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| Le monde est petit | |
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Jonh Matrevis
Maladie mentale : Trouble bipolaire IV
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| Sujet: Re: Le monde est petit Dim 17 Mai - 15:10 | |
| Evidemment, c'est tellement logique qu'un voyageur vienne nous attaquer dans le monde réel. Pourquoi n'y ai je pas penser ? Non mais sérieusement Sydney doit arrêter de penser que tout le monde veut le tuer. D'accord peut être que des voyageurs sont recherchés mais c'est pas écrit sur ma tête que j'en fait partie, plus maintenant que mes pouvoirs ne sont plus là. Encore j'aurai mon copain nuage, et puis ça me fait bizarre de plus l'avoir au dessus de ma tête. C'est comme une sorte de membre, on s'y habitue à force.
- On a fait aucun grabuge quand on est sortie de chez Parkinson...Bon j'ai pas non plus regarder les infos depuis mais je doute que nos photos y soient
Je sais que c'est peine perdue d'essayer de le raisonner, mais il est vraiment gavant quand il panique pour rien. Il y a juste un gogole qui s'éclate dehors à foudroyer à tout va. Ce n'est pas comme si il frappe au porte et égorge les gens dès qu'ils ouvrent. Mais comme Sydney semble avoir décidé que je veux aussi intenter à sa vie.
- J'ai des pulsions suicidaires, c'est pour ça que je voulais que tu restes
Comme ça c'est dit. Ce n'est pas vraiment quelque chose que je cherche à cacher de toute façon. Oh je peux aussi descendre et allez voir Tesla 2 en lui demandant si il veut un cobaye mais bon, je ne suis pas certains que ça soit une bonne idée pour la santé mentale du pirate. Déjà qu'il pense que d'aller voir à la fenêtre va nous faire repérer.
- Du calme Syd'
Je m'éloigne tout de même de la vitre pour lui faire plaisir. Il me regarde bizarrement après ma proposition d'aide si il tient vraiment à jouer les héros. Vu sa tête je connais déjà la réponse. Elle me fait rire, d'ailleurs sa tronche. Je tente vainement de dissimuler un sourire. Il est vraiment décidé à trouver une solution de salut. Il me fait penser à un enfant, imagination débordante d'aventure imaginaire.
- Et si il monte ? On saute ?
Ce n'est pas que je veux lui faire peur mais bon, SI cet homme veut notre mort je ne pense pas qu'il s'arrête à cet étage. En plus Sydney veut abandonner Liam. Je ne sais même pas pourquoi je suis encore étonné.
- T'aimerai toi, qu'on t'abandonne alors que t'es en train de pioncer ?
Malheureusement je ne suis pas en état de le porter non plus, mon dos me fait vraiment souffrir le martyr. Depuis tout à l'heure je prend sur moi pour pas hurler de douleur. Et je sais même pas si des anti-douleurs marchent sur des blessures post-dreamland. Mais bon, en fait je peux laisser Liam ici, puisque en réalité il n'y a aucun danger.
- Bon allez je te suis, comme ça si jamais il vient je ferai diversion et tu pourras filer
Ou bien je l'attraperai et l'entrainerai avec moi dans une chute aux enfers. Finalement je peux presque souhaiter que l'imagination de Sydney soit réelle. Je prend le couteau qui m'avait fait de l'oeil avant de regarder le pirate.
- On sait jamais, ça peut être utile si on tombe sur quelqu'un qui vole
Dis-je en haussant les épaules.
- Vas y je te suis, j'assure tes arrières capitaine | |
| | | Sydney Miles
Maladie mentale : Paranoïaque
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| Sujet: Re: Le monde est petit Mer 20 Mai - 8:34 | |
| Je m'attendais bien à ce que jonh ne comprenne pas mon point de vue. Je m'y attends toujours de la part de tout le monde... C'est le sens même de « la solitude du chef » ; pas facile d'être la tête pensante, à fortiori quand les gens sont manifestement moins intelligents que moi. - Au risque de me répéter : vos photos passent aux infos. Certains voyageurs foutent le zouk en faisant leur petite fiesta anarchique en ville mais ce sont tous les voyageurs qui en pâtissent. N'essaye pas de me convaincre que le monde fonctionne différemment parce que ce serait te mentir à toi-même.
Bon, c'est vrai que j'ai pas vu SA photo en particulier mais étant donné qu'il fait partie des voyageurs les plus anciens que je connaisse, il y a toutes les chances qu'il ait été fiché. Je me demande si cette chasse à la sorcière nouvelle génération est un phénomène mondial ou exclusif à notre Super-pays méga cool : les Etats Unis d'Amerique « hashtag liberté », tiens... Non, connaissant la mentalité de l'espèce humaine, c'est forcément mondial. Même si les chefs d'Etats sont eux-mêmes des voyageurs, les services secrets protégeront toujours les puissants tout en martyrisant le bas-peuple. C'est le fonctionnement qui rend légitime les théories concernant les Illuminati.
- Moi aussi j'ai pris un rendez-vous avec un psy' et tu sais quoi ? Je serai pas fiché parce que j'ai effacé les traces de ma visite chez eux. Toi, t'as fait ça ? Beh évidemment que tu ne l'as pas fait. Quand on t'a demandé ton nom, tu l'as gentiment donné en même temps que ton identité bancaire inscrite sur le chèque que tu as donné. Désolé de te dire ça mais tu es donc officiellement fiché par la CIA et crois-moi : ils te retrouveront tôt ou tard, même s'ils ne te cherchent pas pour l'instant. C'est triste pour lui mais c'est comme ça... personnellement, moi je ne peux rien faire pour lui ; il n'avait qu'à réfléchir avant aux conséquences de ses actes. Et même s'il échappe à cette raffle néonazi, ce serait par chance. De la chance pure, du hasard, rien d'autre.
On peut pas lutter contre un système qui vous prend en otage et cherche toujours un prétexte pour vous mettre le flingue contre la tempe. Les puissants veulent nous contrôler parce que c'est de là qu'ils tirent leur pouvoir. Ils nous font croire que personne n'est irremplaçable pour nous faire adopter une position de soumission. C'est comme ça qu'ils peuvent organiser dans l'ombre leur suprématie et très peu de monde s'en rend réellement compte. Je dis pas qu'il faille aller jouer au crétin en se construisant une vieille cabane au fond des bois mais je pense sincèrement que se tenir éloigné de la société – comme je le fais – est déjà une bonne mesure de sécurité.
- Des pulsions suicidaires ? Mhm, magnifique. … Qu'est-ce que je faisais, moi, déjà.. ? Cet idiot m'a fait perdre le fil de mes pensées avec ses... attends, quoi ?! T'es vraiment... con à ce point ? ... suicidaire ? Oh bon dieu, ça explique tout ! Sublime. Et t'aurais pas pu me dire ça avant de prendre le rôle de Zeus sur tes épaules alors qu'elles arrivent à peine à supporter le poids de ton existence ? Enfin bon, t'as gagné, de toute façon : je reste. Mon dieu, pourquoi faut-il que je les attire tous ? C'est une malédiction. D'un point de vue pratique, au moins, les suicidaires sont cool parce qu'ils n'hésitent pas à se « sacrifier » pour la bonne cause. La bonne cause, ici, c'est ma survie.
Je sais pas encore comment composer avec cette nouvelle donnée... A la base, j'espérais titiller son instinct de survie dans son cerveau mais il faut croire que c'est la première fonction à s'être suicidée là-haut. Je peux pas l'obliger à me suivre mais il a pas l'air de vouloir se laisser zigouiller non plus, sinon il serait déjà dehors. Il doit attendre que ça vienne en luttant à moitié, probablement. C'est contre-productif peu importe le point de vue mais bon... - « On saute », oh putain c'est la meilleur qu'on m'ait racontée, celle-là. Dis donc, moussaillon, j'essaye de trouver une solution pour qu'on vive un peu plus longtemps, là ! Je sais que ça te dérange à moitié mais la vache, tu pourrais être un peu plus reconnaissant, quand même ! Quel ingrat, ce type ! Ça m'apprendra à essayer d'être sympa, tiens. Et il continue avec sa culpabilisation ; ça ne marchera pas sur moi. Jamais. - Non, ça ne me plairait pas mais si tu préfères qu'on crève à trois plutôt que de survivre à deux, fais-toi plaisir.
Je sais pas trop s'il a compris l'ironie dans mon invitation à porter Liam tout seul, j'aurais peut-être dû insister davantage sur la gestuelle mais j'ai pas le temps de jouer le comédien. Il se démerde avec ses considérations éthiques. Hm ? Il se résigne déjà ? Haha eh ben, quelle rigueur morale ! N'empêche, quand je parlais de se sacrifier, je pensais pas être autant dans le juste. - C'est parti, matelot.
