Aiden Fitz, professeur dérangé.

Physionomie : Plutôt grand et entouré d'une belle silhouette, Mr. Fitz est doté d'un sourire ravageur. Il n'est pas spécialement bien taillé ou entretenu, mais sa tête d'ange aux yeux bleus, en contraste avec ses cheveux sombres, lui permet d'en faire tomber plus d'une.
Il possède un visage timide, mais aussi plein de douceur. Sa taille est d'environ 1m80.
Vêtements : Souvent en pull-chemise et jean simple, Aiden donne souvent un style sérieux et travailleur, bien que légèrement débraillé.
Signe Distinctif : Une tache de naissance sous le pied droit ?

Psychologie : Aiden est très timide et solitaire, une chose peut-être due à son vécu personnel, mais essaye désespérément d'y remédier en s'intégrant au maximum. Cela lui demande néanmoins des efforts coûteux : on observe souvent qu'il est un peu mal à l'aise en public. Il est aussi légèrement claustrophobe dans les endroits très restreints.
Patient et généreux, il est rare qu'il change d'avis une fois qu'il a décidé d'offrir son amitié à quelqu'un. C'est aussi pour cela que ses amis se comptent sur les doigts d'une main. Très calme, il ne perd son sang-froid que très rarement et est doué lorsqu'il s'agit de cerner les gens.
Aiden a, par ailleurs, fait de l’honnêteté un de ses plus grands principes : pour lui tout comme pour ses psys une vie saine ne peut être résultante de mensonges. De plus, dire la vérité, c'est s'accepter tel qu'on est en y assumant les conséquences. Bien que possédant une culture assez étendue, il est assez naïf sur les sujets qu'il ne connaît pas.
Suite à son passé, Aiden a développé une forme de pathologie déviée de la haptophobie. En effet, il ne supporte plus aucun contact humain qu'il n'a pas déclenché. Peu tactile lui-même, tant qu'il décide de toucher, embrasser, caresser ou même faire la bise à quelqu'un tout va bien, mais il ne peut pas supporter un contact non-anticipé ou venant de la part de quelqu'un d'autre.
Dans les moments de stress importants ou lors d'une grande émotion, Aiden peut être sujet à une crise d'algophilie, c'est-à-dire une envie irrépressible de ressentir une sensation de douleur, comparable à la boulimie pour la faim, et qui se traduit souvent par une auto-mutilation. Ces crises, bien qu'incontrôlables ou presque, sont néanmoins très peu fréquentes dans la vie courante.
Grâce à un suivi psychologique de plusieurs années, Aiden gère de mieux en mieux ses différences et anticipe les situations qui pourraient provoquer d'éventuelles crises.
Ces efforts maintenus lui ont finalement permis de réussir sa vie professionnelle : il exerce le métier de professeur de langue dans une université de renom.
Cependant, il n'a pour l'instant réussi qu'à avoir des relations amoureuses courtes, le passage à l'acte sexuel et la vie quotidienne avec une personne lui étant particulièrement difficile.
Au niveau de ses attirances, bien qu'il n'ait jamais connu autre chose que des relations hétérosexuelles, le professeur n'a jamais su se placer totalement d'un côté ou de l'autre de la balance, certains de ses fantasmes alliant parfois les deux sexes.
Aiden reste néanmoins une personne à troubles mentaux, ce que prouve les réactions surprenantes qu'il peut avoir dans une discussion ou sa susceptibilité accrue lorsque l'on parle de ses différences et de son passé.

Il s'est aussi découvert quelques années de cela une passion pour le golf, et économise chaque année pour s'offrir un parcours d'une semaine dans un pays étranger. Ce sport lui est un échappatoire très efficace à ses problèmes quotidiens et récurrents.
Qualités : Patient - Généreux - Attentif - Compréhensif - Souriant - Fin - Relativement intelligent.
Défauts : Timide - Solitaire - Très peu tactile (voir pathologies) - Tendances masochistes ( [bis] ) - Parfois incompréhensible dans ses réactions - Susceptible dans les sujets sensibles.

Maladie Mentale : Troubles post-traumatiques se caractérisant par une pathologie déviée de la haptophobie (et donc relativement moins embêtante) et à des crises d'algophilie difficilement contrôlables, bien que peu fréquentes.
Karma : Plutôt dans le bon que le mauvais.
Histoire : Mon enfance, c'est une bulle.
On croit se souvenir de l'idée générale, de la tête de nos géniteurs, de la maison dans laquelle on vivait, mais on se rend compte lorsqu'elle éclate que les seuls souvenirs qu'on a, on ne sait même pas si on les a rêvé ou pas. Non, mes souvenirs les plus lointains, je veux dire mes vrais souvenirs cette fois, démarrent dans une cave.

