Hypnose : l'Exil
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 Malorie Erikson

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Malorie Erikson

Malorie Erikson


Maladie mentale : Psychose hallucinatoire chronique

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MessageSujet: Malorie Erikson   Malorie Erikson Icon_minitimeMar 18 Déc - 16:21

Malorie Erikson Cartei10
Nom : Erikson
Prénom : Malorie
Age : 18 ans 


Malorie Erikson Physiq10
Physionomie :
Ayant subi des carences alimentaires depuis son plus jeune âge puis, épisodiquement anorexique, Malou – puisque c'est ainsi qu'elle exige qu'on la nomme - est petite et très maigre, ce qui lui donne davantage l'air d'une adolescente de 15 ans plutôt que d'une jeune fille de 18 ans.
Ses cheveux longs et raides sont blonds et ses yeux sont bleus assez froids voire parfois franchement glaciaux.
Elle a un visage étrange et une chose est certaine: elle serait plus jolie si elle n'était pas aussi maussade malheureusement les sourires sont rarissimes.
Elle est vive, nerveuse et son corps est souple comme un chat.
La musculature est faible mais elle cherchera à compenser la déficience par des heures d'entraînements acharnés car elle a l'esprit guerrier. Pour elle, attaquer et se défendre sont deux conditions sine qua non à la survie.

Vêtements :
Elle est vêtue de l'uniforme du san Francisco County Jail: un tee-shirt blanc sous une chemise manche courte et un pantalon de toile légère et des crocs (sabots en plastique) made in China, le tout de couleur orange.

Signe Distinctif :
Suite à une tentative de suicide les avant-bras sont striés de longues cicatrices en tous sens assez profondes pour certaines.

Malorie Erikson Mental10
Psychologie :
En règle général Malou n'est pas à prendre avec des pincettes et le premier abord est désagréable, voire agressif.
Elle a tendance à refuser l'autorité. C'est à elle qu'on obéit et non l'inverse. Elle ne sait pas dire merci et à une facilité incroyable à ne pas répondre aux questions qui l'embarrassent ou à les détourner à son avantage. 
Elle est de mauvaise foi car elle a toujours raison et ne s'excusera jamais pour une erreur commise.
La jeune fille est froide et assez insensible aux autres par contre elle est loyale avec les gens en général.
Elle aime commander et ne s'embarrasse pas de formules diplomates.
C'est une frondeuse qui n'a peur de rien ou presque, une courageuse qui n'hésitera pas à aller au combat. Par contre, elle n'a pas d'esprit stratégique. Ce manque sera comblé bon gré mal gré par une grande débrouillardise, un système D à presque toute épreuve mais elle ne sera jamais un chef de bataille.
Elle cache ses faiblesses et peut de ce fait paraître blasée, désabusée.
Elle a une intelligence pragmatique et peu de culture générale. Elle sait lire et compter, c'est déjà pas si mal mais c'est à peu près tout.
L'amour n'est plus au rendez-vous, du moins pour l'instant dans son cœur asséché par la perte de « Nounours » l'Amour de sa vie.
Elle peut se montrer violente ou prudente si elle sent un danger et pour cela elle a du flair, un sixième sens presque animal qui pourrait la faire passer pour quelqu'un de parano.
Elle est méfiante mais quand la confiance est donnée on peut compter sur elle, elle sait aussi protéger.

Qualités :
Courageuse. Frondeuse. Souple et vive. Débrouillarde. Loyale. Autonome. Pragmatique. Autoritaire. Protectrice (parfois). Tenace.
Défauts :
Froide. Insensible. Belliqueuse. Orgueilleuse. Vindicative. Sèche. Désagréable. Etroite d'esprit. Méfiante. Colérique.

Malorie Erikson Person10
Maladie Mentale :
Psychose hallucinatoire chronique

Karma :
Mauvais

Histoire :
Notes personnelles du Dr. X..., psychiatre détaché temporaire du San Francisco County Jail pour un cas atypique de psychose hallucinatoire chronique.

