Anne Adonnel

Physionomie : Anne a un physique qu'on pourrait qualifier de banal, c'est-à-dire pas très grande, brune, yeux marrons... Mais du banal bien fait par la nature, 'faut dire ce qui est ! Elle a aussi droit à pas mal de tâches de rousseur que décorent son nez, ses pommettes et un peu son front ; elles sont assez discrètes. Corporellement, elle ne fait pas partie des personnes qui se privent de manger pour rester "au top", au contraire. Elle mange à sa faim, et ne se préoccupe pas vraiment de son poids tant qu'elle rentre dans la plupart de ses vêtements. Elle a donc des formes non négligeables, mais dont elle ne se plaint pas... Tant que ça ne déborde pas. Ce qui n'est pas souvent le cas car elle est assez sportive, et se maintient donc en bonne forme.
Vêtements : Elle s'habille la plupart du temps simplement, avec un jean et un t-shirt/pull selon le temps qu'il fait ; elle aime beaucoup qu'il y ait de la couleur sur ses t-shirts et ses pulls, même s'ils sont souvent cachés par une veste ou un manteau sobre. Elle est bien plus à l'aise en ne se faisant pas remarquer outre mesure parmi la foule, bien qu'elle s'habille également "classe" quand l'occasion se présente. Mais ce genre de vêtements n'est vraiment pas le plus présent dans sa garde robe.
Signe Distinctif : Anne a des ongles très durs, qu'elle laisse pousser - assez longs - la plupart du temps, et ils sont vernis presque en permanence.

Psychologie : Innocente, vous avez bien dit innocente ? Au plus haut point ! Toute sa vie, Anne est restée une petite fille naïve, prête à croire tout ce qu'on lui dit, bien qu'elle ait fait face à de nombreuses déceptions. Elle s'en remet cependant toujours assez vite, en prenant sur elle même, et refait confiance au premier/à la première venue. C'est un peu l'histoire de sa vie d'ailleurs... Mais bon, on s'y fait, comme dirait l'autre ! Elle n'est pas non plus du genre à voire tout noir ou tout blanc, elle cherchera toujours à travers les niveaux de gris ce qui a pu faire que ceci, etc. ce qui la rend très ouverte aux gens.
Qualités : Anne est, et à toujours été, une personne prête à tout, que ce soit donner de son temps ou de sa personne, pour venir en aide aux autres. Elle est très impliquée dans ce qu'elle fait et mettra tout en place pour finir ce qu'elle a commencé, pour arriver à ses fins. Elle peut également se montrer très patiente, et elle est très avenante, elle sourira à un étranger qui passe par là - ce qui n'apporte pas toujours que des bonnes choses.
Défauts : Je vous ai dit qu'elle offrait son aide dès que possible, mais vous ai-je dit qu'elle l'offrait un peu trop ? Elle peut devenir hystérique et ne vous lâchera pas tant qu'elle estime qu'elle ne vous a pas aidé comme elle pouvait, ce qui peut être extrêmement agaçant. Et sa patience a également des limites, et dès qu'elle sont franchies, la fin de l'attente sera moche. Anne est également très bavarde et peut se montrer tête en l'air à des moments plutôt inappropriés. Et bien qu'elle ait un équilibre exceptionnel, elle est d'une maladresse incomparable.