Aucun bruit dans la cage d'escalier, c'est plutôt bon signe... Autant en profiter. Je dois avoir l'air d'un gros parano' à vouloir fuir ce type alors que ce n'est pas moi qu'il recherche. Mais maintenant que je suis associé à Jonh, je suis moi aussi recherché, au moins pour complicité et éventuellement pour entrave à l'exercice de la loi puisque j'empêche ce tueur à gage de faire son boulot. Beh il a qu'à aller se noyer dans une flaque, ce gros lard électrifié : je vendrai cher ma peau !
Comme prévu, la porte était ouverte. Ils n'ont pas été assez prévoyant dans leur plan d'attaque et n'ont pas pris la peine de verrouiller l'accès au toit. Tant pis pour eux, tant mieux pour moi ! Mais avant de sortir.......... Non, pas d'avion ni d'hélico' dans le ciel. 'Manquerait plus qu'on se fasse repérer bêtement par une patrouille aérienne, tiens. - On y va discrètement. Jonh a pas l'air très rassuré. Il doute de mon plan, je peux le sentir. J'espère quand même qu'il s'y tiendra et ne fera pas tout échouer. En attendant, je vais déplacer ce machin devant la porte pour la bloquer de l'extérieur... ça vaut ce que ça vaut.
A ce que je vois, l'autre dangereux s'amuse toujours autant avec ses éclairs et il commence à créer une véritable panique dans le quartier à en juger par les klaxons et les cris. Mieux vaut eux que moi ! Par contre, s'il est encore dehors, c'est qu'il n'est pas dedans. Et s'il n'est pas dedans, Jonh va se faire un plaisir de me le faire remarquer ; il va vouloir retourner à l'intérieur et c'est justement ce qu'ils veulent : qu'on ne se doute de rien. C'est tellement évident que je ne vois même pas pourquoi j'irai l'expliquer. - Il est peut-être pas seul alors c'est pas parce qu'il s'éloigne qu'on est tiré d'affaire. Compris, matelot ? Trop risqué de retourner à l'intérieur maintenant. Vu qu'il est en couple avec Liam, il doit crever d'envie d'aller le sauver mais en faisant ça, il va crever tout court et j'espère l'en dissuader. C'est marrant comme ma journée ressemble à celle d'un animateur de centre aéré. 'Manque plus que le feu de camp et les Marshmallows plantés au bout d'un bout de bois dégueulasse trouvé par terre. J'ai jamais compris comment les gosses pouvaient oublier aussi facilement que la nature est dégueulasse. Rien que les bacs à sable sont des litières géantes et on les laisse faire mumuse dedans. Pfff...
Oh bordel, on se fait chier sur ce toit. « Mais que fait Spiderman ?! » En plus il fait chaud et j'ai faim. Pikachu est enfin reparti ou bien s'est fait chopper par les flics à cause de son incompétence parce que j'entends plus rien et je ne vois plus d'éclairs. … Bon, ok : c'était peut-être une fausse alerte... mais peut-être pas ! Et quand bien même, prudence est mère de sûreté. Jonh n'a qu'à voir le côté pédagogique de tout ça : survivre c'est mieux que mourir. - Tu crois qu'ils sont entrés ? Qu'il sont en train de fouiller l'appartement ? | |
| | | Jonh Matrevis
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| Sujet: Re: Le monde est petit Dim 24 Mai - 19:12 | |
| De toute façon on est déjà tous fiché à la base sans passé par un psy. Rien que d'acheter un bien, de communiquer par téléphone envoie notre nom dans les fichiers américains. Pas celui des personnes recherchées, enfin à la base car d'après Sydney je suis passé dans celui des criminels. Ils ont cas me tombé dessus, ils verront bien que je n'ai aucun pouvoir, et puis à vrai dire après m'être fait fouetter à mort dans un autre monde je suis prêt à accueillir de la torture.
- Admettons, dans l'histoire tu deviens donc mon complice
Et puis c'est vraiment étrange quand même de pas donner son nom. Comme si le pirate allait se douter que le psy allait l'envoyer à Dreamland.
- Et tu donnes quoi comme nom ? Barbe noir ? Jack Sparrow ? Rackham le Rouge
Bien évidemment je me moque de lui, je ne pense pas qu'il ait donné ça comme nom mais je trouve vraiment cela ridicule d'aller jusqu'à mentir sur son identité. Il s'attend à ce que des gars débarquent chez lui du jour au lendemain alors qu'il a rien à se reprocher ? C'est justement ce genre d'attitude qu'il fait qu'il est louche. Mais bon je suppose qu'en tant que non-paranoïaque je ne peux pas comprendre. Je suis juste un pauvre gars suicidaire, alors la CIA je m'en fous royalement. Je ne prive pas d'ailleurs d'informer Sydney que j'ai pas la joie de vouloir vivre. Sa surprise me fait doucement sourire. Et oui en effet, me donner le rôle de Zeus c'était pas vraiment l'idée du siècle.
- C'était trop tard de toute façon étant donné que l'éclair que j'avais envoyé m'avait donné ce rôle
Je m'en serai bien passé de cette comédie. Tout comme celle de Sydney actuellement, qui croit vraiment dur comme fer que le type dehors va nous attaquer. Mais bon, ça à le mérite de nous occuper jusqu'à ce que Liam décidé de se réveiller. Je n'ai pas l'intention de retourner à Dreamland, en plus avec le puzzle d'âme je risquerai de mal tomber...
- Bah je peux toujours te servir de matelas pour l’atterrissage
Je propose en haussant les épaules. Il n'y avait pas quatre chamins pour s'échapper du haut d'un toit, mais soit si super Sydney a d'autres idées, bien que de toute façon il n'y en aura pas besoin.
On monte donc les escaliers jusqu'au toit, où surprise, personne à l'horizon. C'est vraiment trop de suspens. Remarque l'air frais ça fait aussi du bien, à cet hauteur le vent est encore plus fort. Notre "ennemi" s'amuse toujours autant en bas, à faire peur aussi aux passants. Apparemment il a pas envie d'entrer chez nous. Le pirate reste quand même sur son idée, suspectant même des complices.
- Si ça se trouve il a un pote qui sait lancer des boules de feux, et il va incendier le bâtiment et nous avec
Simple supposition qui de toute manière en restera à ce stade. Les minutes passent et toujours rien à l'horizon à part des pigeons qui viennent se poser de temps en temps. Ou qui sait si ce n'est pas un animagus ? En tout les cas on n'entend plus rien dans la rue, à part des voitures et des klaxons de temps à autres. J'aurais dû prendre un jeu de carte.
Sydney décide enfin de se réveiller et me demande si ils sont entrée en train de fouiller l'appartement. La seule personne présente en dehors de eux deux c'est Liam, qui pionce. Certes c'est un dangereux criminel mais pas du genre à s'éclater à user de ses pouvoirs.
- Je vais voir en éclaireur, si je suis pas remonté dans 5 minutes...t'improvise
Je lance avant de le laisser là sans lui demander si il est d'accord ou pas. De toute façon il n'y a rien à aller vérifier. Sans m'en rendre compte je fais cependant le moins de bruit possible avant d'entrer dans l'appartement. Tout est silencieux, on entendrait même une mouche voler. C'est bien ça qui m'inquiète en fait finalement. Je serre tellement fort le manche du couteau qu'il ne risque pas de s'échapper.
J'entends soudainement du bruit venant de la cuisine, ce qui de un me fait sursauter et de deux me met en panique. Et si Sydney était pas si paranoïaque ? Discrètement j'avance, frôlant les murs avant de m'arrêter à côté de la pièce. Encore un bruit et mon coeur que j'entends battre comme un dingue dans ma poitrine. Le bruit d'un verre brisé me fait sortir de ma cachette, brandissant le couteau avant de m'arrêter en plein vol lorsque je tombe sur un....chat. L'animal, sur la table, tourne la vers moi en me regardant comme si j'étais fou, de me miauler quelque chose avant de filer.
Satané pirate. | |
| | | Sydney Miles
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| Sujet: Re: Le monde est petit Mar 2 Juin - 14:06 | |
| Je savais bien qu'un peu de pédagogie pouvait l'atteindre : il aura finalement compris ce que j'essayais de dire depuis le début. Bah, je peux pas trop lui en vouloir, c'est souvent comme ça : « Sydney, t'es fou, t'es parano ! » et après, devant le fait accompli « ah putain, Syd' avait raison ! ». Ce doit être le prix à payer pour avoir une intelligence supérieure ; c'est mon fardeau, comme ils disent.