"Le sol est humide et boueux, les murs sont fissurés et laissent passer le froid glacial de Janvier. A ce moment précis, j'ai neuf ans. J'entends encore les marches de l'escalier grincer, puis la porte de métal s'ouvrir presque silencieusement. Des bottes noires, puis des mains qui m'agrippent fermement et me retourne contre le mur. Je n'ai pas mangé depuis un temps fou, tout mon corps me fait mal, je suis trop faible pour réagir. De toute façon ça n'aurait rien changé, il était bien trop fort.
Puis vient la douleur, ça dure une dizaine de minutes environ. Ensuite, les mains me lâchent, je retombe durement sur le sol, et les bottes noires s'éloignent doucement, en refermant la porte avec attention. Les marches craquent à nouveau, mais cette fois il s'éloigne.
C'est fini. J'ai peut-être quelques heures avant que ça recommence."

J'avais dû m'évanouir ensuite, car je ne me rappelle absolument pas de la façon dont les policiers m'ont libérés. Je ne me rappelle que des bras maternels de la policière qui m'a porté jusqu'à la voiture. Je ne voulais qu'une chose, c'était qu'elle me lâche, qu'elle me laisse filer en douce, comme si j'en avais eu la force.
Le contact de ses bras était une torture, en effet, mais je savais dans un coin de ma tête que c'était les gentils. Mon instinct de survie était le plus fort. Jamais je n'avais autant tenu à la vie que dans ces moments-là où pour chaque seconde où je souffrais, je n'avais qu'une envie plus forte tenir encore.

Puis le temps passa. Je fus placé dans un foyer pour enfants perturbés, car il fut impossible de retrouver mes géniteurs. Jusqu'à l'âge de 12 ans, chaque contact humain m'était insupportable, au point que j'en venais à hurler si celui-ci venait à durer. J'avais constamment besoin de me faire mal, de ressentir une gêne, de faire savoir à mon corps que j'existais.
Je finis par écouter les conseils des mes nombreux psychiatres. Ils m'ont fait comprendre que si je voulais avoir une vie normale un jour je devais pouvoir accepter le contact d'autrui, même si c'était difficile. Quant à mon masochisme aiguë, l'explication la plus courante était que j'avais besoin de ressentir le même instinct de survie que lors du drame, la seule et unique chose qui m'avait permit de tenir le temps que les secours arrivent, pour me sentir en sécurité.

J'appris à réfréner cette pathologie avec le temps, en comprenant peu à peu que mon futur et ses richesses ne tenaient pas de la survie, mais de la vie. "Il faut la savourer et non s'y agripper", me disaient-ils. Malgré tout, le masochisme ne part jamais vraiment, et les crises souvent violentes me guettent tous les jours. "Il vous faudra éviter toute sensation d'insécurité, de peur, ou d'émotions trop violentes si vous désirez ne serait-ce que commencer à effacer cette psychose Mr. Fitz."
Avec le temps, le contact devint supportable, puis parfois même agréable. Mais il fallait que ce soit moi qui fasse le premier pas vers autrui. Personne ne pouvait, et personne ne pourra, m'approcher sans mon autorisation personnelle, que je n'accorde jamais. C'est moi qui doit décider du contact que je donne aux gens, pas le contraire.
Ce fut déjà des améliorations extrêmement positives pour les psychiatres, et à l'âge de vingt ans, ils finirent par me dire que ça n'irait pas plus loin. Profonde déception.
"Votre scolarité fut difficile, certes, mais pas impossible, et il en ira de même pour vos études supérieures. Votre handicap ne sera bientôt plus qu'une différence Mr. Fitz. Courage."

Je fus déçu, certes, mais je gardais espoir. Je consultai un nombre impressionnant de psychiatres, psychologues et médecins mais aucun ne surent guérir mon mal. Les crises subvenaient toujours, le contact restait difficile. Je continuais à travailler de toutes mes forces, car l'évasion que procurait l'effort me permettait d'oublier.
A l'âge de 28 ans, j'obtins mon diplôme d'enseignant à Yale, et c'est à l'âge de 29 ans, mon âge actuel, qu'un poste dans une grande université de San Francisco me fut proposé. Une fois installé, je réalisai que ma vie professionnelle était extrêmement gênée par mes pathologies et mon désespoir vis à vis de l'échec de la science finit par me pousser vers son ennemi juré : L'occulte.

Elle se faisait appeler "Mama Freda", et l'on disait que ses résultats avec les troubles de l’esprit relevaient presque du miracle. Je n'eus qu'un seul rendez-vous avec elle. Elle m'expliqua qu'elle ne pouvait rien faire pour aider les malades tels que moi.
Mon silence fut éloquent et je décidai de partir de sa caravane, mais elle me rappela avant, un onguent à la main.

"Je ne peux pas combattre ton mal, disait-elle, mais je peux t'aider à mieux le supporter."