Maladie Mentale : Anne est atteinte de sinistrose. C'est un trouble du comportement qui fait que la personne ayant subi un traumatisme ayant déclenché cette maladie est en permanence pessimiste ; elle exagèrera toujours ou presque ce qui s'est passé, que ça devienne dramatique pour elle par la faute de quelqu'un d'autre, ou pour vous par sa faute, et l'exagération peut devenir telle que la personne arrivera presque à feindre des problèmes pour arriver à avoir ce qu'elle désire, à la différence qu'elle ne les feindra pas consciemment (ne pas confondre sinistrose et simulation).
Karma : Plutôt bon.
Histoire : Commençons par le commencement, c'est-à-dire les origines. Bien que son nom de famille (Adonnel) puisse sembler très anglais, il est véritablement d'origine française pure souche, et vient plus précisément du fin fond de l'Aveyron. Ce nom est celui du père d'Anne. Enfin... Est, était ? Elle n'en sait rien. Toujours est-il que sa mère, Miss Riley, s'est entichée pour Dieu sait quelles raisons d'un petit français rustique, qui a foutu le camp dès qu'il a su que sa fiancée était enceinte. Et oui, prêt à l'épouser mais pas suffisamment pour assumer les conséquences de ses coui... actes.
Anne a donc grandi seule avec sa mère, très forte, et extrêmement aimante et généreuse. En y repensant maintenant, c'était un modèle formidable !
Seulement voilà. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, parfois accélérée, Susan Riley mourut un peu après que sa fille unique ait atteint ses seize ans, la laissant seule, avec des dettes. En effet, avec son salaire seul, feu sa mère n'avait pas pu terminer de payer pour l'achat de la petite maison dans laquelle elles vivaient depuis la naissance d'Anne, et c'était maintenant à elle de terminer de rembourser l'emprunt. Mais le problème était là : comment ? Alors elle abandonna ses études de commerce et prit un petit boulot, puis un autre, et un troisième qu'elle réussit à caser sans savoir comment. Elle passait tous ses jours sans exception à travailler du matin au soir pour tenter d'éponger des dettes qui ne semblaient pas vouloir diminuer. Anne commençait même à avoir l'impression que les banquiers en charge de son prêt s'y donnaient à coeur joie !
Cependant, au bout de trois années à mener ce train de vie affolant, Anne put enfin arrêter de travailler de nuit en ne gardant que deux petits jobs, et recommença à se faire des amies, à voir des garçons... Une vie sociale, donc. Elle put même s'acheter une petite voiture d'occasion l'année suivante ; mais elle ne pouvait se permettre d'avoir une assurance, cela lui serait revenu bien trop cher. Et à part cette dépense à faire qui lui trainait sur la conscience, tout recommençait à aller pour le mieux, la voie était bien tracée et Anne s'en sortait plutôt bien dans sa vie ; elle était également presque sure qu'une promotion allait lui être offerte, ce qui lui permettrait d'avoir un travail unique et des horaires normaux. Elle voyait également souvent ses amis, un groupe restreint, mais en lequel elle avait totalement confiance et se sentait tout à fait à son aise, à tel point qu'être célibataire ne lui pesait pas le moins du monde.
Un soir chaud mais pluvieux, le soir de la fête pour ses vingt et un ans, pour tout dire, Anne devait rejoindre ses amis chez l'une d'entre eux. Et bien qu'ils ne lui avaient rien dit de tel, elle se doutait bien qu'il s'agissait d'une petite surprise pour son anniversaire. Elle n'avait cependant rien dit. Ce soir-là, donc, elle prit sa petite voiture rouge délavée et s'engagea sur la route pour aller les rejoindre. Il n'y en avait que pour un petit quart d'heure, et il n'y avait qu'une poignée de virages, où il n'y avait presque pas de circulation la plupart du temps. Alors la radio à fond, légèrement impatiente, excitée par son anniversaire, la tête dans les nuages, Anne ne fit pas très attention à la circulation, coupa son virage, et arriva nez-à-nez avec une voiture. Elle et l'autre voiture donnèrent de grands coups de volants pour s'éviter, seulement l'autre était beaucoup plus près du bord de la route qu'Anne, qui s'arrêta, pantelante, sur le bas-côté quelques dizaines de mètres plus loin.
Tremblante, elle sortit de sa voiture et alla voir comment allait l'autre conducteur, du côté duquel rien ne bougeait. Et c'était bien le problème : rien ne bougeait. En s'approchant de plus près, tremblant de tous ses membres, Anne découvrit que la voiture avait foncé droit dans une borne, et que le conducteur, malgré sa ceinture de sécurité, avait pris un grand coup sur le crâne, qui saignait abondamment. D'une main hésitante, Anne prit son portable dans la poche de sa veste et composa le 911.

• Les urgences, j'écoute ?
• Heu... Oui. Je suis devant un accident...
• Où ça ? Grave ? Savez-vous ce qu'il s'est passé ?
• Heu, oui...
• Je vous écoute !
• Il semble... Qu'un homme ait foncé dans un poteau... Je l'ai découvert à San Francisco, à... Portero Hill.
• Vous l'avez trouvé comme ça ?
• Oui...
• Il y a combien de temps ?
• Il y a quelques minutes...
• Très bien, une ambulance arrive. Elle sera là dans trois minutes.