Donc oui, je suis le complice de ce type même si ça me plaît pas. Il va encore falloir composer avec au moins le temps que les choses se calment... et à voir l'hystérie qui règne en ville ça va être drôle, comme épisode. - Mais non, tête de nœud ! Ok les gens sont cons mais 'faudrait quand même avoir le QI d'un galet pour accepter de prendre en charge un type qui se donne pour nom « Barbe noire », franchement. Non, j'ai simplement donné mon nom mais j'ai été voler mon dossier et l'ai détruit quand je suis reparti. Simple comme bonjour mais apparemment, personne ne sait y penser sauf moi. Ah... Tu comprendras peut-être un jour, matelot, même si j'en doute franchement. Dépressif et suicidaire, la prudence doit pas faire partie de son répertoire. Demander à quelqu'un qui était prêt à s'éventrer avec un couteau de cuisine de réfléchir aux traces qu'il peut laisser derrière lui, j'avoue moi-même que c'est un peu peine perdue et je ne suis pas masochiste au point de vouloir lui tenir la main comme un gosse incapable de la moindre initiative.
Concernant l'éclair, j'avais eu envie de lui dire que ce genre de tour de passe-passe a toujours des conséquences sur les autochtones mais d'un autre côté... je dois peut-être ma vie à ce truc alors je suppose que c'est pas plus mal de faire l'impasse sur ce coup-là... C'est quand même fatiguant de toujours devoir être le cerveau des opérations. Partir en éclaireur pour aller voir en bas ? Ouais, pourquoi pas. Tu m'achèteras un souvenir ? … Bon, on dirait qu'il a pas saisi l'ironie. Tant pis pour lui. En tout cas, je le prends au mot : si d'ici 5 minutes il est pas remonté je le considérerai comme mort. Soit de la main de l'autre taré électrifié, soit de la mienne s'il ose « m'oublier » en me faisant poireauter sur ce toit. On m'a déjà fait le coup, on me le refera pas sans en payer le prix ! Sergio, connard de forban : la preuve même qu'on ne peut pas faire confiance à un mexicain. On a déjà vu des corsaires mexicains ? Non ! Parce que je suis sûr que ces sales étrangers sont une malédiction pour n'importe quel équipage. On installe des barbelés aux frontières pour leur signifier qu'on veut pas d'eux mais même ça ils sont pas capables de le comprendre. Et c'est pas Obama qui va faire quoi que ce soit, évidemment : il est noir. Il est forcément open vis-à-vis de ces immigrés, c'est dégueulasse. J'aurais dû tricher et voter deux fois pour Romney.
- Il aurait quand même pu me laisser un magasine ou des mots croisés, quoi ! Roooh, j'me fais chier tout seul sur ce toit ! Quelle journée de merde, vraiment ! Ça fait déjà trois minutes et quelques que Jonh est parti... enfin je crois. C'est trop calme, ici. Ok, ça veut rien dire et c'est vachement subjectif mais j'ai une pression de fou, là. Si ça se trouve, c'est justement ce qu'ils attendaient de nous : qu'on se réfugie sur le toit ! Après tout, il n'y a que les coupables qui essayent de fuir. Tant pis pour la planque, il faut que j'aille chercher monsieur Suicide. Et puis j'ai un plan.
Y a tellement pas de bruit dans ces escaliers, ça me fout les boules. Manquerait plus que je croise le chemin d'un tueur à gage en descendant, tiens : « bonjour, je vais acheter du pain ! Vous voulez un sandwich ? ». La réponse serait sûrement « POIGNARD DANS TA JUGULAIRE, CONNARD !! ». Ils sont tous fous. Il faut être fou pour faire ce genre de métier ; c'est obligé qu'ils aient un grain. Psychopathes, dangers publics !
Hm ? La porte est ouverte ? C'est pas bon signe... Mon sens de pirate s'emballe ! Ah, et j'ai aucune idée non plus pour justifier la présence de ce chat... Qu'est-ce qu'il fout là, lui ?! D'un autre point de vue, s'il est précisément ici, ça veut dire que l'assassin n'est pas arrivé jusque là, sinon il l'aurait tué, c'est logique. Peut-être finalement que personne n'est entré mais ça ne saurait tarder : la concentration de voyageurs au même endroit attire forcément les problèmes. - Jonh ? Je sais pas compter jusqu'à cinq. Viens, on s'en va. J'aurais peut-être dû replacer un peu mieux le contexte avant de balancer ça cash, à en juger par sa tronche. Tant pis, il n'y a pas de temps à perdre. - J'ai eu une idée pour te sortir d'affaire mais je peux pas le faire sans ton cadavre alors ramène-toi, moussaillon. Et puis laisse ce verre, t'es pas une bonniche ! Si tu veux vraiment te rendre utile, une lettre de suicide serait mieux. Genre : « Cher Liam, mon amour homosexuel : La vie est un fardeau insupportable et ton absence euh... ton absence creuse ma vie comme ce couteau creuse mes veines. La solitude m'est insupportable et je sais que tu t'en sortiras bien mieux sans moi. Ce monde sera bien mieux sans moi. Adieux, je t'aime et j'embrasse ton corps nu avec toute la sagacité de ma concupiscence. ».
Ouais, et par contre il va vraiment croire que t'es mort alors écris un truc sur un morceau de papier genre « rejoins-moi au MacDo' quand tu te réveilles, on se fera une bouffe. » histoire qu'il flippe pas trop. Et t'auras qu'à le rouler en boule et le coincer dans son oreille ou dans son nez, personne ira le chercher là.
Ow.. Alerte de niveau 3 : on a complètement perdu Jonh, là. Soit il a rien compris du tout, soit il a – au contraire – très bien compris mais ne comprend pas pourquoi il doit faire ça. Oh bon dieu, il faut vraiment détailler chaque étape de mon idée..? - On va leur faire croire que tu es mort, mou du bulbe ! Si t'es mort, ils te rechercheront plus et tu risqueras plus rien. En plus t'es dépressif et ta femme est morte alors ça rajoute de la crédibilité. T'auras qu'à emménager ailleurs quand tout se sera tassé ou alors tu te barres au Mexique en attendant. Allez viens !
Tout d'abord, il faut une raison. La raison est toute faite : il est dingo suicidaire alors il se suicide parce qu'il est dingo, ça ne nécessite aucune précision supplémentaire. Ensuite, il faudra un contexte. On peut toujours aller faire un détour à Best Buy et acheter une sorte de poupée gonflable qu'on déguisera en lui et on la remplira de jus de tomate ou alors on déchirera ses habits et on les jettera dans l'océan, comme ça y aura pas de corps à retrouver. En plus, l'océan c'est l'endroit parfait pour les suicidaires. L'air du grand large doit leur ouvrir l'esprit, j'imagine. Je déteste l'iode. Enfin, on ira lui faire de faux papiers pour qu'il puisse louer un appartement le temps qu'on déplore officiellement son décès. Après ça, il sera un homme libre ! Ça peut carrément marcher ! - Ça va carrément marcher : ça a fonctionné dans « GoldenEye » quand 006 a feint sa propre mort, lui aussi. T'as déjà vu ce film ? Il est cool, je te le recommande – oh : n'emprunte JAMAIS de DVD avec ta carte de crédit... Conseil d'ami. | |
| | | Jonh Matrevis
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| Sujet: Re: Le monde est petit Sam 6 Juin - 16:40 | |
| Ce mec est fou, mais vraiment. Pas le fou de base qui vit sa vie dans son monde mais vraiment celui qui veut entrainer les autres dans sa folie. Laisser Liam et partir avec Sydney ? Hors de question. Me faire passer pour mort parce qu'un illuminé avait peur du monde ? Hors de question. Je n'ai pas souvenir que les pirates soient aussi couards, mais bon les gens se disent tellement être quelqu'un alors qu'ils ne le sont pas du tout. Alors oui je dois sans doute le regarder comme si il vient de me dire que le ciel va tomber sur la Terre. Et je suis sur que Syd' a cru à la fin de monde de 2012. Il ne sait pas non plus qu'un film c'est de la fiction, pas la vraie vie.
- Ca a fonctionné parce que les scénaristes avaient décidé que ça marchait comme ça...On est pas dans un film Sydney et surtout...La CIA me court pas après, et quand bien même un des leurs débarqueraient dans la seconde je ne laisserait pas Liam
Mais si je lui laisse un massage caché dans son oreille ou dans son nez, il est capable de m'en vouloir à vie quand même. Je n'ai aucune envie de le trahir après avoir autant ramé pour avoir un semblant de confiance de sa part. Encore moins de lui faire revivre un départ à la Ella, en disparaissant d'un coup.
- Il est hors de question que je me fasse passer pour mort ni que je parte d'ici...Va t'en si tu veux toi, de toute façon tu le désires depuis le début
Qu'il embarque donc aussi sa paranoïa, ça me ferait des vacances. Qu'est ce que ça peut lui faire de toute façon de me laisser seul et que j'en profite pour me tuer ? Rien du tout. Il a pas hésiter à me laisser avec Eve aux mains des Atlantis. Comme un rappel, cette foutue douleur revient me dire bonjour. Pas de trace du mal subit. Je prend une chaise de la cuisine et m’assois dessus, essayant de respirer calmement en attendant que ça passe. Ça ne passerait jamais, je le sais bien. Il faut que je retourne là bas et me fasse soigner. Si tant soit peu que je ne débarque pas au milieu d'un champ de bataille. J'imagine apparaître et comme par hasard me faire buter à peine arrivée. Ca serait quand même bien ballot et en même temps ça ne serait pas de ma faute. Je lève mon regard sombre sur Sydney et lâche de but en blanc.
