Je suis un croqueur de petit chaperon rouge~

Physionomie : Imaginez un homme grand, fin et à la silhouette svelte comme une ombre. Un être humain, dont la taille se situerait entre les 1m80, possédant des bras et des jambes à l’apparence si fragile. Oui si fins que ses membres semblent prêts à se rompre à tout instant. Pourtant il n’est pas en reste niveau musculature, comme en témoigne ce torse finement dessiné aux lignes harmonieuses. On ne dirait pas mais il n’est pas un agneau faible et rachitique en fin de compte, méfiez vous de sa force cachée.

Son visage a quelque chose d’inquiétant. Est-ce à cause de ces traits fins en accord avec le reste de son corps ? Cette peau blafarde ? Ces pupilles d’un bleu cristallin qui jettent sur vous un regard de marbre comme celui d’un vieux portrait ? Oui, ce regard malsain, remplit d’une étincelle animale, il vous glace le sang, vous cerne et dévore votre corps morceaux par morceaux. Non il y a autre chose. Oui, c’est ça ! Le sourire carnassier de cet homme, tel celui d’une bête affamée et sanguinaire. Il vous fixe de tout cet attirail de façon alléchante, comme si vous étiez appétissant. Et que dire de plus, si ce n’est de cette chevelure de feu, mal coiffée et tressée en une natte parfaite, ainsi que ces petites mèches qui lui collent au front.

Quel étrange portrait que celui-ci. Celui d’un fou, d’une bête ou bien d’un homme ? Moi-même je ne saurais répondre, je dirais seulement qu’il s’agit là d’un croqueur de chaperon rouge, Castiel Lawrence.

Vêtements : Hum… il ne se souvient plus de ce qu’il mettait avant. A présent, sa garde robe se résume à quelques vêtements d’hôpital, blancs, simples et sans prétention. Tant mieux, ils sont tellement plus faciles à customiser, une trace de sang par ici une autre par là.

Signe Distinctif : Castiel a de nombreuses cicatrices qui lui parcourent le corps. Je ne vous citerais que les plus flagrantes car je crois avoir arrêté de compter depuis bien longtemps. L’une d’entre elles se situe sur son épaule droite, comme une longue trace très fine qui serpente jusqu’à la base de son cou. Une autre paresse sur son avant-bras gauche, quelques petites aux poignets et aux jambes. Puis trois dans son dos, une sur son omoplate droite, une autre près des reins et la dernière en plein milieu je dois dire.

Psychologie : Non je ne vous dirais pas que son esprit est un méandre de sentiments et d’émotions complexes. Pour une personne normale c’est probablement difficile de le comprendre mais cela dit pas impossible. C’est très simple en réalité, laissez-moi vous expliquer. Castiel est littéralement conduit par sa maladie mentale, il en est comme imbibé. De plus, il aime le sang, son goût ferreux, son odeur âcre, son aspect, tout, même le toucher de ce liquide rougeâtre. Parfois, il lui arrive de vouloir tuer, éventrer, répandre ce sang, une envie irrésistible de le sentir couler dans sa gorge. Comme expliqué plus bas, le jeune homme se prend en quelque sorte pour un loup, alors comme tel, il aime chasser et jouer avec ses proies. Les traquer également et bien sûr leur rompre la trachée. Il a d’ailleurs une vilaine habitude de mordre tout et n’importe quoi. Voila pour son côté sadique et détraqué. Calme la minute d’avant, dans la peau d’une bête sanguinaire la seconde d’après. Oui, car il n’est pas seulement dirigé par ses pulsions animales, il peut se montrer très calme et placide…trop calme. Comme on dit, cela prévient la tempête.

Vous l’aurez compris, Castiel se comporte totalement comme cette bête qu’il croit être. Cependant, il arrive parfois qu’il ne s’en prenne pas à certaines personnes. Par exemple, bien qu’il ait dévoré sa mère, il n’a jamais mordu son frère. D’ailleurs, fait plutôt étonnant, il aime s’occuper de son frère, le protéger et chacune de ses visites le rendent plus heureux les unes que les autres.