Anne resta interdite, la tonalité du téléphone sonnant à son oreille telle un gong macabre. Et la même question qui revenait en boucle dans sa tête :

* Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai fait ça ?*

Elle n'arrivait pas à comprendre. Elle aurait dû dire qu'elle avait provoqué l'accident. Quoique... Elle se retourna vers sa voiture, sagement garée sur le bas-côté. Elle n'avait en fait pas fait grand chose, il avait paniqué bêtement et foncé dans un poteau. Oui, c'était ça, c'était forcément ça. Elle n'avait eu peur que parce qu'il avait eut peur ! Elle avait failli avoir un accident à cause de ce conducteur, qui avait bêtement tourné son volant trop violemment ! Elle n'avait absolument rien à se reprocher, et avait même presque des palpitations à cause de ce coup de stress. C'est ça, elle se sentait mal...
Puis elle entendit la sirène de l'ambulance.
Elle sursauta. Se leva. Elle n'avait rien à se reprocher, avec ou sans elle il aurait probablement foncé dans cette borne dans tous les cas ! Elle allait donc persister à dire qu'elle l'avait trouvé comme ça.
Et c'est ce qu'elle fit pendant le cours laps de temps durant lequel on lui posa quelques questions, avant d'emmener le conducteur en urgence.
Après deux minutes à écouter l'ambulance s'en aller puis le silence, Anne se détourna du cadavre de la voiture et regagna la sienne, pour se rendre, en retard, chez son amie. La soirée se déroula d'ailleurs normalement, après qu'Anne ait eu droit à quelques cadeaux et ait raconté comment un homme avait foncé dans une borne sous ses yeux ébahis.
Mais au cours des mois qui suivirent, ses amis trouvèrent qu'Anne était de plus en plus souvent témoin ou victime d'accidents, de malaises, etc.
Ils la regardaient déjà étrangement un soir où, après avoir malencontreusement renversé de l'alcool sur le chemisier d'une de ses amies, elle insista pour le lui laver. Encore. Même après qu'elle lui ait dit un peu sèchement qu'elle devenait agaçante. Anne continua de s'excuser, sa voix prenant de plus en plus des accents hystériques, jusqu'au moment où elle se jeta à ses pieds en hurlant qu'elle était désolée, qu'elle ne voulait pas, qu'elle allait arranger ça, qu'il ne fallait pas qu'elle lui en veuille même si elle savait que c'était entièrement de sa faute...
Après ce soir-là, Anne avait de moins en moins de demandes de ses amis pour qu'ils se retrouvent, ils répondaient de moins en moins à ses appels. Un jour, en ayant assez, un de ses amis lui dit qu'elle était folle et d'aller se faire soigner. Et ce genre de phrases revint régulièrement dans les conversations entre Anne et ses désormais anciens amis.

Deux semaines et demie plus tard, elle se rendait dans le Downtown de San Francisco trouver le "Dr. Tanners".
Vos antécédents Dreamlandiens : Pas d'antécédents, c'est une fraîchement débarquée.
Méthode d'introduction : Peu après que tout le monde se mette à la traiter différemment, à l'appeler par des surnoms comme "tarée", "cinglée" ou d'autres bien moins jolis dans le genre, Anne s'est d'abord renfermée sur elle-même, puis a entendu des personnes atteintes plus ou moins de la même façon qu'elles, qui étaient allées voir un certain "Dr. Tanners". Apparemment, il pouvait l'aider... Seulement, il vit dans les bas-fonds de San Francisco, caché, et le trouver ne fut pas facile, mais à force de hasard et de persévérance, Anne finit par le trouver. Elle ne se posa même pas de questions par rapport au lieu et aux raisons qui avaient poussé l'homme à s'y réfugier tellement elle voulait redevenir comme avant, et se laissa aller aux bons soins du "docteur", qui, s'étant emparé d'une des poupées - qui ressemblaient un peu trop à des têtes réduites au goût d'Anne - qui remplissaient la pièce, lui dit qu'il allait la faire entrer dans une transe bénéfique et miraculeuse. Il lui promit que tout irait mieux avant qu'elle ne perde conscience.

Bienvenue à toi, jeune et jolie fille.

J'aime bien l'histoire mais (car il y a toujours un "mais") quelques fautes m'ont choquées :

Citation :

des horaires normales

Les horaires sont masculins pluriel, donc c'est "normaux" x)

Citation :

chez l'une deux

"Chez l'un d'eux", non ? Je ne suis même pas sûr de l'orthographe sur ce coup là mais je suis sûr que ce n'est pas "deux" (2) x)

Citation :

il avait panique

Heu ... "paniqué" ?