* Par souci de confidentialité obligatoire dans le centre pénitentiaire, il ne m'est pas autorisé de dévoiler les identités complètes, adresses et numéros de téléphone des personnes ci-dessous mentionnées.

La patiente: Malorie E...*, est née le 5 juillet 2001, de Richard E..., sans emploi déclaré, père taciturne, faible et presque toujours absent et de Julia C..., sans emploi, alcoolique chronique, atteinte d'obésité et impotente. Elle a un frère Erik E... de deux ans son aîné.
La famille réside dans un petit appartement sordide aux fins fonds de Tenderloin, quartier assez mal famé, réputé pour sa grande pauvreté.

Son enfance et son adolescence se sont passées ici. Elle a poussé comme une mauvaise herbe, sans surveillance, sans cadre et sans affection sauf celle de son frère avec qui elle avait une relation apparemment fusionnelle sans toutefois émettre l'hypothèse d'une liaison incestueuse.
Elle m'a raconté sur plusieurs séances – je cite - que son frère s'occupait bien d'elle, qu'il faisait à manger sinon il n'y avait rien, allant parfois jusqu'à voler la nourriture et lui racontait beaucoup d'histoires. Qu'elle l'aimait beaucoup et a été très triste après son départ.

Effectivement. Âgé de 18 ans, Erik avait quitté le foyer, CAP de mécanicien en poche pour prendre seul un appartement non loin de son lieu de travail à plusieurs kilomètres de la résidence familiale.
Il me racontera plus tard, lors d'un entretien s'être senti coupable de l'évolution de sa sœur car il ne venait plus la voir, l'ambiance chez eux étant pesante et son job trop contraignant au niveau des horaires.

Le cursus scolaire a été une catastrophe tant au niveau de l'apprentissage que de la socialisation.
Selon le corps enseignant, elle ne faisait rien, séchait les cours, perturbait la classe, arrivait sale dès le matin et était désagréable ou incorrecte avec tout le monde.
Elle sait lire, compter, à peu près écrire avec beaucoup de fautes d'orthographe mais la culture générale, du moins telle que nous la concevons est très faible. Seul le professeur de dessin n'avait rien eu à redire et parlait d'une élève appliquée au réel talent.
Il m'a moi-même été donné de constater avec surprise qu'effectivement la jeune fille dessine très bien; uniquement des portraits au crayon à papier et sait même croquer de mémoire le visage d'un individu rencontré durant seulement quelques minutes. Autant dire que cette aptitude a été mise à profit. Je lui ai souvent demandé d'ébaucher l'effigie des personnes à priori fictives de ses délires comme « Nounours », « Josh », « Adam » ou « Robin » et je dois dire que j'ai été époustouflé par le réalisme de l'exécution.

Selon mes conclusions, en l'état actuel de mes travaux, je suis tout prêt à affirmer que les histoires racontées par le frère, son départ, une certaine série de films à la télévision et le dessin ont été le ferment nourricier de sa maladie mentale aussi vais-je en détailler la genèse.

Fin juin 2016, Malorie (qu'il faut appeler Malou sous peine de provoquer une crise de rage pour une raison que j'ignore), Malou donc, n'a pas encore 16 ans quand elle décrète ne plus vouloir retourner en cours.
La raison en est qu'elle voulait s'inscrire dans une école d'art, pour devenir une riche artiste de grand renom.
Les revenus des parents ne le permettant pas, elle s'enfermait fréquemment dans sa chambre pour dessiner non sans provoquer des colères régulières.
Nous étions à une époque où une série lamentable que je me suis obligé à regarder pour comprendre un peu mieux le trouble de la patiente passait à la télévision. Cela s'appelait « The Walkind Dead ». Rien qu'avec ce titre tout était dit.
Je dois préciser que chez la jeune fille le récepteur était allumé dès le matin jusqu'au soir tard.
La mère, vautrée dans un fauteuil, ses bouteilles à côté d'elle buvait également toutes les émissions.
Erik m'a avoué que sa sœur regardait systématiquement toutes les saisons et croyait dur comme fer à cette histoire. Il avait beau la contredire et la « chambrer » - je cite – Rien n'y faisait. Malheureusement il n'a pas su voir la tragédie qui se profilait, mettant cela sur le compte d'un fantasme du moment qui partirait avec la fin des feuilletons.
Il ne se formalisa pas non plus quand il remarqua que les esquisses de Malou ne représentaient plus que ce qu'elle appelait des « mangeurs d'hommes ».