Méthode d'introduction : Un rituel occulte long et compliqué effectué à partir d'un onguent visqueux et très malodorant, enseigné à Aiden grâce à l'expérience de Mama Freda.


Sawen.


Mot personnel : Juste un bravo au scénario si bien monté, j'ai beaucoup rigolé en observant les fiches de présentations validées !

Amicalement,

Aiden

Wow, passionant =)
Bienvenue! (un nouveau compagnon de jeu !)

Bienvenue monsieur le professeur....* lui tend un mot doux * ♥

Eh ben... un nouveau mec s'inscrit et tous les gays sont sur le pied de guerre à faire les yeux doux =p

(Désolé, je sais qu'il ne faut pas flooder les présentations, mais là, c'était plus fort que moi lol).

Merci à vous !
(j'attends quand même d'être validé avant de me réjouir, on sait jamais).

Et ne t'inquiètes pas Melena, j'ai jamais dit que ça me dérangeait !

Que veux-tu Melena, ils ont besoin de chaleur humaine ces petits

Tout d'abord bienvenue parmi nous !

Ta fiche est bien écrite, le personnage cohérent, l'histoire itou... mais y'a juste deux trucs qui me turlupinent :

1) Deux pathologies. C'est une par personne comme marqué dans le règlement que tu viens juste de signer petit scarabée. A la rigueur ce que tu pourrais faire pour conserver l'ensemble c'est de traiter ça comme un trouble post-traumatique dont elles seraient les symptômes. Il faudrait du coup changer le nom de ta maladie sur ton profil et dans ta fiche.

2) Le mental. En fait quand on se penche dessus, on voit que tu n'as développé presque que ta maladie, ce que tu aurais plutôt dû mettre dans la partie associée. De toutes les qualités et défauts que tu listes, tu n'en décris rien. C'est ça pourtant que l'on devrait trouver ici. Est-il curieux ? Ambitieux ? Feignant ? Tête en l'air ? Etc... Apprends nous en plus sur lui, sur ses sentiments, ses rêves et ses rapports avec les autres.

Il faudrait que tu modifies ta fiche en fonction de ces remarques, mais ça ne te demandera pas beaucoup de travail ne t'inquiète pas. Dès que ce sera fait on se fera un plaisir de te valider

Bienvenue professeur ! Quelques petites modifications mais le principal est là : tu es validé ! Puisque tu t’es tourné vers une pratique occulte, nul doute que tu feras partie des illuminés.

Voici ton premier pouvoir, j’espère qu’il te plaira !

Taser :
Tu ne supportes pas qu'on te touche ? Et bien désormais ton corps l'exprime en envoyant une faible décharge électrique à la personne qui oserait poser un doigt sur toi. Ça ne fait pas très mal mais déclenche quand même le réflexe naturel de retirer sa main... soulagée ?

Tu peux dès à présent l’ajouter à ta feuille de personnage que tu auras au préalable générée. Ensuite, créez ton topic dans la section « bourse et sac à dos », tu devras impérativement y répertorier au moins tes rubz et tes objets avec leur provenance. Le reste est à ton bon loisir (liens, xp, pouvoirs, menu du jour…).

Tu commences à RP en compagnie de Jerry, nouveau personnage comme toi, et directement à Elipse, dans un nouveau topic que vous créerez. Je vous conseille fortement de lire le descriptif d’Elipse pour savoir où vous mettez les pieds. En bref, il s’agit d’une ville dont le niveau de développement nous est commun à tous (je suppose que vous savez comment fonctionne une métropole comme San Francisco hein), donc aucun problème quant à l’interpréter vis-à-vis des comportements, us et coutume de notre monde. Apparaissez où vous voulez, réagissez comme vous le sentez, n’oubliez seulement pas le détail suivant : les elipsiens abhorrent les voyageurs.

Éventuellement, contactez-vous par mp pour vous mettre d’accord sur le départ de votre aventure. N’hésitez pas non plus à poser des questions aux admins (sur la chatbox ou par mp) et en cas de grande panne d’inspiration, le MJ guette et interviendra à votre demande (ou même sans des fois).

Je crois que j’ai tout dit, roulez jeunesse \o/ et postez comme des malades, vous êtes cinglés non ? =p


PS : j'ai édité ta fiche de personnage, il faut réduire l'intitulé de ta maladie au strict minimum dans cette case^^

Histoire d'officialiser les réponses données par téléphone à Melena tout à l'heure concernant des questions venant de toi...

- Si tu touches quelqu'un de ta propre volonté, le pouvoir ne s'active pas. Il est écrit "envoyant une faible décharge électrique à la personne qui oserait poser un doigt sur toi", c'est un système de défense à un toucher extérieur, pas une attaque.

- Même si tu veux bien qu'une personne te touche, elle sera tasée. Tout contact qui ne vient pas de toi est vu comme une menace du point de vue de ton pouvoir

Yop, et hop ! *sifflote*