Griffin Owl ... plus on est de fous plus on rit !

Physionomie : D'une carrure assez haute, Griffin est musclé mais sans que cela ne paraisse exagéré. Il a les cheveux aussi noir que le plumage d'un corbeau, ce qui fait très bien ressortir ses yeux d'un vert de jade. Lorsqu'il va bien, il affiche toujours un grand sourire ravageur qui a son petit effet auprès de la gente féminine. Par contre, lorsqu'il est en crise de terreur, il aura la tête de quelqu'un qui aurait aperçut une armée de spectre !
Il ne lésine pas sur le gel afin que sa coupe de cheveux paraisse à la fois décoiffée et ordonnée (on ne dirait pas mais c'est tout un art!) et enfin, on pourrait rajouter qu'il a un charme fou ! Non franchement c'est vrai, il a le profil du tombeur de nana sans même en avoir conscience, le pauvre.

Vêtements : Généralement des vêtements décontractés. Une paire de jeans troués au niveau des genoux ou ailleurs, une chemise à carreau ou un simple tee-shirt sans grande prétention et sans motifs. Pour les chaussures, c'est pareil. Une simple paire de basket fera l'affaire. Il n'y a que pour les grandes occasions qu'il s'autorise le smoking et la cravate...

Signe Distinctif :Un tatouage celtique entourant son bras droit

Psychologie : Griffin est très fragile psychologiquement. Son passé a fait de lui quelqu'un qui a bien peu de confiance en lui et en ses capacités. Il ne se croit pas capable et s'enferme dans cette complaisance absurde. Cela dit, il reste bon vivant et ne se morfond pas comme d'autres l'auraient fait. Il sait apprécier ce qu'il a et un rien le rend heureux. Il sera toujours fidèle à ses amis (du moins pour le peu qu'il a) et donnera tout ce qu'il pourra de sa personne. Mais malgré tout, il reste quelqu'un de très solitaire, évitant de se retrouver en présence de trop de monde. Il angoisse à l'idée de se retrouver en situation de crise et, de ce fait, il ne fait qu'empirer sa maladie. Il ne se met pas souvent en colère, préférant la négociation pacifique à la bagarre. Et, pour finir, on pourrait dire en résumé qu'il a une case en moins mais qu'il le vaut bien !

Qualités : Il est généreux, joyeux, franc et solidaire

Défauts : Il est également solitaire (pas par choix), appréhende une crise et se sous-estime.

Maladie Mentale : Ochlophobie - peur de la foule

Karma : Fondamentalement bon

Histoire : Lorsqu'il était petit, Griffin avait pour habitude de passer son temps seul dans sa chambre à jouer avec ses légos et à construire d'immenses tours qu'il détruisait ensuite en produisant des bruits d'explosions. Fils unique, sa mère lui prodigua toute l'attention et les soins qu'il désirait et, à l'âge de seulement 6 ans (allez savoir pourquoi) sa mère décida de le mettre enfin à l'école. Jusque là, c'était elle qui lui avait apprit à lire et à écrire. Lui qui avait jusqu'alors passé tout son temps seul avec sa petite maman se retrouva expédié direct en enfer, dans la charmante école primaire de Midtown quelque part en plein centre de Phoenix. Lorsque sa mère le déposa, les larmes aux yeux, il sentit comme une bouffée de chaleur étrange l'envahir. Bien sur, il s'était déjà retrouvé dehors lorsqu'il allait faire les courses avec sa mère. Ils avaient déjà été à la piscine ensemble, au cinéma. En fait, il avait déjà fait tout ce qu'un petit garçon ordinaire faisait avec ses parents. Sauf que lui n'avait que sa mère.
Alors pourquoi, aujourd'hui, alors qu'il se trouvait devant les grilles closes de ce bâtiment sinistre, se sentait-il aussi désemparé. Il se dirigea inexorablement vers ses futurs camarades de classe et suivit docilement jusque dans la salle, la respiration accélérant à chaque pas qu'il faisait. Durant tout le temps que dura la classe, il sentit sa température corporelle s’accroître au point qu'il en transpirait. Il ne cessait d'observer ses camarades, d'abord ceux de gauche, puis ceux de droite puis de nouveau ceux de gauche... Il se sentait oppressé, cerné comme si des murs invisibles se rétrécissaient autour de lui.
Puis vint le moment de la récrée. Moment salvateur se dit-il ! Perdu. Ce fut pire encore. Lorsqu'il se retrouva au milieu de toute cette agitation, tous ces enfants de son age ou plus vieux que lui qui couraient partout, bondissaient, hurlaient, criaient, jouaient, faisaient des rondes, se tapaient dans les mains, hurlaient, couraient, criaient, sautaient, le bousculaient, riaient … Tout se mit à tourner devant son regard affolé. Il suait à grosses gouttes et il haletait à la manière d'un coureur de marathon. Puis, sans prévenir, le sol goudronné vint à la rencontre de sa joue, mettant fin à son calvaire et le plongeant dans une douce inconscience...

« Votre fils souffre d'ochlophobie » annonça tout net le médecin après une brève réflexion.
« Est-ce que ça se soigne docteur ? » demanda alors la mère, à deux doigts de fondre en larme.

Depuis la salle d'à côté, Griffin n'écoutait pas. Il s'en moquait bien, il était de nouveau avec sa mère, et rien ne pourrait plus lui faire peur. Lorsque sa maman sortit du bureau du médecin, elle avait les yeux rouges et, en prenant son fils par la main, elle remercia son docteur d'un hochement bref de la tête, qu'il lui rendit, puis ils sortirent.




