Il était une fois...

Il était une fois un pays si petit qu'il n'était dessiné sur aucune carte, si pauvre et si oublié du monde que même le Père-Noël ne le connaissait pas.
Ce jour là, tout le monde réagissait à sa façon: certains pleuraient, d'autres ronchonnaient, d'autres invectivaient le ciel, d'autres encore manifestaient pacifiquement dans les rues, d'autres enfin, manifestaient agressivement, cognant et détruisant afin de se venger de l'absence de cadeaux.

Dans un endroit reculé vivait une famille encore plus pauvre que les autres qui ne disait ni ne faisait rien.
Si on les regardaient attentivement, on aurait même pu voir une lueur de bonheur dans leurs yeux.
Pourquoi me direz-vous ?
Je vais vous expliquer:
la coutume de ce pays voulait qu'on distribue un petit pain par semaine pour toute nourriture.
Dans les autres familles, le pain était régulièrement partagé de manière équitable.
Dans cette famille-ci, à l'approche de Noël, les parents sans rien dire économisaient leur propre tartine jusqu'en avoir sept (puisqu'ils avaient sept enfants) et la nuit de Noël, en secret, ils faisaient un feu et doraient le pain jusqu'à ce qu'il devienne beau et croustillant comme gâteau.

A minuit, la cuisson était terminée.
Les parents se dépêchaient de poser les morceaux de pain devant une branche qui servait de sapin, couraient réveiller les petits en murmurant: le Père-Noël est passé ! mais chuuut... C'est notre secret !
Les bambins émerveillés dégustaient leur tartine de la joie plein le coeur, la maman les embrassaient et le papa chantait "Quand on a que l'amour..."

- Il était une fois, sur la plus haute montagne d'un pays reculé se trouvait un château. L'homme qui y vivait était si riche qu'il aurait pu acheter 10 fois les ressources du royaume, si bien qu'il n'en faisait rien, se contentant de laisser ses richesse s'entasser de la cave au grenier. Il possédait tout, tout ce qu'on aurait pu vouloir posséder et pourtant il lui semblait toujours manquer de quelque chose. Il avait beau chercher, y penser à ne pas fermer l’œil de la nuit... impossible de mettre la main dessus.

Lors d'un soir d'hiver, il se décida à aller chercher la réponse au-delà des pierres grises de son château. Il enfila donc son manteau et s'aventura dans le village le plus proche où la pauvreté faisait rage. Où qu'il regarde, rien n'attisait en lui bonheur ou convoitise. Ni les maisons de misère croulant sous la neige, ni les visages émaciés et tristes de leurs habitants. Ce voyage, comme toutes ses tentatives, lui paraissait vain. Alors qu'il tournait les talons pour regagner ses pénates, sa montre à gousset tomba de sa poche dans un tintement clair. Et lorsqu'il se retourna pour la ramasser, il tomba nez-à-nez avec une enfant qui tenait le bijou dans ses mains, les yeux ronds comme des billes.

- C'est... c'est magnifique monsieur ! Je peux... je peux la garder ?

Alors qu'il s’apprêtait à tendre la main pour récupérer son bien, il s'arrêta net devant l'expression de la petite fille. C'était comme si le bonheur causée par cette surprise, ce cadeau inespéré, insufflait vie et chaleur dans ses traits. L'espoir. L'homme comprit alors que ce qu'il avait toujours cherché était un peu de chaleur humaine. Qu'il n'avait désiré qu'apporter le bonheur autour de lui. Après avoir fait don de sa montre, il retourna à son château pour dépêcher des coursiers par milliers afin d'offrir à chacun des habitants du royaume un cadeau, afin de leur faire connaître à leur tour la magie d'un don inespéré.

Année après année, ce qui n'avait été qu'un incident devint une tradition. La même nuit d'hiver, celle de noël,  l'homme dispensa sur le pays une pluie de partage, de bonheur et d'espoir... jusqu'à ce que dans chaque foyer, petits et grands lui prêtent le nom de Père-Noël...

- Hum.

- Quoi ? Elle te plaît pas ? Elle plutôt sympa, je trouve. Ça pousse à la générosité.

- Tu trouve ? Parce que moi j'ai plutôt l'impression qu'elle incite les gens à acheter l'amour des autres, ou que l'argent apporte le bonheur, ou que...