Castiel a, malgré ce portrait d’assassin fou et torturé, un côté enfantin et rêveur de sa personnalité : il est passionné par les contes de fée et autres romans fantastiques. Ses préférés sont de loin Le Petit Chaperon Rouge ou Alice aux pays des Merveilles. Cependant, il modifie parfois quelques passages. Je vais vous donner un exemple, pour lui il est totalement injuste que le loup se fasse tuer à la fin du Petit Chaperon Rouge, dans son histoire à lui, il survit donc et dévore la belle enfant.

Qualités : Peut-on vraiment appeler ça des qualités ? Eh bien je dirais que Castiel est un très bon pisteur et un très bon chasseur. Il est également fou certes, mais loin d’être stupide. Dernière petite chose, il n’est pas très difficile en terme de nourriture, ce n’est pas une fine bouche ça c’est sûr.

Défauts : Oh mon dieu, tous les citer reviendrais à rédiger une Constitution. Ce jeune homme est plutôt imprévisible, par moment très agressif et ce que l’on peut tout particulièrement noter c’est qu’il ne débarrasse pas sa table. Il laisse derrière lui une scène de crime abominable. De plus, il casse toujours tout, un vrai maladroit.

Maladie Mentale : Ce cher Castiel souffre de lycanthropie clinique. Mais non ce n’est pas un loup-garou, tout le monde sait bien que ça n’existe pas voyons. Les patients souffrant de lycanthropie clinique ont, lors de délires ou de crises, l’impression d’être un loup. Ils en sont tellement persuadés que s’ils se voient dans un miroir c’est le reflet d’une de ces bêtes terrifiantes qu’ils y verront. Ils se mettent à marcher à quatre pattes, grognent et deviennent fou furieux. La pleine lune n’a rien avoir là-dedans, les crises surviennent n’importe quand, cela dit, souvent pendant la nuit. Castiel devient alors une bête sanguinaire, il ressent le besoin de tuer, de se repaître du sang d’un être vivant. Quiconque croise sa route à ce moment là, met gravement sa vie en danger. De plus, inutile de préciser que le jeune homme ne retient plus ni sa force ni ses coups.

Karma : Disons, Neutre

Histoire : Je vous épargnerais le passage long et fastidieux de la naissance de cet enfant. L’on sait tous comment cela se passe, des pleurs, des cris et des larmes, puis de la joie et du bonheur. Un tableau rose et féérique, un bébé en parfaite santé, tous ce qu’il y a de plus banal en somme. Mais cette douce femme, ne savait pas à quel monstre elle avait donné la vie. Mais comment aurait-elle pu savoir ? Non ce n’est pas la fautive, d’ailleurs il n’y a pas de coupable à désigner. Personne n’aurait pu prévoir qu’un tel être était né ce jour-là. C’est vrai, à le regarder ainsi, il semblait être un nouveau-né fragile et chétif. Sa mère était si heureuse de le serrer dans ses bras alors que ses magnifiques cheveux roux collaient encore à son front.

Cet enfant, était un véritable cadeau. Certes, mais le terme empoisonné manquait à vrai dire. Il grandit tout à fait normalement, entouré de sa famille et surtout de son frère. Les deux garçons étaient très proches, jouaient toujours ensembles et veillaient l’un sur l’autre. Son grand frère prenait son rôle très à cœur d’ailleurs. Même à cet instant, personnes ne se doutait encore de ce qu’il se tramait, ni de ce qui allait se passer.

C’est vers l’âge de 12 ans que Castiel a commencé à devenir étrange. Au début, tout est parti d’une simple dispute de gosses. Un caïd de l’école c’était moqué de ses cheveux roux et ils s’étaient battus. Mais le jeune garçon c’était montré incroyablement agressif et avait même mordu son camarade au visage, laissant une belle marque de dents. Evidemment les parents de l’enfant avaient été convoqués chez le proviseur et Castiel fut puni. Tout le monde pensait que ce n’était pas quelque chose de si terrible, mais c’était en fait le signe avant coureur de ce qui se prévoyait ensuite. De jours en jours, le garçon devenait de plus en plus étrange et s’isolait des autres. Lorsqu’un autre adolescent venait lui chercher des noises, Castiel s’emportait et finissait toujours par mordre quelqu’un. Il se fit d’ailleurs vite exclure de son école. A présent les autres n’osaient plus du tout s’approcher de lui. Seul son frère jouait encore avec lui. C’est aussi à ce moment que le garçon commença à se passionner pour les contes de fée. Oui, il découvrit tout d’abord Alice au Pays des Merveilles. Il ne peut dire combien de fois il l’avait lu mais il le connaissait par cœur.