- Eve et moi on s'est fait bien fouetter par les Atlantis pendant que toi tu t'es fait la malle...J'ignore si elle s'en est sortie, peut être s'est elle réveillé aussi
Enfin si c'est le cas, elle doit être plus heureuse que moi d'avoir échappé à la mort. Si Eve avait été à ma place Sydney serait sans doute déjà mort. Mais moi je suis pas un criminel. Je peux pas tuer de sang froid. J'attrape le couteau que j'ai laissé sur la table avant de ramasser le verre, et d'un geste rapide l'enfonce dans ma cuisse. Je gémis, ça fait mal mais ça soulage en même temps. | |
| | | Sydney Miles
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| Sujet: Re: Le monde est petit Dim 21 Juin - 12:35 | |
| - Non : ça a fonctionné parce que ça fonctionne et c'est tout, Jonh ! Il fait exprès de ne pas vouloir comprendre mais au fond, dans ce qu'il lui reste de santé mentale, il doit bien savoir que j'ai raison, non ? De toute façon quel autre plan il a, hein ? Ouais : rien. A quoi bon proposer des solutions à quelqu'un qui ne veut même plus vivre de toute façon ? Je le savais que j'aurais pas dû me fatiguer pour lui.
- Écoute-moi bien : les voyageurs font beaucoup de bruit et causent le chaos partout dans le monde. Comment VEUX-TU que la CIA ne soit pas sur le coup ?! Ton dossier existe alors crois-moi : la police a déjà mis la main dessus. Et toi, sous prétexte que Liam pionce, tu préfères qu'ils t'embarquent avec lui ? C'est quoi ton plan : servir de cobaye ou te laisser exécuter comme un juif en 1940 ? Qu'il le fasse, après tout ! Moi, j'en ai rien à cirer : entre pirate et résistant, y a pas une grande route à faire. Quoi qu'il en soit, c'est un second holocauste qui nous attend ; seuls les plus intelligents survivront... et je compte bien ne pas mourir.
Je suppose que je vais devoir m'y faire, à ce genre de remarques. Du style « ton combat est vain » ou bien « tu es tout seul, abandonne : tous les autres ont déjà baissé les bras ! ». Sauf que les grands hommes de l'Histoire, eux, n'ont jamais renoncé ni à leur quête, ni à leurs idéaux et c'est précisément pour ça qu'on se souvient d'eux et qu'ils ont laissé leur trace dans le grand livre de l'humanité.
- T'es une vraie girouette, Jonh. Tout à l'heure, tu me suppliais de rester et maintenant c'est limite si tu me dis pas « casse-toi ! ». Sauf que tu sais quoi ? J'en ai marre de me démener pour les autres. Moi je vais résister. Moi je vais survivre et enculer ce monde qui veut me voir mort ou pire ! Moi je vais refuser cette discrimination dictatoriale digne d'Hitler. Si tu veux te coucher en position fœtale et attendre la mort comme une grosse larve, je t'en empêcherai plus, matelot. C'est à toi de prendre ta vie en main ; je suis pas ta maman, Jonh !
Ce sale con... Il essaye de me culpabiliser, je le sais bien. Il veut que j'aie des remords à le laisser là, tout comme lui a des remords à planter Liam. Sauf que ça ne doit pas marcher. Ça ne marchera pas. Pas sur moi. Si seulement j'arrivais à lui faire comprendre... D'une part que j'ai raison, et d'autre part que si Liam était là, il dirait sans doute la même chose ou du moins serait capable de se protéger lui-même, chose que Jonh ne peut visiblement pas faire avec son corps malingre et saoul.
Le seul truc, c'est que je ne peux pas l'envoyer bouler et rentrer tranquillement chez moi : au moment où Jonh se ferait toper par les flics, il en profiterait pour me balancer, que ce soit pas pur esprit de vengeance ou bien parce qu'on lui aura fait croire que de cette manière il pourrait éventuellement alléger sa peine ou celle de Liam. Impossible de savoir s'il a lui-même conscience de ça mais dans tous les cas, mon défi sera de m'assurer qu'il ne parlera pas... de gré ou de force. Je ne peux plus me permettre de tolérer que des gens mettent MA vie en danger dans un monde comme celui-là ou Dreamland.
D'ailleurs je ferais bien de m'y prendre le plus tôt possible : voilà qu'il remet une couche avec cette histoire d'Atlantis. Bonjour la rancœur ! - Ah, vous vous êtes fait fouetter..? … Ben au final, ça veut peut-être dire que Sydney est pas aussi con qu'on le croit ! Peut-être même que ses plans sont viables et bien pensés, même quand on pense qu'ils sont stupides, qui sait !? Bien sûr, la question est rhétorique. J'ignorais qu'ils avaient eu droit au fouet... je pensais au moins qu'ils m'auraient suivi et se seraient enfuis. Ceci dit, c'est bien fait pour eux : ils ont mérité leur punition. Ils auraient dû m'écouter depuis le début et ne pas faire foirer mes plans. On aurait été tranquille et on aurait même été récompensés ! Voilà où ça vous mène, la moralité. L'enfer est pavé de bonnes intentions, c'est bien connu.
- Du coup, tu préfères rester avec Liam – qui, rappelons-le, est capable de se défendre en cas de coup dur – et risquer d'endurer quelque chose d'encore pire que le fouet ? Jonh... Si les coups de fouets t'ont appris quelque chose, si tu as retenu ne serait-ce qu'une toute petite leçon de tout ça, alors tu te rendras rapidement compte que la meilleure solution, c'est encore de m'écouter et de me suivre. Crois-moi : je ne veux pas que ces connards du gouvernement mettent la main sur toi.. et si je le pouvais, je sauverais Liam aussi mais on est pressés, chaque chose en son temps ! Alors je te pose une dernière fois la question, Jonh... est-ce que tu es avec moi ?
Je sais jamais comment je fais pour m'enchaîner comme ça aux gens... C'est la chose la plus contre-productive que je puisse faire mais je la fais quand même, c'est tout le temps pareil. On va voir ce qu'il ose répondre. Bien évidemment, la question implicite était « est-il avec ou contre moi ? », ce pourquoi je me suis permis d'emprunter un couteau dans son tiroir pendant qu'il était en train de rêvasser. C'est moche mais s'il ne me laisse pas le choix... Ah, je veux même pas y penser. Liam ne devra pas savoir. Jonh ne causera pas ma perte sans que je me batte pour ma liberté !
Le concerné répondit par un geste que Sydney ne comprendrait jamais : il venait de se poignarder la cuisse comme ça, sans raison apparente. Hormis l'effroi que cette scène de pure folie provoqua chez le pirate, ce dernier se contenta de plisser les yeux, fixant avec alternance Jonh et sa cuisse ensanglantée. - ... euh... C'était pour quoi, ça, au juste..? Putain, t'es pas sérieux, là !? Ramène-toi, 'faut qu'on nettoie la plaie. Il se rapprocha et avança sa main en direction du manche de couteau mais ne parvint pas à s'approcher davantage ni même à toucher Jonh : c'était vraiment trop pou lui, il ne savait pas comment réagir à ça. - Oh bon dieu ça pisse le sang... Il réprima un haut-le-cœur. Tu... Ça t'arrive souvent de répondre comme ça aux questions simples qu'ont te pose, matelot ? Mais qu'est-ce que tu veux me faire comprendre en faisant ça ?! | |
| | | Jonh Matrevis
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| Sujet: Re: Le monde est petit Dim 28 Juin - 17:27 | |
| Il commence à me faire suer avec son CIA. Ce n'est pas son problème, lui il a effacé ses traces, qu'est ce que ça peut lui foutre, si c'est le cas, qu'elle vienne m'embarquer. En plus je n'ai plus de pouvoirs ici, alors franchement ils ont aucune preuve que je suis aller faire un tour dans une autre galaxie made in Harry Potter.
- Navré de ne pas penser juste à soi même comme toi
Non, il ne laisserait pas moisir Liam ici tout seul. Parce qu'il s'en voudrait et la culpabilité ça ne fait pas bon ménage chez un dépressif. Je sais que je suis une vraie girouette, je suis pas bipolaire pour rien. Mais manifestement le pirate n'a pas encore compris que c'est là aussi ma maladie. J'ai pas envie d'être tout seul et en même temps j'aimerai bien m'enfermer dans un placard et ressortir dans 10 ans. Mais bon, si je balance ça l'opinion que Sydney a de moi, ne sera pas mieux que l'actuelle.