- Oh bon Dieu mais tu es tellement rabat-joie !

- Si tu voulais pas de mon avis, fallait pas me le demander ! Tu peux t'en prendre qu'à toi-même cocotte.

Il fut une fois où, pile poil au moment de tous les préparatifs le Père Noël tomba sacrément malade, à un tel point qu'il ne pouvait plus se déloger de son plumard.

Rien n'était fait, les lutins n'avaient pas été convoqués, le sapin pas décoré, l'usine fermée, le bureau des lettres enseveli sous le courrier.

Tout le monde le savait et les enfants étaient tristes.
Les parents, eux, s'en fichaient répondant que de toutes façons il n'existait pas et qu'ils étaient bien assez riches pour aller acheter les cadeaux eux-mêmes.
Cette idée ne plaisait pas aux enfants; les parents n'allaient pas se mêler de leur Noël quand-même !

Agacés, tous les bambins du monde se réunirent et décidèrent qu'ils iraient au village du Père Noël pour l'aider à tout préparer.
Ce qui fut dit fut fait; tous se retrouvèrent là haut, je ne vous explique pas le chambard !
N'empêche, chacun s'organisa.
Le sapin reçut ses guirlandes et les machines de l'usine se mirent en route.

Face aux longues listes les enfants pâlirent: ils n'avaient pas le savoir faire, ils n'auraient jamais le temps de tout construire !
Alors un autre eut une idée: " on a qu'à dire que cette année il n'y aura qu'un cadeau par enfant et chaque enfant fera le joujou d'un autre".
Tous tombèrent d'accord et mirent au travail.
La nuit de Noël tout fut prêt et chaque enfant se dépêcha de retrouver son foyer.
Un "grand" se chargea de conduire les rennes et le traîneau tandis qu'un autre distribuait.

Cette nuit là, chacun reçut son présent. Bien sûr, il y avait quelques imperfections: une poupée un peu tordue, un camion de guingois, etc... Malgré tout ce fut le Noël le plus beau de leur vie car ils avaient participé et le Père Noël avait pu bien se reposer !

- Je passe mon tour. Non, vraiment. Je ne suis pas bonne conteuse. Je n'aime même pas cette fête... que... ne me laissez pas seule ici avec ces... soit. Je n'ai pas la liberté de choisir, visiblement.

Il était une fois, à la veille de noël, un village tout entier s'apprêtait pour le passage du père-noël. Les enfants avaient décoré leurs sapins, pendu leurs chaussettes, laissé à leur hôte de minuit de quoi se restaurer un peu. Lorsqu'il fut assez tard, les parents intimèrent à leurs enfants que le moment était venu d'aller se coucher. Certains cherchèrent à veiller, d'autre à surprendre le vieux bonhomme mais ils finirent tous par s'endormir avant l'heure fatidique.

Au petit matin, dès qu'ils ouvrirent les paupières, tous les enfants se ruèrent sur leur sapin pour découvrir... les lieux exactement comme laissé la veille. Pas de cadeaux, pas de grignotage nocturne. Inquiets, les enfants se demandaient s'il n'était pas arrivé quelque chose de grave au père-noël et c'est alors que quelqu'un survint pour leur révéler le secret de cette étrange disparition...

- Le père-noël n'existe pas !

Il n'avait pas disparu, il n'avait juste jamais vraiment existé. Et comme toutes les chimères meurent un jour, celui-ci fut désigné comme celui où les enfants furent assez grands pour comprendre qu'un vieillard obèse ne peut pas, d'une, passer dans un conduit de cheminée ; de deux, faire le tour du monde en une seule nuit, avec ou sans magie ; de trois, ingurgiter autant de lait et de biscuit, aussi gros soit-il. Fin.

- Et je ne veux pas en entendre un seul geindre. Je vous avais dit que je n'étais pas faite pour ça.

- Pourquoi c'est moi qui dois raconter une histoire aux morveux, bon sang ? Ils ont rien de mieux à faire à cette heure-là ? Djû... Bon...

Il était une fois l'histoire d'un garçon qui s'appelait Tommy avait fait sa liste au Père-Noël. Il voulait un camion de pompier, un jeu de Légo, bref : tout un tas de conneries. Et disons qu'il avait pas lésiné sur la facture, mais ça il s'en fichait parce qu'il croyait que le Père-Noël avait un porte-monnaie magique.

