se doucher avec la fenêtre ouverte. L'idée d'être possiblement espionnée par quelqu'un était terriblement excitant.

De fait, ni une ni deux, elle se déshabilla à la seconde même où la porte était claquée par sa camarade, annonçant qu'elle commençait la première à prendre la douche, elle en avait vraiment trop besoin. Elle lança aussi, non innocemment, qu'elles pouvaient pour une question de rapidité se doucher à deux – oubliant par la même occasion son pouvoir. Laissant la porte ouverte, et sans attendre la réponse de Diane, elle se jeta pratiquement sous la douche dont elle profita au maximum – vraiment au maximum. Ce moment de « détente » lui permit de se rendre compte qu'il y avait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas « jouée » avec une autre personne, homme ou femme, et régla plus ou moins le problème seule – peut importait que la claustrophobe entende ou non, voir même cela n'en était que plus amusant.

En sortant finalement de la douche bénite, se sentant plus propre que propre, et parfaitement détendue – ses muscles restant tout de même douloureux – elle resta nue en appelant sa camarade pour qu'elle puisse prendre son tour, ce qu'elle ne comptait pas faire à la croire tant que Fanny ne sortirait pas – et estima l'idée correcte de laver à nouveau ses quelques habits sales dans le lavabo, s'excusant au passage du temps supplémentaire prit. Qui sait quand une nouvelle occasion se présenterait de le faire ? Ils furent ensuite accrochés comme possible aux divers éléments de la sale de bain, mettant de l'eau partout.

Elle sortie ensuite pour définitivement laisser la place à Diane, et s'allongea en étoile de mer sur le lit, profitant pleinement du matelas, sa serviette à cheveux placée de manière à ne pas tremper le lit. Il n'avait beau être qu'un simple matelas, c'était bien plus confortable qu'un tas de vêtement puants, ou un hamac de cordes, voir que le sol. Elle fini – difficilement – par se décider à s'habiller, remettant dessous et t-shirt moulant, ainsi que le short – et non pas le pantalon trempé de la salle de bain. De toute façon, le climat environnant était plutôt agréable, et elle ne devrait pas avoir froid ainsi.

Quand Diane sortirait, elle comptait bien proposer d'aller faire un tour. De toute manière, elle voulait vraiment faire un achat en particulier : une boite de gants en latex pour pouvoir enfin toucher les gens...

>> Direction : Glitter City
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