- Je t'ai pas demandé d'être ma mère ! Et tu pouvais très bien te casser hein je t'en aurai pas voulue ! Enfin, peut être 5 minutes ! Ah c'est plus compliqué de me lâcher comme une merde quand on a pas la mort aux trousses apparemment
Si Eve et moi on lui avait dit de rester il l'aurait pas fait. Je suis même certains qu'il avait même regardé derrière lui, se contentant de courir pour sa survie. Aucuns regrets chez ce pirate à deux balles. On pouvait très bien être vraiment mort, du moins moi, parce que je suis certains que Eve a plus d'un tour dans son sac, et devenue un légume ici qu'il s'en serait foutue et pas sentie concernée. Je lui ressort le coup des fouets, histoire de voir. Il s'en fout tout simplement et je suis sur qu'il ait ravie de cette punition. Parce que dixit lui : on l'avait pas écouté. J'ai envie de lui en mettre une mais je me retiens. Il a déjà eu son coup tout à l'heure. Il continue avec son gouvernement, à vouloir m'embarquer avec lui.
- Je préférerai crever que de te suivre encore une fois dans tes délires
Ca c'est ce que j'aurai voulue répondre. Mais je l'écoute plus tellement il me gonfle. Faut que je décompresse sinon c'est pas moi qui me vais me faire poignarder. Je veux pas faire du mal aux autres, c'est moi qui doit payer. Puis c'est de ma faute au final si on a échoué à Atlantis, j'ai pas su jouer au dieu, celui qui règne dans toute sa splendeur. Je suis qu'un pauvre humain qui regarde son pantalon qui s’ensanglante. Je lève les yeux sur Sydney qui a pas l'air dans son assiette. Un pirate qui aime pas la vue du sang. Et bien il est vraiment pourrie.
- Tu crois vraiment que c'est pour te délivrer un message ?
Je retire le couteau, non sans un grognement de douleur avant de lui tendre l'arme côté manche. J'ai du sang pleins la main mais je m'en fous.
- J'ai rien à dire, tout ce que je veux c'est retrouver ma femme. C'est con, je sais, elle est morte et elle reviendra jamais. Alors j'ai essayé d'aller la rejoindre moi, mais j'ai jamais réussi. Que se soit ici ou à Dreamland. Puis Liam m'a menacé de tuer tous le monde en mon nom si je me suicidais...Mais y'a fois où je peux plus, tu sais la goutte qui fait déborder ce fameux vase...
Je commence à pas me sentir très bien, je dois être blanc comme un linge.
- Bienvenue dans mon monde Sydney
Conclus je. Oh il va sans doute dire qu'il a pas demander à y entrer, mais est ce que moi j'ai demandé d'y aller dans le sien ? Non. Je lève mon bras, pointant une porte dans le couloir.
- La salle de bains est là bas. Enfin je t'oblige à rien, tu peux partir et me laisser sur cette chaise. | |
| | | Sydney Miles
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| Sujet: Re: Le monde est petit Mer 22 Juil - 18:32 | |
| Bien évidemment, c'est toujours moi le méchant égoïste et cruel dans l'histoire mais ça ne m'énerve pas tant que ça : j'ai tellement l'habitude qu'on me le répète... Il cherche sans doute à m'énerver, éprouver mes nerfs mais il ne comprend pas que le problème qu'il est ne dispose pas de dix-mille solutions. Perso', je me trouve déjà sympa de lui proposer les BONNES mais s'il continue à me chercher, il va trouver les mauvaises.
Et bla bla bla, et patati, et patata. Pauvre con, tu ne sais rien, Jonh Snow ! - Écoute-moi, pauvre con : je suis PAS ta mère, c'est toi qui est une plaie. MA plaie, pour être exact. Et quand j'ai une plaie, je fais ce que je peux pour la soigner parce que je suis pas un gamin gothique qui se taille les poignets parce qu'il a oublié que pleurer c'est aussi très bien. Souffle, Syd'.. T'es en train de perdre ton self-control, là... Bon, tâchons de lui expliquer ça simplement.
- … Pour faire simple : je me fous de ta vie et de ton avenir à Dreamland. Ok ? Ça, c'est dit et on est clair là-dessus. Mais le problème c'est que tu existes AUSSI dans le monde réel et que tu sais ce que je suis. Jusque là, je lui tenait la jambe dans tous les sens du terme mais tiens, j'ai même plus envie de l'aider : qu'il s'occupe de sa blessure idiote pendant que je continue de lui tenir la jambe par la parole. - Si la CIA t'attrape... et crois-moi : ça ne va pas tarder oh mon dieu j'en ai marre de me répéter... ils vont faire quoi ? Te questionner. Savoir qui sont tes amis, tes contacts, ta famille, et ils ne vont pas te tuer parce qu'ils savent que tu peux leur donner tout un tas de noms avant de passer l'arme à gauche. Tu vas leur donner parce qu'ils vont te torturer, tu vas leur faire gagner du temps et de l'énergie en nous condamnant tous, moi y compris. Tu commences à voir où je veux en venir ? Donc d'accord, marin d'eau douce : je suis pas ta mère mais je ne te laisserai pas me créer des problèmes. Jamais.
J'espère avoir été suffisamment clair sur ce dernier point. « Bienvenue dans mon monde », mais con : c'est pas LE TIEN, c'est le nôtre, on y est tous ! Si un fou furieux décide de faire sauter un pont en prétextant que c'est son monde, mais on le fout quand même en taule, mince !! Il va falloir qu'il remette les pieds sur terre rapidement, celui-là, parce qu'il commence à devenir sérieusement dangereux pour moi.
- Non, je vais pas te laisser. Je vais te proposer une dernière fois de t'aider. D'une manière plus... appropriée à tes désirs, si on peut dire. Petite pause dramatique~ ♫ (en plus comme ça je suis sûr que j'ai son attention, c'est toujours ça de pris). - Liam refuse que tu te suicides et moi je ne peux pas me permettre que tu me dénonce alors je te propose un choix qui va sortir des tabous alors accroche ton slip et tes oreilles et ne répète jamais ça à personne : soit je te fous dans le coma et je m'assure que tu ne te réveilles jamais.... soit je te bute clairement et simplement. Parce que je supporte pas les problèmes mais que je suis un mec suffisamment sympa pour vouloir t'aider en m'aidant moi-même. Je t'ai proposé des solutions plus light mais tu n'en veux pas, que dis-tu de celles-là ? Fais ton choix, maintenant. Mais fais-le bien.
Je ne l'avouerai jamais mais je tremble un peu... Je sais pas si c'est une espèce d'excitation morbide ou bien le stress de devoir éventuellement le tuer de mes propres mains mais je ne suis pas comme ces tarés de psychopates, moi : ça ne me laisse pas indifférent de transgresser la plus absolue des règles de la vie et de la nature. D'un autre côté, je pense avoir assez bien cerné ses demandes et contraintes en proposant ce choix ultime. Dans tous les cas, il y gagne, non ? S'il comate, il pourra toujours faire passer ça pour un accident et en plus il pourra se faire trouer la rondelle autant qu'il veut par Liam à Dreamland. Et s'il clamse... beh j'en sais rien, on va dire qu'il va la retrouver, sa femme.. enfin je suppose mais je m'en fous un peu.
- Oui, je sais : ça pisse encore le sang mais je vais pas te soigner si je dois te tuer après, tu vois ? Pragmatisme et tout... Déjà que ça va puer pour moi par la suite, j'ai pas envie qu'en plus de ça on me fasse passer à la planche à cause de mon service rendu. Et j'ai pas non plus envie que Liam le sache alors si je devais tuer Jonh, j'imagine que je ferais ça proprement : un bon petit étranglement ou bien étouffé sous un coussin. Et puis c'est plus digne, quoi.. Pour peu, je lui aurais offert un cocktail (médicamenteux) mais ça risque de trop faire suicide et Liam ne lui pardonnerait pas. Encore une fois, c'est à moi de me casser la tête pour les autres... sans un merci, sans un sourire, rien, bien entendu..
Un jour les gens que je connais comprendront peut-être tout ce que j'ai fait pour eux. Oh, qui sait : peut-être même qu'ils verront que ce que je dis est vrai et qu'ils arrêteront de me faire passer pour un débile illuminé, tiens ! Tant qu'on y est, pourquoi pas rêver, hein..? Si la réussite sociale devait se juger à l'aune des services rendus, je serais Président depuis longtemps.. mais tout ce qu'on veut voir de moi, c'est Sydney l'égoïste, Sydney le lâche... Grand bien leur fasse, moi pendant ce temps je suis toujours vivant et bien portant, moi. Ah oui, tiens : c'est là que je me vénère de n'avoir rien touché chez Jonh : aucune emprunte digitale de moi à part sur la poignée de porte. A croire que j'avais prévu dès le début de le suicider hahaha !