... OUAIS, je sais, je sais : ce sont des gosses.

...

N'empêche qu'un jour, 'va bien falloir vous éduquer à la vie au lieu de vous abrutir avec des conneries.

Bref ! Ce garçon, Timmy... Hein ? Oui, ben il a changé de nom, voilà. Ca arrive ! SI, ça arrive ! Y a que des néo-nazis pour penser que ça existe pas. C'est l'inverse du Père-Noël. Hm ? Non, j'ai rien dit.

Alors.. Tim était en train de jouer avec sa gameboy en attendant le Père-Noël. Il venait de capturer un Magikarp niveau 27 et s'étonnait de voir une telle engeance à un niveau aussi élevé. Alors il jouait et il était presque minuit. Et puis tout à coup, il se souvint qu'il avait oublié de rajouter un jouet qu'il voulait désespérément ! Vite : il enfila ses chaussons et se précipita dans le salon afin d'y récupérer la liste qu'il avait placée sous le sapin. Il devait la corriger avant que le Père-Noël n'arrive !

Il dévala les escaliers et arriva au rez-de-chaussée, fonça vers le salon et s'empara de la liste juste au moment où un gros gant blanc se posa dessus. Terry sursauta en reconnaissait le vieil homme barbu qui lui souriait gentiment.

"- Oh oh oh ! Que fais-tu debout à cette heure-là, jeune homme ? Tu m'attendais, je suppose", devina le Père-Noël. Le gosse répondit :
"- Oh oui, Père-Noël ! Mais j'ai oublié de demander un jouet très important sur ma liste : une PS4 édition Black Ops II. Je mourrais si je ne la recevais pas !"
"- Mais Tony", lui répondit le Père-Noël, "tu as déjà trop de jouets dans ta liste ! Tu penses sérieusement que je me les sors du cul comme la pêche du matin ? T'as fumé quoi, Tony ? Allez, pour la peine t'auras rien. Et puis ça t'apprendra à pas pioncer à une heure pareille. Zou, je mets les voiles, moi. Rudolf, fais chauffer le moteur !"

Et le Père-Noël s'éclipsa et ne revint pas chez le petit machin-chose parce qu'il était trop cupide et insensé, et exigeant, et chiant et con et moche et ingrat. C'est pour ça que si VOUS n'allez pas au pieux tout de suite, vous n'aurez rien ! Et même si vous aviez quelque chose, Rudolf CHIERAIT dessus ! Allez, foutez-moi le camps, marins d'eau douce !!

... Quoi, comment ça, ce sera plus jamais moi qui raconterai l'histoire aux gosses ? Ben tu sais quoi ? A la bonne heure !

Il était une fois un monde remplie de magie ! Il y avait des elfes qui vivaient dans les forêts et même des dragons ! Tout au Nord vivait le Père Noël et si il arrivait à livrer des cadeaux en une seule nuit et à toujours déborder d'énergie c'était grâce à une boule magique, accroché à son sceptre.
Le Père Noël aussi avait une famille, un fils et une femme...Mais celle-ci était morte. Leur fils, qui s'appelait Eric avait voulu sauver sa mère et dérober la boule magique mais hélas, ça ne marcha pas...
La tristesse l'envoya loin de sa maison, emportant avec lui la magie de la boule.
Il n'y avait alors plus de Noël depuis ce jour, son père se mourrait et la magie disparaissait du pays...Les ténèbres envahissaient les elfes, qui devenaient des horribles gobelins !
Les années passèrent et Eric croisa le chemin de 5 enfants, qui étaient partis à l'aventure pour sauver Noël. Loin de se douter qu'ils avaient affaire au fils du Père Noël, celui ci les aida à rejoindre son foyer. Cependant les gens avaient fini par ne plus croire au Père Noël et ce dernier ne se réveillait pas de sa torpeur...

Les enfants décidèrent alors de livrer eux mêmes les cadeaux, suffisamment pour redonner de la magie. Ils prirent la liste des cadeaux pour chaque enfant, emmenèrent ces derniers sur le traineau avant d'y atteler les rennes.