Erik E... a quitté le foyer un peu avant le Noël de cette même année.
Aux dires des parents que je n'ai vu qu'une fois chez eux, Malou était devenue infernale, leur reprochant son départ, et le fait qu'il n'y avait jamais rien à manger. Le père se souvient qu'elle était rentrée un midi avec un rat mort dans les mains et qu'elle l'avait cuisiné.
Elle passait son temps à fermer les volets prétextant que cela les protégeraient des attaques mais ni le père, ni la mère n'eurent la présence d'esprit de demander quelle « attaque » ? De quoi avait-elle peur ?

Début mars 2017, Malorie E... a fugué. Le père étant absent, sa mère ne le remarqua qu'une semaine plus tard.
Ils n'appelèrent pas la police, Monsieur E... m'expliquant qu'il pensait qu'elle était bien assez grande pour se débrouiller toute seule.

Déjà à ce moment la maladie est en place sans que personne n'en sache rien.
Lors d'une de nos entrevues mensuelles elle me raconta être partie comme son frère car chez eux la mort aurait été assurée.
A partir de là, Malou n'est mentalement plus à San Francisco mais à Seattle, ville où elle n'a jamais mit les pieds mais que paradoxalement elle semblait à peu près connaître.
J'apprendrai par la suite qu'elle ne s'est plus jamais reconnectée avec la réalité du jour où elle est partie de chez elle. C'est encore valable aujourd'hui. Autant la patiente est prolixe en détails sur sa vie délirante (à prendre dans le sens psychiatrique du terme), autant elle n'a rien à dire sur le concret. Il semblerait même qu'elle ait oublié sa ville natale; elle dit qu'elle n'y a jamais mit les pieds.

C'est le moment pour moi de décrire cette vie imaginaire qui est devenu le quotidien de Malorie E... pour notifier ce qui est arrivé ensuite et pourquoi elle est aujourd'hui en ces lieux pour 15 ans de réclusion criminelle incompressibles.
Mais je me dois de faire une brève parenthèse afin de noter mes tâtonnements sur la nature de son trouble avant de détailler ce cas atypique.

Je vous avouerai qu'au début j'ai pensé à la mythomanie que j'ai rapidement abandonnée.
A cause de son âge, je me suis penché sur la schizophrénie mais là non plus tout ne coïncidait pas. Un confrère m'a soufflé avoir croisé quelques cas de paraphrénie mais après plusieurs jours de travaux communs, nous étions d'accord pour écarter cette piste.
Il ne me restait donc plus que la psychose hallucinatoire chronique et c'est ce que j'ai noté dans mon rapport faute de mieux.
Le cas Malorie E... me fait penser à une maladie psychiatrique orpheline non encore répertoriée. C'est la raison pour laquelle je continue mes recherches avec elle. Un jour peut-être serai-je à même de pouvoir donner un nom à son histoire.