L’enfant changea de collège, mais son état empira tout de même au fil des mois. Jusque là, il n’avait fait que mordre quelques personnes et son frère jugeait son sommeil agité, mais au fond rien de bien méchant. C’était juste un gamin rejeté par les autres et marginal. Du moins jusqu’au jour où il dépassa une ligne qu’il n’aurait peut-être pas du franchir.

Il devait avoir 14 ans, oui dans ces eaux là. Son frère était sorti avec des amis et il était resté seul. Il aurait bien suivit son aîné mais celui-ci n’était pas d’accord et pour la première fois, il avait refusé quelque chose à Castiel. Le jeune garçon s’ennuyait à mourir et tournait en rond dans sa chambre. Sa mère s’était absentée pour faire quelques courses et il était donc vraiment tout seul à la maison. C’est ce jour-là, qu’il ressentit pour la toute première fois l’envie de tuer. C’était une sensation étrange, une douche chaleur dans sa poitrine. Et puis ce sentiment, ou plutôt ce besoin qui lui torturait l’esprit.

La famille avait un chien, un gentil bâtard qu’ils avaient d’ailleurs depuis quelques mois. Sa mère pensait que ça pourrait peut-être aider son enfant à s’ouvrir un peu, que ça lui donnerai une présence supplémentaire et qu’il tirerait le nez de ses bouquins pour gamins. Mais le garçon ne vit pas cela comme elle. Cette envie meurtrière soudaine, il l’assouvit sur ce bon compagnon. S’emparant d’un couteau de cuisine il se mit à poignarder l’animal sans le moindre sentiment ou plutôt si, cela l’amusait, le rendait heureux. La sensation du sang chaud sur ses mains et son visage le rendait euphorique. Il porta le liquide rouge à sa bouche et y goûta du bout des lèvres. Ce goût ferreux et enivrant s’immisça à jamais dans sa mémoire.

Il se défoula sur le pauvre chien pendant plusieurs minutes, enfin jusqu’à ce que sa mère soit de retour. Le cri qu’elle poussa en passant la porte d’entrée résonna dans tout le quartier. La scène qui se déroulait sous ses yeux pétrifiés n’avait pas de nom autre que celui de massacre. Du sang, du sang et encore du sang. Le garçon et ce qu’il restait du chien en étaient maculés. Et puis ce rire démoniaque et hilare qui s’élevait dans la pièce, celui de Castiel qui regardait ses mains couvertes de sang.

La mère saisit son enfant par le poignet et le secoua d’une fureur inimaginable. Elle lui criait dessus, hurlait en cherchant une réponse. D’ailleurs ses cris étaient insupportables, oui vraiment, ils tapaient sur le système de l’adolescent. Alors sa furie monta en intensité, il sentit une plus grande chaleur se répandre dans son corps et il lui sembla voir son apparence changer. Il avait des pattes à la place des bras, oui comme des pattes de loup, et une fourrure couvrait sa peau blanchâtre. Le goût de l’hémoglobine avait sûrement atteint son cerveau, mais il lâcha un grognement avant de sauter à la gorge de sa mère. Sa mâchoire se referma sur son cou, plantant de toutes ses forces ses dents dans la chair de la femme. Elle ne comprit même pas ce qui se passa, car le garçon faisait déjà couler son sang à flot. Il se délectait du précieux liquide de sa propre mère, sans le moindre sentiment. Mais il en voulait toujours plus, lorsque la femme délaissa son dernier soupire, il s’attaqua à sa chair, voulant découvrir d’autres goûts. Cette chair encore chaude était délicieuse, moelleuse à souhait. Cependant, ce véritable festin serait de courte duré car un voisin alerté par les précédents hurlements de la mère était venu voir se qui se passait. La porte de l’entrée laissée ouverte, il découvrit immédiatement le meurtre perpétré par le garçon. L’homme se glaça d’effroi, mais ce fut encore pire lorsqu’il vit Castiel se rapprocher de lui, marchant à quatre pattes et en grognement telle une bête sauvage. Mais ce qui le terrifia le plus était tout ce sang écoulé.