A minuit la cloche sonna dans un village et les enfants eurent la surprise de trouver près d'eux un cadeau de Noël. Le Père Noël pardonna à son fils, car il comprenait son chagrin. Et la magie revint dans le pays.

- Est-ce que vous vous êtes déjà demandé ce que le Père-Noël apportait dans sa hotte, ou à quel point celle-ci était grande ? Eh bien Lily, oui. Une nuit de Noël, elle décida d'attendre le Père-Noël cachée sous la table du salon. Là, elle pouvait voir la cheminée et le sapin qui trônait fièrement et illuminait la pièce des douces lueurs de la guirlande lumineuse.

Elle lutta, lutta encore et encore pour ne pas s'endormir ! Jusqu'à ce qu'elle entende un petit bruit provenant de la cheminée... Un peu de suif tomba et après elle, un pied toucha le sol. Puis un autre. Puis, doucement, sans faire de bruit, le Père-Noël sortit et tira sa hotte avec lui. Elle était immense et débordait de cadeaux. Il en retira deux et les déposa aux pieds du sapin. Lily était impatiente de découvrir ce qu'ils contenaient, mais elle avait une autre mission, ce soir.

Profitant de l'inattention du Père-Noël pendant que celui-ci mangeait les cookies qu'elle avait préparé pour lui plus tôt dans la soirée, elle se glissa à pas de loups jusqu'à la hotte et l'escalada. Pouf ! Elle tomba dans les cadeaux. Par chance, le Père-Noël ne la remarqua pas, et il remit sa hotte sur son dos, et remonta le long de la cheminée jusqu'à son traîneau. Il lança son célèbre "ho ho ho" et les rennes s'envolèrent aussitôt !

Il faisait froid mais Lily était bien trop excitée pour s'en préoccuper. Elle pointa le bout de son nez hors de la hotte et regarda autour d'elle : la nuit était belle, on voyait même la Lune. Mais un flocon de neige vint se poser sur son nez, "atchoum" ! Elle éternua.

Surpris, le Père-Noël se retourna :
"- Que fais-tu là, loin de chez toi ? Nous survolons déjà l'Italie ! Hm..."
Le Père-Noël pondéra.
"- Que dirais-tu de rester un peu avec moi pour m'aider à livrer mes cadeaux, toi qui es si curieuse ?"

Ravie, Lily accepta et elle passa la plus belle nuit de sa vie ! Mais au terme de leur tournée, ils étaient tous deux bien fatigués... Elle était si fatiguée que "pouf" ! Elle s'endormit. Doucement, sans un bruit, le Père-Noël la raccompagna chez elle et alla la déposer bien au chaud dans son lit. Puis, il repartit.

Lily rêvait qu'elle continuait à aider le Père-Noël et quand elle serait grande, elle irait même chez lui pour l'aider à construire les jouets de tous ses enfants. Le Père-Noël, depuis la fenêtre, lui souhaita :
"- Joyeux Noël, ma petite assistante ! Merci pour ton aide. Tu ferais un merveilleux Père-Noël !"

- Il était une fois... le père-fouettard. La plupart des enfants n'ont d'yeux que pour le père-noël et oublient son compagnon de toujours si bien nommé. « Si tu n'es pas sage, tu n'auras pas de cadeau ! ». Cette déclaration, clamée par les parents tant de fois qu'elle en perd son impact est bien plus qu'une menace en l'air. Car si vous êtes vilains tout au long de l'année... le père-fouettard viendra vous emporter. C'est la triste expérience que vécu la petite Nancy l'année dernière...

Cette gamine était gâtée par ses parents depuis sa naissance. Elle n'avait qu'à claquer des doigts ou geindre un peu qu'on cède au moindre de ses caprices. Jolie, intelligente mais surtout terriblement capricieuse, ce traitement de faveur n'avait fait que grossir ce dernier trait jusqu'à en faire l'enfant le plus infect qui soit. Chaque cadeau reçu était, soit dénigré, soit agité vicieusement sous le nez de ceux qui n'avaient pas sa chance. Nancy pensait que tout lui était acquis et que rien ne changerait et c'est dans cet état d'esprit qu'elle attendait cachée derrière le canapé le passage du père-noël.