Citation :

et ait raconté comment

Anne est une fille, non ? Donc "racontée", non ? Hum, je n'en suis pas sûr en fait x)

Citation :

de Low Angeles

Los Angeles ? x)

Citation :

"Dr. Tanners". Apparemment, il pouvait l'aider... Seulement, il vit dans les bas-fonds de San Francisco

Citation :

de Low Angeles trouver le "Dr. Tanners"

Los Angeles ou San Francisco ? o_O

Sinon (non, je ne suis pas admin, mais je voulais passer avant eux, Mwahaha !) j'aime bien l'histoire, ça m'a fait rire vers la fin x)
J'espère pour toi que tu serras validée rapidement.
Ciao joli coeur !

Bienvenue parmi nous !

C’est bien possible que le forum ait eu l’air mort il y a quelques mois, on a des périodes plus ou moins actives selon les disponibilités des rôlistes. Certains ont des multicomptes si bien répartis dans les groupes que leurs absences paralysaient un peu le tout, et il y en a eu plusieurs en même temps récemment

Pour en revenir à nos moutons : tu es validée ! Quelques fautes par ci par là mais rien de traumatisant, sa mauvaise foi me fait bien marrer, le tout est cohérent… bref, c’est sans problème que tu accèdes à la famille des illuminés et à ton premier pouvoir :

Replay :
Tu culpabilises trop de tes erreurs, même minimes ? Et bien une fois par jour topic tu pourras revenir en arrière (comme si tu rembobinais une cassette) pour changer tes actions et annuler cette erreur en faisant des choix différents, te libérant ainsi de cette culpabilité qui te pourrit la vie. Retour en arrière de 30 secondes maximum, ne marche que pour tes erreurs (100% tiennes).

Tu n’as plus qu’à ajouter ce pouvoir à ta feuille personnage après l’avoir généré depuis ton profil et créer ton topic bourse & sac-à-dos dans la partie du même nom avant d’accéder au RP. N’oublie pas que les voyageurs ne gardent sur eux que leurs vêtements lors du passage et que par conséquent lorsque tu apparaîtras à Elipse ce sera dépourvu de toutes possessions matérielles ou financières. Après un bref passage dans la ville une perturbation spatio-temporelle due à l’Exil massif de voyageur de transportera auprès de… *instants intenses de réflexion*… du bon, de la brute et du truand. Enjoy !

Si tu as des questions sur ton pouvoir ou sur le forum en général n’hésite pas à m’envoyer un MP, les autres admins sont des feignasses. Surtout lui, au fond à droite :3

Bon RP !

@ Peter, Peter, Peter… lister les fautes c’est moche. Surtout que tout le monde en fait, comme toi. Elle a pas dû se relire voilà tout comme tant d’autres (moi y compris). Maintenant tu dis bonjour à la dame et t’es aimable, non mais. Sinon Jade te plantera dans ta cambrousse pour l’éternité... c’est toi qui vois !

Bwah !! Ca fait peur, voilà, je sais maintenant pourquoi je devrais me relire ... (et nope, pas racontée "ée", parce que c'est l'auxiliaire avoir, qui ne s'accorde pas là ^^ mais pour tout le reste... Ca fait peur T.T)

Yeah merci Et bien je suis contente de voir que tout ça a bien redécollé, et quel travail rapide ! Merci !
Je vais donc de ce pas faire ce qu'on attend de moi, et on se croisera bien un de ces jours en RP j'espère !

PS : merci de m'indiquer les feignasses à éviter

Evite Liam surtout ^^ ( conseil d'ami !) et bienvenue !

Oh flute il avait l'air "intéressant"
Merci

Bienvenue ! Ton personnage m'a l'air intéressant ; j'ai hâte de voir ce que ça va donner en RP ^^

Je te souhaite du bon temps parmi nous, et pour ce qui concerne la vie et mort du forum ; on est en phase de résurrection alors tout va bien !

> Peter : Ja ! Grammatik macht frei ! :3

Citation :

@ Peter, Peter, Peter… lister les fautes c’est moche. Surtout que tout le monde en fait, comme toi. Elle a pas dû se relire voilà tout comme tant d’autres (moi y compris). Maintenant tu dis bonjour à la dame et t’es aimable, non mais. Sinon Jade te plantera dans ta cambrousse pour l’éternité... c’est toi qui vois !

*Peter met genoux à terre devant Anne*
Pardoooonne moi *_*

Mouahaha, c'est ça, agenouille toi..
Brave petit. Ecoute donc ce que dit la gentille madame

Héhé, faut savoir se faire respecter (et aimer) dans la vie B)

Qu'est ce que je ne ferais pas pour la jolie Jade ...

Je serais d'avis que nous poursuivions cette joyeuse conversation dans un topic de flood (plus approprié), et ce afin d'éviter l'encombrement de ce sujet de présentation.

Cordialement,