Mais l’homme ne se laissa pas désorienter par la peur et maîtrisa le jeune garçon avant qu’il n’ait pu le mordre à son tour. Il avait affaire à une vraie petite furie, totalement incontrôlable. Il appela tant bien que mal la police, la priant d’arriver au plus vite.

Après l’arrivée des agents, l’on appela immédiatement les services psychiatriques. Evidemment, il fallu également prévenir le frère du jeune fou furieux. Celui-ci s’effondra en entendant la nouvelle. Non seulement sa mère était décédée, mais elle avait été tuée par les mains de son propre petit frère. Et comme si cela ne suffisait pas, ce dernier était mentalement instable.

A peine quelques jours après son entrée à l’hôpital psychiatrique de la ville de San Francisco, le diagnostique tomba. Castiel était atteint de lycanthropie clinique, une maladie mentale très rare en ces temps modernes. Au vu de la dangerosité de la maladie, le garçon ne ressortirait plus jamais de cet endroit. Et pour cause, ses crises devenaient de plus en plus fréquentes, à tel point qu’il avait fini par croire qu’il se transformait bel et bien en loup. Son esprit était devenu étrange, fou, mélangeant les histoires de ses contes et la réalité.

Sa vie fut rythmée par les séances de psy, ses crises de lycanthropie et les visites de son frère, tout cela entouré d’un décor froid et hostile. Etonnamment, son aîné ne lui a jamais tourné le dos. Lorsqu’il vient, il lui apporte souvent des contes et lui en lis quelques uns.

Mais ce n’est qu’à ses 20 années passées en ces lieux que sa maladie atteint son apogée. N’ayant jamais oublié la sensation et le goût de sa tuerie, il ruminait ce souvenir dans un coin de sa tête et rêvait du jour où il pourrait de nouveau goûter au sang d’un être vivant. D’ailleurs, il bénéficiait d’un service tout particulier au sein de l’hôpital. Il n’était jamais laissé sans surveillance et n’avait aucun contact avec les autres patients, ni même avec l’extérieur. On le privée de « balade » pour réduire les risques qu’il se passe quelque chose de fâcheux. Si une infirmière s’occupait de lui, elle était toujours accompagnée d’un homme du personnel, car à tout moment, Castiel pouvait entrer en crise et tenter de la dévorer. Cela c’était d’ailleurs passé plusieurs fois. Combien de fois il s’était pris une seringue de tranquillisant dans le bras…

Enfin, sa vie ici était tellement ennuyeuse, les repas…si fades. Le jeune homme était devenu une bête assoiffée de liberté et de sang.

Mais laissez-moi vous expliquer de quelle façon ce grand méchant loup est entré dans le monde de Dreamland. C’est bien malgré lui en fait, il ne s’attendait pas à débarquer dans un endroit aussi merveilleux.

Ce jour fut pluvieux, oui d’ailleurs le bruit courait dans les couloirs de l’hôpital qu’une tempête menaçait la ville. C’était quelque chose de plutôt banal pour cette région de la grande Amérique. Beaucoup de portes fermaient à l’aide de systèmes électriques ici et la porte de l’antre du loup n’échappait pas à la règle. Mais retenez cette petite information pour plus tard, car la tempête est déjà aux bordures de la ville.