Aux alentours de minuit, des coups sourds se firent entendre dans la cheminée. La gamine se leva, pleine d'excitation, pour découvrir en lieu et place de son bienfaiteur habituel un homme grand, barbu et au regard charbonneux. Au bout de son bras pendait un martinet dont les lanières ornée de perles de métal s'entrechoquaient... Leurs regards se croisèrent et Nancy en eut le souffle coupé.

- Mais... c'est une erreur ! Où sont mes cadeaux ! Je veux le vrai père-noël ! JE VEUX MES CADEAUX VIEUX MECHANT !

Le père-fouettard découvrit alors ses dents jaunies dans un semblant de sourire avant de faire choir de son épaule un épais sac de jute. Il fit un pas en avant pour asséner un coup de martinet dans le visage de l'enfant odieuse qui s'évanouit aussitôt dans un couinement de douleur.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Nancy se trouvait à l'intérieur du sac. L'odeur était affreuse et elle suffoquait tant et si bien qu'elle n'avait même plus la force de hurler. Après un temps qui lui paru une éternité, on la libéra de sa prison sans douceur et elle put réaliser avec effroi qu'elle se trouvait en Thaïlande dans un bordel pédophile. Parce que oui, c'est ça qui attend tous les sales gosses qui ne savent pas rester à leur place et prendre en considération autre chose que leur nombril. Pigé, les mômes ?

Il était une fois un petit pingouin pas comme les autres... Qu'avait-il de particulier, me demanderez-vous ? Eh bien, c'est tout simple... Il avait froid ! Et oui ! Quand il était né, il avait déjà la tremblotte, et il regardait la neige avec un soupir désespéré dans le bec. Pourquoi donc était-il né ici, au milieu du froid, du vent, et des glaciers ? Il se morfondait en trottinant, n'osant même pas se mêler à ses camarades pour faire de la luge ou jouer à la bataille de boules de neige.
Un jour, alors qu'il venait d'attraper le rhume, il décida que ça suffisait. Il prit donc sa valise dans le bec, et se lança dans une folle aventure. Enfin, ça, c'est ce qu'il imaginait. Il marcha des jours et des jours en direction du sud, sans rien voir d'autre que de la neige, et de temps en temps des ours blancs qui montraient des crocs en sa direction...

Et un beau matin, il tomba nez à nez avec une étrange créature, avec d'énormes cornes et un petit nez rouge. Avec des grands yeux écarquillés, il commença à converser avec cette chose... Après quelques temps, le renne -puisque c'en était un- l'emmena jusqu'à une petite maison. Le pauvre pingouin avait toujours aussi froid, et quand un gros bonhomme de rouge vêtu lui proposa une offre à l'oreille, il sauta de joie. Evidemment qu'il acceptait de travailler pour lui... Surtout au vu des conditions !

Et c'est depuis ce temps là que c'est un petit pingouin qui s'occupe des livraisons de cadeaux en Australie...

Il était une fois une petite princesse qui était endeuillée lors de la nuit de Noël. Son père chéri était en contrée lointaine pour régler un problème de territoire. La petite princesse pouvait avoir ce qu'elle désirait, tous ses souhaits étaient exaucés comme de raison. Donc elle n'avait jamais fait appel au vieil homme barbu tout habillé de rouge.

Mais à cet instant précis, recevoir un baiser sur son front royal de son père et de se réfugier dans ses bras puissants étaient ce seul souhait. Dans ses prières du soir, elle en fit une toute petite pour Saint Nicolas. Elle demandait simplement que son père soit en sécurité pour Noël. Des fines larmes coulèrent sur ses joues rondes. Elle s'ennuyait tant.

Le roi était près de son château, pris dans une tempête de neige incroyable. Il avait du, avec son escorte, faire halte. Mais comme magie, un corridor de calme s'ouvrit dans le temps maussade et les hommes s'y ruèrent.

Le matin venu,la joie irradiation les visage royale. Père et fille ont pu se faire un câlin qui dura longtemps. Après avoir discuter, ils comprirent que la magie de Noël avait fait son oeuvre à cause de la prière de la princesse. En plus de la réunion tant désirée, la princesse avait reçu une nouvelle vision. Avoir foi en la vie et l'avenir. Chose qu'elle n'avait jamais eu et que maintenant elle gardait dans son coeur.

Le père Noël sourit lui aussi devant ce miracle...

Joyeux Noël à tous!