Haha... Je deviens dingue... réellement dingue. QUI propose un suicide assisté ? Quelle personne saine ferait ça ? Aucune, en fait. Bon dieu, qu'il choisisse, l'attente me tue. Si ça se trouve je suis vraiment comme eux, j'ai un grain... Non.. 'faut que j'arrête de penser ça, voyons. C'est ridicule. Si on croyait tout ce qu'on dit de nous, on aurait pas fini ; je dois me ressaisir : je vais très bien et si j'ai proposé ça, c'est à cause de la situation de crise que je traverse en tant que personne persécutée.. C'est de la légitime défense, dans un sens, non ? Haha... | |
| | | Jonh Matrevis
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| Sujet: Re: Le monde est petit Jeu 20 Aoû - 16:11 | |
| Il recommence à me crier dessus comme si j'étais débile. Il me gave avec sa CIA, sa peur de se faire prendre. Bon dieu, ça fait plus d'une heure que je suis sortie de chez Parkinson, et personne n'est venue sonner à la porte avec des mandats d'arrêts ! Je laisse Sydney, s'égosiller tout seul. J'abandonne de lui faire comprendre qu'il ne risque rien. Personne n'est à leur trousse et personne n'a de preuve qu'ils ont eu des pouvoirs un jour. Ce n'est parce que tu es aller voir un psychologue que forcément tu as fait dodo et que tu es tombé à Dreamland.
- C'est bon tu as terminé ? Ecoute, ça fait presque 24 heures que je suis revenue ici, alors si le CIA avait vraiment voulue ma peau, ça ferait longtemps qu'ils auraient débarqués...Tes problèmes tu te les a créés tout seul, tu n'a pas eu besoin de moi. Ce n'est pas moi qui t'ai dit d'aller voir un psy
Finalement, je regrette de m'être poignardé la cuisse. Au moins j'aurai pu aller m'enfermer quelque part en attendant que Sydney décide de se barrer. Le plus fou entre nous deux, c'est lui et ce qui me proposa par la suite, ne fit que confirmer ma pensée. La mort ou le coma. Sérieusement ? C'est ce qu'il ose me proposer ? Si au début cela me choque, et d'ailleurs je suis même étonné qu'il propose cela. Au fond, il attendait que ça : une opportunité pour se débarrasser de moi. Je connais son identité et il a peur que je le balance. Ca me fait rire. Je me vide de mon sang, mais je suis en train de rigoler dans cette cuisine. J'articule entre deux éclats de rire.
- T'es dingue, complètement dingue !
Qui donne ce genre de choix sérieusement ? Il veut jouer au pirate ? La planche ou la bourse ? Enfin là il me demande pas de l'argent mais de me sacrifier pour LUI. C'est comme ça que je vois ce qui me demande.
- J'en veux aucune de tes propositions ! Rentre chez toi, je vais me démerder
Je me lève, ce qui n'est pas une très bonne idée. La douleur entre ma cuisse et mon dos me fait voir des points noirs, et je m'accroche à la chaise pour ne pas tomber. La sonnette se met alors à retentir et théâtralement je lève les bras en l'air, mimant un air de panique.
- La CIA cachons nouuuuus !
Oui, j'ose me foutre de sa gueule. Mais bon, si jamais c'est un flic. Peut être au sujet du mec qui s'amusait avec l'électricité qu'on a vu passé dans la rue tout à l'heure. Il n'y a qu'un seul criminel ici et il est en train de dormir dans la chambre.
- Blague à part, c'est pas ma maison ici et je sais même pas où est passé l'hôte, Jérémiah.... | |
| | | Sydney Miles
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| Sujet: Re: Le monde est petit Mar 25 Aoû - 13:32 | |
| Il croit vraiment vivre à DisneyLand, c'est pas possible... Comment voulez-vous faire entendre raison à un mec aussi perché que lui ? Il commence à me courir sur le haricot. Sérieusement. - Mais bon dieu, je sais bien que tu ne m'as pas forcé à aller chez le psy, Jonh ! Mais « mes problèmes », comme tu dis... Tu en fais partie et TU as décidé d'en faire partie au moment où tu es entré dans cette boulangerie pour me faire goûter à ton pain spécial ! Alors tu ne peux pas te dédouaner comme ça, matelot : ça ne marche pas comme ça !Plus ça va et moins je sais comment je fais pour garder un tant soit peu mon calme... et moins je vois comment je peux continuer à le faire, d'ailleurs. Je vais finir par le tuer sous le coup de la colère, ça ne rendra la scène que plus crédible, tiens. - Je sais que c'est complètement malsain de te proposer ça. Comme si je me sentais pas déjà assez mal de dire ça ! Mais si tu réfléchis ne serait-ce qu'un instant... Un seul instant... Tu verras comme moi que c'est la solution la plus viable. A moins que tu ne reviennes sur ton choix et que tu acceptes de mettre les voiles je sais pas où, au Brésil ou au Mexique, par exemple.Bien entendu, il refuse sec tout ce que je lui dis, cet entêté. Dans un sens, j'aurais été prêt à le parier mais j'avais aussi l'espoir qu'il n'en soit rien. Je suis déçu, comme d'habitude, par la médiocrité intellectuelle de mes interlocuteurs et leur cruel manque de logique fondamentale en matière de survie et de sécurité. Je veux bien que le monde soit un système assez compliqué à comprendre mais je pensais qu'après une vingtaine d'années à l'assimiler, Jonh l'aurait un peu mieux compris. Et voilà qu'il recommence à se foutre de ma gueule, tiens ! - OOOOOOOH !! Mais c'est pas vrai, tu vas la fermer, un peu ?!Qui peut bien sonner dans un moment pareil ? Allez, on inspire un grand coup et on fait comme si de rien n'était. Un petit coup d’œil dans le judas... Fais chier, je crois qu'il a vu que je l'ai vu. - Bonjour, je suis Terry Fetchet, police fédérale de San Francisco. Vous êtes monsieur Bowen ?Ah, ce délicieux moment où mon sang se glace... Je me serais tué si j'en avais eu l'occasion. - Euh Oui, c'est moi : monsieur Bowen. Vous venez à cause de l'appel ?- Je.. Pardon ? Quel appel ?- J'ai appelé il y a quelques minutes : il y a un intrus dans ma maison. Il est complètement saoul et a commencé à m'agresser avec un couteau.. je.. Tout est arrivé si vite !- Vous êtes trop stressé, monsieur Bowen : gardez votre calme et dites-moi ce qui s'est passé, s'il vous plaît.- Eh bien cet homme a fait irruption dans la maison et a déblatéré des propos incohérents à propos de sa femme.. je crois qu'il l'a tuée.. Et il a pris ce couteau.. et il a tenté de me TUER ! Je.. je me suis débattu mais j'ai dévié le couteau qui est allé se planter dans sa cuisse. Il est dans la cuisine, je crois qu'il décuve..- Bien, restez en dehors de ça, monsieur Bowen.Haha ! Quel pigeon.. Le temps qu'ils l'emmènent au poste, j'aurais tout le temps de filer faire mes valises et me tailler d'ici en vitesse. - Monsieur Bowen, veuillez rester tranquille : nous avons encore quelques questions à vous poser.Merde ! D'où il sort, ce type ? Je l'avais pas entendu arriver ! Fais chier, aucun moyen de passer.. - J-Je suis une victime dans cette histoire ! Vous n'avez pas le droit de-Monsieur Bowen, vous étiez bien l'un des patients du Docteur Parkinson il y a de cela quelques temps, non ? Nous aimerions que vous nous accompagniez au poste de police pour témoigner à propos d'une affaire.- Je.. J'AI MENTI ! Je ne suis pas monsieur Bowen, je suis juste un type normal, mais j'ai quand même été agressé !- Très bien, alors vous venez avec nous au poste de police pour savoir ce que vous faisiez dans l'appartement de monsieur Bowen, hm ?- Mais je..Même pas eu le temps de finir que je ressemble déjà à un bagnard, menottes au poignet. Dans quelle histoire je me suis encore fourré, bordel ?! - On y va, Bowen n'est pas là.- D'accord.Hm ? Ils n'ont pas remarqué Liam ? Ou alors... peut-être qu'il y est pour quelque chose ? Qui est ce Jeremiah Bowen, qu'a-t-il fait pour qu'on vienne l'arrêter ? Tout ça c'est la faute de Jonh : il m'invite dans une maison qui n'est même pas la sienne et il oublie de me dire à quel point on est dans la merde ! Du Jonh tout craché, je vous jure !! - J'aurais dû te tuer, espèce de-Vous avez le droit de garder le silence.Hahaha ! Très drôle, le mafieux ! Très drôle ! J'aurais vraiment dû tuer ce dépressif quand j'en avais le temps. Au lieu de ça je me suis apitoyé sur son sort et voilà ce qui m'arrive. *** Impossible d'en caser une pendant le trajet : à chaque fois on était interrompu par ces flics pourris jusqu'à la moelle. Eh, au moins je le reconnais, ce poste de police : c'est celui qui est en face du café, à côté de la prison municipale... Qu'est-ce qu'on fout là ? 'Fallait s'en douter : Fetchet emmène Jonh dans une pièce différente pendant que son copain s'occupe de moi. A tous les coups, on va passer à l'interrogatoire... Je sais pas ce que va dire Jonh alors ma seule carte de survie, c'est la jouer fine pour que ce soit lui qui s'en prenne le plus dans la tronche. - Vous avez vos papiers sur vous ?- Pourquoi, j'ai une tronche d'immigré ?- Joue pas au con avec moi, le pirate. En ce moment, Terry est en train d'interroger ton copain ivrogne et j'ai hâte de comparer vos versions des faits... A moins que tu ne passes tout de suite aux aveux.. ? Qui t'es, qui c'est et OÙ est Bowen ?!________________________ [hrp : Si tu veux faire parler les flics, voilà leurs codes : Fetchet : 00ffff l'autre : ffcc00] | |
| | | Jonh Matrevis
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| Sujet: Re: Le monde est petit Sam 29 Aoû - 17:07 | |
| Sydney, ou le roi pour mettre tout sur le dos des autres. Incroyable d'entendre, que je n'ai même pas le droit d'entrer dans une boulangerie. Un simple hasard de l'avoir croisé là bas, et jusqu'à preuve du contraire, je ne l'avais pas obligé à venir ici ni à accepter d'aller boire un café - et quelques bières pour moi. Si le pirate est fatigué que je ne le suive pas dans ses plans, je suis aussi épuisé à force de lui répondre. Finalement je me demande si je ne vais pas l'ignorer, jusqu'à ce qu'il décide de se barrer. Sauf qu'il ne veut pas partir, parce que monsieur pense que je vais le balancer à la CIA. D'abord, quand j'y repense il me semble que Liam avait mit la main sur mon dossier pour me sortir mon problème quand il m'avait rejoint dans la salle de bain. Allez savoir si il avait juste voulu assurer ses propres arrières en prenant les dossiers des patients du Dr Parkinson ou non. Mais ça, Sydney ne le sait pas et bizarrement je trouve ça jouissif de le voir paniquer alors qu'il n'y a aucune raison.