Posons clairement à présent la pathologie de la jeune fille:
depuis le départ de son frère, fin décembre 2016, Malou ne s'imagine pas..., n'a pas l'impression de..., ne fantasme pas sur... mais vit véritablement et subit sans jamais de retour au réel, un monde apocalyptique qui serait envahit par ce qu'elle appelle « les mangeurs d'homme » entre autres surnoms, ce qui correspondrait pour nous au mythe des morts-vivants ou zombies.
Le profane serait tenté de sourire et je lui accorde ma compréhension rapidement teintée d'amertume car la patiente a réellement, atrocement souffert et souffre encore de cette réalité-fiction.
D'aucun conclurait, comme moi au début, que son esprit n'a fait que calquer la série télévisée sur sa vie quotidienne. Au fur et à mesure des entretiens il s'est avéré que non. Même si par endroit on trouve des regroupements, elle a imaginé et créé seule ses moyens de survie et à aucun moment elle ne m'a cité des noms de personnages ou d'acteurs.

Revenons à sa biographie.
Début mars 2017 la jeune fille quitte le foyer familiale très tôt le matin avec un sac à dos contenant une boîte de haricots, une bouteille d'eau, un calepin, un crayon à papier et un rouleau à pâtisserie pour parcourir seule et à pied un nombre indéterminé de kilomètres, s'imaginant être la proie de morts-vivants, de pillards ou autres violeurs et se cachant dans des bennes à ordures la nuit venue pour y dormir.
Elle racontera s'être fait héberger quelques temps par des « survivants », dans une zone industrielle et avoir appris par eux la marche silencieuse et quelques techniques de défense.
La police la retrouvera le 15 mars de cette même année dans une banlieue à presque cinquante kilomètres de son domicile à côté d'un cadavre.

Mme Jane B... 86 ans a été retrouvée morte, assassinée à son domicile, dans le salon, le crâne fracassé et le visage entièrement saccagé.
A l'arrivée de la police, Malorie E... était attablée dans la cuisine, mangeant une barre de chocolat et sirotant un verre de jus d'orange, un rouleau à pâtisserie ensanglanté posé à côté d'elle.
Elle a été arrêté et mise en garde à vue. Lors de l'interrogatoire elle avouera les faits, annonçant pour sa défense que cette femme avait été kidnappée pour avoir fait partie d'une secte dangereuse qu'elle et son groupe voulaient piller pour survivre, qu'elle avait sciemment et malhonnêtement abusé de la parole de ce fameux « Nounours », prénommé Robert, amant présumé de la jeune fille.

C'était la première fois que je voyais cette adolescente, petite, frêle, presque une enfant, me demandant comment elle avait pu avoir la force musculaire d'un tel acte.
Je devais faire un rapport psychiatrique et je voulais argumenter l'irresponsabilité pénale.
Malou m'expliqua avoir vu rouge – je cite – et ne s'était plus contrôlée, que ses nerfs avaient pris le dessus car elle n'admettait pas que quiconque touche un cheveu de « l'Homme de sa vie ». S'en était suivi une histoire abracadabrante pour le commun des mortels qui serait trop longue à développer ici mais que j'ai gardé en archive.
Le jour du jugement, contrecarrant mes conclusions et les arguments de l'avocat commis d'office elle s'était levé et sans montrer aucun regret avait déclaré face à la cour que « c'était bien fait pour elle », sous-entendu pour la victime. Elle prit la peine maximale.

Très peu de temps après son incarcération, Malorie E... fut mise à l'isolement, les rapports violents avec ses compagnes de cellules étant difficilement gérables. Outre le fait qu'elle semble se complaire davantage avec les personnes du sexe opposé, ses crises de rage et de combats revêtaient de véritables dangers plus pour autrui que pour elle-même.
Interrogée par mes soins sur ses préférences amicales elle me répondit rêver d'avoir une amie féminine qui la « comprendrait et ferait avec elle les quatre cents coups » mais que c'était toujours chez les garçons qu'elle trouvait ce genre d'atome crochu. Elle me confia toutefois regretter fortement une certaine Haley, alcoolique, droguée, complètement folle avec qui elle s'entendait très bien mais qui aurait disparu.