La pluie tombait à sceaux et le vent faisait plier les arbres comme de simples hautes herbes. Toute la clinique psychiatrique était en effervescence, autant les patients que le personnel cela dit. Il y régnait une agitation telle du jour de noël. Cependant, les grondements effrayants de l’orage surent calmer les esprits. Une fois tout le monde rassuré, l’on pu accueillir la belle dans le silence le plus totale. La tempête passa et apporta son lot de peur et d’effroi. Mais ce n’est pas tout, cette puissante capricieuses fit sauter les plombs du quartier, plongeant l’endroit dans le noir le plus total.

Castiel qui n’était nullement incommodé par ce gigantesque orage, écoutait attentivement ce qui se passait, toujours enfermé dans sa chambre. Etre plongé dans les ténèbres ne le dérangeait pas non plus, il aimait ça en fait. Cela eut pour effet de réveiller sa bestialité et doucement une crise vint titiller son paisible esprit. Il la reconnaissait, cette chaleur qui se diffusait dans son corps, le sang qui battait furieusement ses veines et son cœur qui semblait s’emballer comme s’il allait finir par exploser. C’était sa furie qui se manifestait. Castiel sentit ses muscles se contracter, sa colonne vertébrale s’embrasa d’une chaleur ardente et une voix résonna dans sa tête, guidant ses pas. Le jeune homme tomba à terre, comme secoué de convulsions, puis il se prit la tête dans les mains. Mais alors qu’un hurlement aurait dû sortir de sa gorge, l’on entendit qu’un long râle semblable au grognement d’un bête, accompagnant les bourdonnements des éclairs. Il se mut jusqu'à la porte de sa chambre, à quatre pattes comme un animal, avant de se redresser légèrement pour en attraper la poignée. En temps ordinaire, celle-ci serait restée close, mais les plombs ayant sautés, le système électrique qui la verrouillait ne marchait plus. Le loup avait le champ libre pour tenter une grande évasion.

Le monstre se glissa dans le couloir plongé dans la pénombre et commença à chercher la sortie. Totalement silencieux à présent, il se déplaçait à pas de velours, essayant tout de même de contrôler sa fureur. Il n’était pas idiot, s’il se jetait sur quelqu’un ici, non seulement ça ne serait pas un met de choix mais en plus il serait très vite ramené dans sa chambre. Il ne voulait pas y retourner, il voulait sortir oui sortir, cette idée l’obsédait. Heureusement, il profita de la confusion la plus totale pour s’enfuir. Il eut tout juste le temps d’être aperçut par un membre du personnel qu’il prit la fuite par une fenêtre qui donnait sur l’extérieur en brisa la vitre avec un pot de fleur qui servait habituellement de décoration. Il ne s’attarda pas en fois sortit car un homme lui courait après, mais il sentit sa folie monter un peu plus chaque fois que son corps se rappelait d’une sensation passée : le toucher humide et doux de la terre sous la plante de ses pieds, le froid mordant de la nuit et bien sûr la sensation glacial de pluie qui glissait sur son dos. Il pleuvait averse c’est vrai, mais il était persuadé que son épaisse et imaginaire fourrure brunâtre le protégerait.

Il devait avoir semé son poursuivant car il ne le voyait plus. Enfin, il oublia bien vite cette futile menace en glissant dans l’ombre d’un bâtiment. Ce qu’il voulait à présent c’était trouver de quoi se remplir le ventre, un être de chair et de sang avec lequel festoyer. Il n’aspirait plus qu’à cela, trouver sa pauvre victime. Oui, il voulait retrouver cette formidable euphorie qu’il avait ressentit des années auparavant. Mais il semblerait que son festin serrait une fois de plus reporté, le destin s’acharné à laisser frustrée la bête.

Castiel ne fit pas attention, emporté par sa fureur bestiale, il se mit à courir et c’est sans se rendre compte qu’il traversa la route, surgissant dans les phares d’une voiture comme un petit animal au milieu d’une autoroute. A cause de la pluie, le conducteur ne le vit pas et celui-ci martela sa pédale de frein un peu tard. Quelque dommage, le grand méchant de l’histoire finissait vraiment ainsi ? Percuté par une voiture ? Mais non rassuré vous, c’est que c’est une vraie carne cette bête.
Certes, il avait de nombreuses séquelles, mais il n’était pas mort, non ! Comme quoi, on ne vend pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Car autant en ce monde on se réjouissait de le voir dans le coma, autant on ne savait pas ce qui allait se passer dans un autre.