- Finalement si les Atlantes m'avait décapités t'aurais eu aucun remord sur le légume que je serai devenue...
Ni sur celui d'Eve. Ce type me propose de me tuer, même si il dit que ça lui plaît pas j'ai un gros doute. Sa paranoïa lui attaque vraiment le cerveau. Juste pour l'énerver, je fais le mariolle quand on sonne à la porte. Il va ouvrir aux invités surprise et je me traîne douloureusement en m'aidant du mur pour écouter. L'enfoiré me fait passer pour un criminel, et je regarde la blessure sur ma cuisse. Ca se voit quand même que c'est pas un coup dévié. C'est franc et net. En plus avec mon dos courbé, je ressemble encore plus à rien. J'entends des pas s'approcher, je ne cherche même pas à courir et à vrai dire je crois que le flic est aussi surpris de me voir planté debout.
- Bonjour...
Même si je peux pas aller bien loin, on me met les menottes et je m'empêche de rire quand Sydney essaye de se défendre. Il pensait pouvoir se tirer sans aucun dommage, retourner dans sa vie de solitaire mais non. Parce qu'il n'est pas Jérémiah. Évidemment, ce dernier n'est pas là, et je me demande bien ce qu'il a foutu pour qu'on vienne l'arrêter chez lui. Ce qui est encore plus bizarre c'est qu'ils ont laissé Liam pioncer tranquille. Ou peut être que rien qu'en le voyant ils se sont rappelé qui il est... Alors qu'on quitte la maison, Sydney me menace et je lui réponds par un rire. Oui, tu aurais du...
Le plus agréable ce fut le silence car toutes les tentatives du pirate pour parler était un échec. Le moins agréable c'est ma jambe qui me fait mal et je parle même pas de mon dos. Je suis à deux doigts de défaillir quand on arrive enfin au poste de police. Le sang dégoulinant laisse des traces sur mon passage et un des deux flics demandant qu'on appelle un médecin pour s'occuper de ma blessure. C'est vraiment trop aimable. Je me retrouvé séparé de Sydney, et c'est avec joie que je trouve une chaise. J'essuie la sueur de mon front avec le revers de ma main. L'interrogatoire risque d'être long, car je sais pas du tout où est passé Bowen. Et je sais encore moins comment expliquer le fait que je suis chez lui. A vrai dire j'ai trop mal pour réfléchir. Il m'enlève mes menottes avant de prendre place en face de moi.
- Vous avez vos papiers ?
Mes papiers ? Ah oui, pour savoir qui je suis. Est ce que je suis un dangereux criminel qui a tuer sa femme et essayer de faire la peau à l'autre d'à côté ? D'ailleurs j'imagine que Sydney a du résister encore une fois. Mais moi j'emmerde la CIA.
- Mon porte-feuille est dans la poche de mon pantalon
Je sors l'objet et le fait glisser jusqu'à lui. Il n'y a rien dedans à part mes papiers d'identités, ma carte bleue et peut être la carte de quelques psychologues.
- Je reviens
Il se lève et quitte la pièce, un autre flic rentre à sa place pour me surveiller. J'imagine qu'il va trouver ma dernière altercation avec un agent quand je faisais la collection des bouteilles de bières avec en gros titre : Dépressif. Ainsi que la plainte déposé sur le camionneur qui avait tué ma femme et mon enfant. On toque et le médecin est enfin là. Je pourrai dire "Alléluia" mais ça veut dire la fin de ma souffrance. Un quart d'heure plus tard, j'ai la cuisse bandé mais j'ai pas le droit à des anti-douleurs. C'est juste pour éviter l'infection. Terry est revenue entre temps et reprend les choses en mains une fois seul à seul.
- Alors Jonh, que faisiez vous chez Bowen ? Qui est cet homme qui vous accuse d'avoir essayé de le tuer ?
Pendant que le médecin s'occupait de moi, j'avais essayé de penser à des solutions, des mensonges. A dire une demi-vérité aussi. Les larmes montent et j'ai les yeux mouillés. D'une voix tremblotante je commence mon explication.
- J'ai rencontré Jérémiah hier et il m'a emmené chez lui. Je vais pas vous faire un dessin sur ce qu'on a fait...ce matin il était pas là et je suis sortie pour aller à la boulangerie...Je me sentais pas très bien alors le type, là, qui est avec votre collègue, m'a emmené dans un café pour que je reprenne mes esprits...Après il m'a raccompagné chez Jérémiah qui n'était toujours pas revenue...
J'éclate en sanglots, ce qui est bien c'est qu'on a pas besoin de se forcer quand on est dépressif. Il me suffit de penser à ma misérable vie, à ce qui m'a été arraché. J'essaye de continuer en essayant de me calmer.
- Je me suis sentie si...minable que...que...je me suis enfoncé un couteau de cuisine dans la cuisse...Je sais pas pourquoi l'autre dit que j'ai essayé de le tuer....moi je voulais juste que Jérémiah revienne...
