Pour les toqués, c'est par ici !

Les TOC font partis du domaine de la névrose.

C'est une affection non pas dangereuse, mais handicapant car elle peut accaparer beaucoup de temps sur la journée d'une personne, et peut empiéter sur la vie quotidienne, déranger les relations sociales voire même perturber l'entourage.

On parle de TOC quand ceux ci prennent la place de plus d'une heure sur la journée.

Ces troubles se déroulent en un cycle perpétuel :

D'abord par l'obsession. Les obsessions sont des pensées ou des images intrusives qui surgissent à répétition et qui sont difficiles à chasser de l’esprit. Les obsessions sont dérangeantes, parfois effroyables ou désagréables. Elles peuvent générer beaucoup de détresse, de peur, de malaises ou de dégoût. C'est une pensée dominant toute les autres qui sera présente en permanence à l'esprit et qui sera la cause d'une grosse anxiété.
Cette obsession dévorante peut atteindre n'importe quel domaine. Ainsi, on pourra se demander si la porte du garage est bien fermé, on aura peur d'avoir une pensée blasphématoire, de faire du mal, d'oublier de fermer le robinet, d'avoir des pensées salaces, d'être infectés par des microbes, d'attraper des maladies, peur que des mots nous échappe, de se suicider, on imaginera des scènes violentes...

On dénote surtout que parmi les symptômes des TOC, une phobie s'exprime.

Pour que cette idée obsédante nous quitte, on met en place un rituel, la compulsion. L'accomplissement de ce rituel diminuera la sensation d'anxiété. On se sentira en paix, mais pas pour longtemps, car le cycle reprendra de plus bel.
Ainsi les rituels s'associent selon l'obsession. La personne peut se laver jusqu'au sang, répéter sans cesse une prière, compter de façon compliqué de 500 à 0 en sautant les chiffres paires, vérifier 46 fois précisément que le frigo est bien fermé, collectionner les objets (même inutile), s'arracher les cheveux pour les brûler et les manger...

Il est IMPORTANT de préciser que la personne atteinte sait pertinemment que ce qu'elle pense et fait est parfaitement illogique - incohérent. Mais elle ne peut s'en empêcher, elle sait que cela provient de son cerveau, c'est incontrôlable. A cause de cela elle se juge sévèrement et souhaite cacher ses troubles voire s'isoler.




(Je précise que ce texte n'est pas d'une rigueur psycho-médicale, mais reprend les grandes lignes des cas les plus fréquents.)