Seule, elle apparut plus calme pendant quelques temps faisant tous les matins des exercices physiques et s'exerçant à des prises de krav maga.
A ce propos son frère m'expliqua lui en avoir appris quelques rudiments car cela le « faisait rire de la voir tellement pleine d'énergie et si souple qu'au final elle ne se débrouillait pas si mal ».
Dans l'univers de Malou c'était un certain Ducan, maître en la matière qui le lui aurait enseigné.
Puis, peu à peu, une anorexie se mit en place. Lors de nos entrevues elle parlait peu, disant s'être réfugié dans un endroit calme. J'étais à deux doigts d'émettre l'hypothèse d'un embryon de retour à la réalité quand elle recommença ses crises prétextant qu'elle avait retrouvé Erik « infecté » et qu'il avait fallu l'achever.
Les soins psychiatrique étant spartiates à la prison, des infirmiers lui avaient administré une injection de sédatifs après l'avoir attachée à son lit.

Quand je la revis un mois plus tard son état s'était fortement dégradé. Elle n'avait plus que la peau sur les os et présentait des signes de grave dépression.
Elle me raconta que « Nounours l'Homme de sa vie » était mort lui aussi ainsi que l'ami Josh, probablement attaqués par des morts-vivants, qu'elle avait volé une ambulance camionnette et était partie de Seattle où elle n'avait plus à rien à faire, pour Detroit. Très long voyage semé d'embûches.
Par acquis de conscience j'ai demandé un examen gynécologique et il s'avéra qu'elle n'était pas vierge. Elle avait donc bien eu des rapports sexuels réels à San Francisco.
Soucieux, j'ai confié le portrait dessiné de ce fameux « Nounours » à la police afin qu'elle fasse une enquête; cela aurait pu être un témoin capital malheureusement ils ne trouvèrent personne correspondant à l'étrange faciès qu'ils avaient en main.
Nounours, alias Robert semblait être un colosse abominablement affreux, au visage buriné, couvert de cicatrice avec un regard qui faisait penser à un bon bougre très simple d'esprit. J'avais pensé à tort qu'un tel individu aurait été rapidement repérable; je m'étais trompé.
Depuis ce jour, c'est à une autre Malou que j'avais à faire. Son regard était devenu dur et glacial sans que plus jamais un sourire n'illumine son visage comme cela arrivait parfois entre nous. Elle devint tellement agressive verbalement avec moi qu'une fois de plus j'envisageais la possibilité d'une guérison. Enfin, elle réagissait, enfin elle se rebellait contre moi et son état.
Elle m'avait même confié regretter « le monde d'avant » tellement elle était malheureuse et vouloir « massacrer tous les mangeurs d'hommes jusqu'au dernier ».
Enfin elle m'offrait un terrain sur le quel je pouvais travailler et la pousser !
mais une fois encore mes illusions furent anéanties. La jeune fille ne luttait pas pour retrouver la réalité perdue mais uniquement pour mieux s'installer dans son monde fantasmatique.

Sa vie mentale à Detroit devait être pire qu'à Seattle puisque les crises et simulacres de combats s'intensifièrent au point qu'elle était constamment sous calmants et que je ne pu la voir au rendez-vous du mois suivant jusqu'au jour où je reçu un coup de téléphone de la prison m'annonçant qu'elle avait été transférée d'urgence à l'hôpital pour tentative de suicide.
M'y rendant sur le champs, le chirurgien Dr. Alair W... m'expliqua qu'elle s'était entièrement  tailladée les avant-bras en tous sens avec un petit morceau de lame de cutter probablement trouvé dans la cour de promenade journalière et qu'elle était en sous-poids morbide.
Elle gisait sur un lit, assommée de tranquillisants; je ne pus lui parler.