Méthode d'introduction : Castiel se trouve être dans le coma après un…regrettable accident de chasse…

Un nouveau à croquer.. Bienvenue brave bête dans notre tanière !

Je dois bien avouer que j'ai eu peur en lisant "lycanthropie" ; pendant un instant j'ai pensé que tu allais vraiment nous sortir un loup-garou =|

Enfin bref. Bienvenu, jolie fiche (et est-il utile de préciser que la maladie est assez... originale..? :3 ) ; reste à savoir si les admins seront du même avis

Merci pour votre accueil ! ^~^
Merci également pour les compliments, j'espère aussi que les admins seront ok je dois dire que je trouvais cette maladie plutôt cool *o*

Tout d'abord bienvenue parmi nous !

Ensuite... tu m'as fait peur tu sais ? Quand j'ai vu "lycantropie clinique" dans ma tête ça a fait à peu près "WTF non mais c'est quoi ce délire putain de merde ?! La base doit être réelle ! RÉELLE !", heureusement la lecture de la maladie a calmé mes ardeurs de fessée administrative kof kof.

Bref ! Tu es validé (même si la cause de la maladie me semble peu expliquée, disproportionnée même) mais on voit que tu écris bien et que tu aimes ça, je n'ai pas le cœur à te torturer pour un détail. Souviens-t-en si jamais un jour tu tentes de me dévorer. Et voilà ton tout premier pouvoir :

Régime végétarien :
Il est plus que temps de lutter contre ces vilaines pulsions lupines et pour ça rien de tel que les légumes ! En réussissant à ne manger que des fruits & légumes tu te seras plus alerte, plus en forme, plus lucide aussi pour 1 message RP. Par contre si tu cèdes à la tentation de la viande (humaine ou non) tu deviendras aussi faible qu’un enfant pour 1 message RP. Cooldown de 5 messages RP.

Oui je sais c'est pas top, comme tous les pouvoirs à leurs débuts ! A toi d'écrire encore et encore jusqu'à faire de lui une arme puissante !

Tu peux maintenant créer ton topic bourse & sac-à-dos et rejoindre le monde des rêves en laissant tout derrière toi mis à part tes vêtements, le nudisme n'étant pas encore en vogue par ici. Castiel fera d'abord une brève étape à Elipse -point d'arrivée de tous les voyageurs- mais suite à une perturbation spatio-temporelle due à l'exil il se verra aussitôt téléporté ailleurs, dans la charmante ville de Gloutoniskaïa où un petit groupe de voyageurs plus ou moins soudés sera heureux (ou pas) de l'accueillir.

Si tu as des questions n'hésite pas à me les poser par MP ou directement dans ce topic, j'y répondrais aussi vite que possible. Bon jeu !

On va se faire bouffeeeerrrrrr !!!

Bienvenue quand même =)

C'est moi le grand méchant loup ici, faites gaffe à pas l'oublier...

Ah, un nouveau matelot dans cette ville de dingues ? Bienvenu ! On est jamais de trop pour servir d'appât me se protéger

A très bientôt !

Merci merci ^^
J'adore le pouvoir, ça promet de bien rigoler et j'ai hâte de vous rejoindre !
Pour le moment je n'ai pas de question particulière si ce n'est : Je poste donc mon arrivée dans Elipse sous forme d'un seul message rp ?

Tu peux :

1) Soit poster à Elipse ton arrivée, dire que tu es téléporté sans le vouloir puis poster un autre message dans le topic linké.
2) Soit poster directement dans le topic linké en résumant ton arrivée avec la téléportation et tout le tintouin.

C'est toi qui vois mon loulou !

Ah oui, j'ai oublié de te dire de générer la feuille personnage depuis ton profil et d'y ajouter ton pouvoir, alors pense à le faire maintenant que c'est dit !

Je vais opter pour la deuxième solution ça évitera d'ouvrir un sujet d'un message
Et puis je vais de ce pas remplir tout ce que tu m'as dit.