Essaye de rivaliser avec ça Sydney. Tu as menti sur qui tu es en premier. | |
| | | Sydney Miles
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| Sujet: Re: Le monde est petit Mar 20 Oct - 13:04 | |
| L'interrogatoire se profile juste comme une formalité, à vrai dire je continue de penser que ça cache quelque chose d'autre. A chaque fois que ce singe suppôt du patronat dictatorial capitaliste à la pensée unique et étriquée me demande mon nom, j'ai envie de lui répondre « yé souis la fée clochette, ducòn ! » Oui : avec l'accent mexicain. Putain de mexicains. Seulement bons à venir nous envahir et voler le travail des honnêtes américains. Mais bon, 'faut croire que la Justice s'est prostituée à qui veut étant donné que c'est encore moi, l'honnête citoyen blanc, qui est sur le point d'être jeté en taule pendant que les criminels se tapent des barres dans les rues de ma ville. - Je suis Sydney Miles et laissez-moi conter ma merveilleuse histoire, officier. Je me suis réveillé ce matin dans des relents de bière et un rot tonitruant s'échappant de mon estomac m'a gentiment informé que le dîner d'hier avait été essentiellement composé de pizza.Bon, visiblement le mec a l'air de s'impatienter. Je devrais vraiment essayer de la jouer plus discrètement pour espérer filer entre les rets de la police. Ils ont l'air de s'intéresser davantage à ce Bowen qu'à moi, autant jouer là-dessus. - Écoutez, je sais pas qui est ce Bowen. Je ne connais que Jonh, le poivrot à côté. Je l'ai rencontré ce matin à la boulangerie près de chez moi quand il m'a enfoncé son poing dans ma tête. Vous voyez, le bleu, là ? Ben c'est le moyen qu'il a employé pour faire connaissance. A l'heure qu'il est, il doit être en train de me faire passer pour je sais pas quoi mais... de vous à moi.. ce type est un peu... enfin vous voyez, quoi.Manifestement non : il ne voit pas, malgré mes gestes sans équivoque. Je jure qu'il y a des jours où il faudrait presque faire un dessin pour se faire comprendre. - J'ai essayé d'en savoir un peu plus sur lui. Déjà, il est dépressif et alcoolique, il a tué sa femme et son enfant dans un accident de voiture et vit une vie de débauche en squattant l'appartement de Bowen tout en couchant avec un ex-taulard. Oui, oui : UN ex-taulard. Beuh faites pas comme si c'était bizarre, on est à San Fran, quoi..Le flic a l'air de plus en plus intéressé par ce que je lui dis. Moi aussi, si j'étais à sa place je serais intéressé. C'est juste débile et hallucinant. Tiens, je vais aussi lui raconter comment Jonh s'est soulé la gueule et comment j'ai dû le raccompagner « chez lui ». - Ben oui, c'est comme ça que je me suis retrouvé chez Bowen. Et pourquoi j'ai menti sur mon identité ? Ben c'est simple : je croyais que vous étiez de mèche avec le super-vilain dehors qui balançait des éclairs. Mais heureusement, je m'aperçois que vous êtes manifestement trop con-..formes à la loi pour ça. Héhé. Vive la justice et les forces de l'ordre ! Vous méritez vraiment votre treizième mois, les gars. Désolé de vous avoir fait vous inquiéter comme ça.Après ça, il a quand même fallu que j'explique pourquoi cet abruti s'était enfoncé un couteau dans la cuisse et en quoi je n'étais pas responsable de ce saute d'humeur dû sans doute à l'excès d'alcool. On m'a gentiment raccompagné à la sortie avec un beau papier qui m'indique que j'ai 15 jours pour payer la modique somme de 300 dollars pour « suspections d'entrave mineur à l'exercice de la loi ». Comme si j'avais autant de thune sur mon compte en banque ! Pas de trace de Jonh.. ils l'ont peut-être gardé en cellule de dégrisement, ou alors coffré du fait qu'il connaisse mieux Bowen que moi. Ça me fait chier parce que j'ai quand même dû donner mon adresse et faire relever mes emprunte digitales et j'aime pas ça. J'ai pas confiance en ces fonctionnaires véreux et seulement avides d'argent et de pouvoir. Sans déconner : quelle autre raison peut-il y avoir pour vouloir porter un flingue légalement sans invoquer le droit à la défense ? Dehors, le monde n'a pas eu l'air de changer. Je parie qu'on peut passer dix ans en taule sans que personne s'en soucie plus que ça, quand on est un gars seul et paumé comme moi. Enfin je suis quand même soulagé de m'en être tiré pour si peu ; la proximité avec la prison municipale était pas pour me rassurer, il faut bien l'avouer. Tiens, comme par hasard les portes s'ouvrent. Ce serait quand même pas pour envoyer un peloton me passer les menottes, tout de même ?! Ah non, seulement un détenu qui sort. UNE détenue, pour être précis. Je dirai pas que j'ai pas le temps mais plutôt que j'ai pas que ça à foutre de m'enquérir de l'identité de cette racaille qui, de toute façon, n'arrivera pas à se réinsérer. Ils n'y arrivent jamais. Elle ressemblait tout de même un peu à Eve, sous certains aspects.. Je préfère rentrer chez moi directement. Je sais que je recevrai rapidement la visite des flics pour confirmer que je vis bien dans ce taudis et ça me fout le ventre en vrac. J'ai toujours pas faim et j'ai mal à la joue. - Salut, jeunot ! Pas de courrier pour toi aujourd'hui !- Sans rire..Je déteste ce type. Ma visite au poste est bien la dernière chose que je dirais à quelqu'un, et lui la dernière personne à qui je le dirais. Je retrouve enfin ma grotte, mon antre, ma forteresse de solitude. Sauf qu'à la place des cristaux géants, ce sont des monticules d'ordure et de linge sale ; la neige est, elle, remplacée par la poussière et les moutons de cheveux agglomérés dans tous les coins et recoins. - Parfois, quand je rentre chez moi, j'ai envie de fuir. C'est d'ailleurs ce que je ferais si j'ignorais que c'était chez moi, je pense. La figurine 'qualité plus' de Jack Sparrow a l'air captivée par ma petite anecdote. Sacré pirate ! Tiens, je vais mettre Pirate des Caraïbes en bruit de fond pendant que je m'abrutis sur Youtube. J'ai envie de rien faire, je me sens creux et vide.. Je sais même plus ce que j'étais en train de faire avant d'aller à Dreamland. J'ai pas non plus envie d'y retourner mais je suppose que c'est la chose la plus logique à faire vis-à-vis de ma vie actuelle. Dehors, le monde ne m'a jamais paru réel, de toute façon : plein de faux-semblants, de jeux de pouvoirs, d'apparence et sans logique propre compréhensible. Au moins, Dreamland s'assume sur ce point. Sauf que j'ai aucune idée de la manière dont je pourrais y retourner. Hors de question de retourner me faire hypnotiser. Remarque, je peux peut-être faire ça moi-même. Je suis sûr que des centaines d'abrutis ont déjà tenté l'aventure sans même savoir que Dreamland se cachait derrière. Reste à savoir si je réussirai à aller plus loin que ces milliers de crétins crédules. Ça doit bien faire 20 minutes que je cherche sans même savoir ce que je dois entrer dans Google pour avoir ma réponse. J'ai.. 2, 4, 6.. au moins 9 onglets ouverts sur différents sites aux dénominations toutes plus écœurantes d'ésotérisme hippies les uns que les autres. Enfin il y a quand même ce blog qui a retenu mon attention. Pff... de toutes les conneries d'Internet, il a fallu que la base la plus crédible à mes théories se trouvent sur un stupide journal intime public appartenant à une fille de 14 ans dont l'onglet « sexualité » est déconcertant de termes nouveaux et abscons. - Bon, eh bien autant essayer ça tout de suite pour s'en débarrasser, je suppose.Et me voilà allongé sur ce vieux matelas qui grince, à même le sol. J'ai sommeil et le plus dur sera sans doute l'étape 3 : fermer les yeux et se relâcher entièrement sans chercher à dormir. Des conneries, tout ça. Je vois même pas pourquoi ça marcherait plus qu'autre chose. >>>>> la suite ici !
Dernière édition par Sydney Miles le Lun 26 Oct - 18:36, édité 1 fois | |
| | | Jonh Matrevis
Maladie mentale : Trouble bipolaire IV
Messages : 238
Feuille de personnage Sac à dos: Pouvoirs : Bourse: 1190 rubz
| Sujet: Re: Le monde est petit Sam 24 Oct - 14:31 | |
| Le flic continu de poser quelques questions. J'essaye d'y répondre le plus évasivement possible. Trop de précisions peuvent être suspects. Je peux aussi lui balancer que je viens de revenir de Dreamland après m'être fait battre par des Atlantes qui vivent sous la mer. Il m'aurait sans doute pris pour un fou et appelé un psychologue. On frappe à la porte et celui qui interrogeait Sydney fait son apparition. Il demande à celui qui s'occupe de moi de venir cinq minutes. J'entends pas ce qu'ils disent mais les regards en coin envers moi ne disent rien qui vaille. Ce satané pirate manipulateur a du encore faire des siennes et réussi à me faire porter le chapeau. J'ai pourtant rien fait de mal. Seulement suivi Bowen, comme d'autres patients et c'est moi qui me retrouve dans la merde. Je hais ce gars en ce moment même, ce qui commence à faire une longue liste noire. L'autre flic finit par partir et je me retrouve à nouveau seul avec Fetchet qui revient s'asseoir. Il a l'air assez embêté. Dis le que vous allez m'enfermer j'en crèverai pas, même si j'en rêverai. - Mr Miles n'a pas donné exactement la même version des faits que vous..Il a finalement donné son nom. En même temps avec la police il n'a pas trop le choix, ce n'est pas comme avec un médecin. De toute façon c'est sur qu'il a raconté autre chose, il cherche qu'à me faire tomber. - Nous allons devoir vous garder, le temps de vérifier certaines chosesAllez vérifier la boulangerie et le bar, vous avez que ça à faire. Mais ils perdent leur temps, car je ne sais pas du TOUT où est passé ce satané Jeremiah. Sinon je lui aurai déjà fait sa fête. Je me lève soudainement, ce qui est une très mauvaise idée avec mon état mais j'en ai rien à foutre. Je vais pas me laisser mettre derrière les barreaux alors que j'ai rien fait. - Ecoutez je sais pas du tout où est passé Bowen ! Je suis innocent dans cette histoire et je voudrais juste rentrer chez moi ! - Mr Matrevis calmez...- Je suis très calme !!!Je hurle, j'ai chaud, ma cuisse et mon dos me font mal. Je me sens mal et vu la tête de Fetchet, j'ai dû passer du rouge au blanc. La pièce tourne alors que le sol se rapproche de moi. C'est le noir total. Je prie pour que ça le reste. ---> La suite par ici | |
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