L'entrevue ne se déroula que deux mois plus tard et je failli jeter l'éponge tant ses propos me contrariaient.
Elle avait encore empiré et racontait n'importe quoi au point que je pensais l'avoir définitivement perdu.
A présent, en plein centre de Detroit, elle appartenait à une arène avec un certain César à sa tête. Elle y était tribun, coach pour gladiateurs et bras droit du chef. Elle possédait un champion prénommé Robin et des esclaves...
Elle avait levé sa manche de chemise pour me montrer la marque d'appartenance apposée au fer rouge sur son épaule. Naturellement il n'y avait rien et quand je le lui fit remarquer elle entra dans une fureur telle que les infirmiers vinrent l'immobiliser pour lui injecter une énième dose de calmant à assommer un cheval avant de la porter dans sa cellule.

Je ne la reverrai peut-être pas avant longtemps mais à tête reposée dans mon bureau je reprends courage.
Je me dis que cette surenchère d'absurdités ne pourrait pas durer, qu'il arriverait forcément un moment où elle serait à cours d'imagination si je puis dire et qu'elle fera face un jour ou l'autre à une sorte de point de non retour qui l'incitera à renouer avec la réalité.
Ce sera alors à moi de la prendre par la main pour la ramener doucement à San Francisco mais en attendant ce miracle qu'aura-t-elle encore « inventé » ? où sera-t-elle ? Et quelles aventures surréalistes aura-t-elle vécu dans son esprit malade ?



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Comment avez vous connu le forum : C'est une longue histoire !


Dernière édition par Malorie Erikson le Jeu 27 Déc - 18:11, édité 3 fois
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Sydney Miles

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Maladie mentale : Paranoïaque

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MessageSujet: Re: Malorie Erikson   Malorie Erikson Icon_minitimeJeu 27 Déc - 12:11

Bienvenue à bord, moussaillon ! Ici le capitaine Syd' pour le passage en revue des fraîches recrues !

Pour la fiche en général, je la trouve plutôt bonne et agréable à lire. Le mental et le physique sont succincts mais dans le bon sens : on trouve rapidement ce qu'on vient y chercher. Pour moi, c'est un bon point.

L'histoire est bonne aussi ; la pauvre Malou a dû en voir des vertes et des pas mures dans ce monde de zombies... la pauvre ! Mais le personnage est attachant, elle se fera sa place à Dreamland, foi de vieux marin !

***

Il y a cependant quelques remarques que j'aimerais formuler. Rien de très grave, mais il serait préférable de revoir ça avant d'envisager une validation, à mon avis.

- Dans un premier temps, la conjonction des "yeux glaciaux" avec "pétillants de vie" me semble un peu étrange au niveau de la formulation. Je vois le principe mais ça dérange. A la limite, c'est paradoxal mais si tu avais dit qu'elle a des yeux glaciaux dans lesquels on perçoit encore la flamme de la vie et de la colère, ça serait mieux passé, étrangement pirat (Surtout que le côté pétillant de vie a été perdu après son entrée en état dépressif, à priori).

- La musculature faible n'est pas très logique si elle s'adonne à un "entraînement acharné" des heures durant... Et concernant son histoire, c'est même absolument illogique : elle vit sous sédatifs, attachée à un lit... elle n'a pas pu conserver ses muscles. Il faut modifier ça

- Tu expliques dans son histoire la provenance des cicatrices sur ses bras, mais il serait bon de faire figurer cette origine dans la partie 'signes distinctifs' également pour aider les lecteurs à ne pas négliger ce détail s'ils viennent jeter un coup d’œil rapide à la fiche. Quant aux entailles à proprement parler, dans quel sens ont-elles été effectuées ? Il y a une grande différence entre des entailles perpendiculaires aux veines et des entailles parallèles à ces dernières !

- La tournure idiomatique "bon an mal an" signifie grossièrement "par année", selon que cette année ait été bonne (un 'bon an') ou mauvaise ('mal an'). Je pense que ce n'est pas ce que tu as voulu dire ici. "Bon gré, mal gré", "par défaut" ou "faute de mieux" seront des expressions plus adaptées, selon moi.

- Tu décris Malou comme souffrant d'une anorexie qui ne porte pas atteinte "outre mesure" à sa santé. Par définition, une anorexie porte atteinte à la santé de l'individu qui en souffre. C'est étrange qu'un psychologue dénigre de manière si débonnaire une affliction qui relève pourtant directement de sa discipline, et dont les complications peuvent être très délétères à moyen et long terme !

- Enfin, quelques petites fautes d'orthographe par endroits. Je ne te ferai pas marcher sur la planche pour ça, mais simplement un peu d'attention et un correcteur orthographique pourront t'être utiles quand tu écriras. Parmi les fautes relevées :

1. "Vengeuse" est une personne qui venge. Si, en revanche, c'est dans son caractère de chercher la vengeance, alors Malou est "vindicative". A fortiori, le terme "vengeuse" ne s'utilise pas sans référer à l'objet de la vengeance. Sinon, on lui préfère le terme général "vengeresse".

2. "Embrion" s'écrit avec un Y : "embryon".

3. "Je ne pu lui parler" : il manque un S à "Je ne pus".

4. "Aura t-elle" et "sera t-elle" s'écrivent respectivement "aura-t-elle" et "sera-t-elle". Il y a un trait d'union entre chacun des trois mots.

(5. Ce n'est pas une erreur mais "coléreuse" est inusité . On lui préfère aujourd'hui l'adjectif "colérique".)

***

Pour le reste, je te laisse aux mains des Admins qui se chargeront de compléter mes remarques ou, je te le souhaite, de te valider ! A bientôt à Dreamland, moussaillon ! pirat
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MessageSujet: Re: Malorie Erikson   Malorie Erikson Icon_minitimeJeu 27 Déc - 13:03

D'accord merci ! je vais corriger tout cela dès que possible !
pour les fautes, c'est pourtant pas faute de m'appliquer... Et j'ai le correcteur orthographique (heureusement !) mais hélas...
Plein de bisous !
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MessageSujet: Re: Malorie Erikson   Malorie Erikson Icon_minitimeJeu 27 Déc - 18:13

Voilà c'est corrigé chef ! Very Happy
j'envoie de ce pas un MP à Jade;
bonne soirée !
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Le Marchand de sable

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MessageSujet: Re: Malorie Erikson   Malorie Erikson Icon_minitimeLun 31 Déc - 16:16

Tu es validé !  cheers

Tu rejoins l'équipe décalquée des illuminés et hérite à ton arrivée à Dreamland du pouvoir suivant :

C'est du délire !
Une fois par jour/topic et dans un rayon de 5m autour de Malou, si une personne dit à une cible "tu délires", ladite cible subira une gifle mentale qui la forcera à redevenir lucide pendant 1 message RP. La cible pouvant bien sûr être Malou...


Tu n'as plus qu'à ajouter ce pouvoir à ta fiche personnage et créer un topic à ton nom dans la partie bourses & sac-à-dos.

Après que l'équipe médicale t'ait injecté un puissant calmant, tu te retrouveras propulsée (avec comme seule possession tes vêtements) à Dreamland dans la ville d'arrivée de tous les voyageurs, Elipse. Sauf qu'en réalité, tu n'y pénétreras jamais vraiment, le maire étant en plein test de sa nouvelle acquisition techyoïte j'ai nommé "le dôme anti-voyageur". Ton âme, après avoir glissé sur le dôme comme une savonnette, se retrouve propulsée à plusieurs centaines de kilomètres au sud est, sur une route de campagne dans la Plaine Félicité. Plus précisément non loin d'une ville en pleine préparation pour leur festival annuel...
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MessageSujet: Re: Malorie Erikson   Malorie Erikson Icon_minitime

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