Commença alors une toute nouvelle vie pour Griffin. Sa mère ne l'emmena plus à l'école, ni au marché, ni nul part en ville d'ailleurs. Il restait cloîtré dans sa chambre, à jouer aux jeux vidéos, à ses fameux légos et, tous les soirs, sa mère lui donnait elle-même les leçons qu'il aurait dû recevoir à l'école. Elle lui expliqua qu'il était malade et qu'il ne devait pas sortir.

« Je vais contaminer les autres ? » demanda innocemment le petit Griffin.

Pour toute réponse, sa mère fondit en larme. Comme toujours.
Il passa ainsi 13 années de sa vie, enfermé, à ne voir la lumière du soleil qu'à travers la fenêtre de sa chambre et voyant sa mère le fuir du regard. Il se sentait seul et désirait plus que tout aller dehors. Mais il savait comment cela risquait de se terminer. Aussi, il restait là, à voir sa vie défiler sans pouvoir la vivre. Ce que sa mère ignorait, c'était qu'en le gardant ainsi prisonnier, elle avait réduit à néant les chances de son fils de se faire soigner un jour, renforçant cette peur qu'il n'avait pourtant connu qu'une seule fois...
Lorsque Griffin prit conscience de ceci, il désobéi pour la première fois à sa mère et sortit de chez lui en cachette alors qu'elle était à son travail. Il avait envie d'aller au cinéma. Il y avait si longtemps qu'il n'y avait pas été !
Ils y avaient souvent été lorsqu'il était petit et, maintenant qu'il avait 19 ans, il connaissait encore le trajet pour s'y rendre. En chemin, il croisa leur voisine, Mme Aufrey qu'il salua avec un grand sourire sur le visage. Il se sentait léger, comme si toutes ces années passées enfermé s'étaient évaporées dans ce simple bonjour. Il bifurqua à l'angle de la 36ème et déboucha sur... la place du marché ! C'était jour de marché, il l'ignorait. Des gens, partout, qui faisaient leurs achats, qui se retrouvaient par hasard, se saluaient, hurlaient pour couvrir le bruit de la foule. Griffin sentit comme un malaise l'envahir à la vue de cette foule lointaine. Mais, après tout, il était grand maintenant et, peut-être que s'il faisait un effort, il parviendrait à contrôler cette peur qui l'avait saisi étant enfant. Il inspira à fond et, prenant son courage à deux mains, il s'engagea vers le marché qu'il devait traverser entièrement ou presque pour rejoindre le cinéma.
Les premières minutes furent calmes, les gens n'étant pas encore vraiment condensés là où il se trouvait, mais au fur et à mesure qu'il s'enfonçait entre les stands, les gens étaient de plus en plus proches les uns des autres, formant comme un mur de chair et de sueur qui commença à mettre Griffin très mal à l'aise. Il avait chaud. Trop chaud. Il tenta d’élargir le col de sa chemise en tirant dessus, mais cela n'eut bien sur aucun effet. Puis, quelqu'un le bouscula. C'était inévitable avec autant de monde. Il lâcha un cri de stupeur à cette bousculade et plusieurs personnes se retournèrent pour l'observer. Il commença à avoir du mal à respirer, son souffle s'accélérant dangereusement. Il regardait en tout sens, paniqué, se frottant les bras avec véhémence comme pour se libérer de cette oppression qui s'emparait de lui. Et tous ces gens qui le regardaient ! A cet instant, il aurait donné tout ce qu'il avait pour devenir invisible. Ne plus être vu, ou tout simplement que tous disparaissent ! Oh oui, que tous ces idiots disparaissent en un claquement de doigt ! Il aurait payé cher pour se retrouver seul.
Autour de lui, les gens continuaient d'aller et venir sans le voir ou, au contraire, en ne le lâchant pas des yeux. Il gémissait sans même s'en rendre compte et il tournait sur lui même pour trouver une zone d’accalmie qui ne se présenta pas...
Il avait l'impression que les gens étaient de plus en plus proches de lui, un homme vint même le saisir par les épaule, lui criant quelque chose pour couvrir le bruit de la foule. S'en était trop. Le cœur au bord des lèvres, Griffin rendit son déjeuner sur le pauvre homme qui avait tenté de l'aider avant de perdre connaissance dans les bras de ce dernier.

Il se réveilla aux urgences, sa mère éplorée à son chevet. Soudain, il eut honte de lui. Pas un seul instant il n'avait songé à ce que sa mère risquait d'endurer si un tel cas se présentait.
Trois jours plus tard, Emily Owl se donnait la mort avec l'arme de son défunt mari qu'elle avait gardée caché. Griffin se retrouva seul, et, pour la première fois, il prit toute la mesure de son handicap.
Après l'enterrement (auquel il n'avait pas assisté) il prit contact avec le docteur Gribb. C'est sa voisine qui le lui avait conseillé et, dubitatif, il prit un taxi pour s'y rendre. Au bout d'un quart d'heure de consultation, il ressortit, déçu et fauché. Il reprit un taxi pour parcourir les 100 bornes de retour et, une fois chez lui, il s’assit sur son canapé et passa la moitié de la nuit à fixer le mur vide sans bouger, perdu dans ses pensées moroses.


La suite fut un peu moins noire. Il recommença à vivre, évitant les lieux publics, se contentant de fréquenter ses voisins et commandant tout ce dont il avait besoin par internet. Il travaillait à domicile, ce qui était bien plus simple et moins dangereux, effectuant des sondages téléphoniques pour des entreprises quelconques. Cela lui suffisait pour vivre.

Lorsqu'il eut 26 ans, à la veille de son anniversaire en fait, survint le drame qui allait bouleverser son existence (enfin, plus encore qu'elle ne l'était déjà). Un cambrioleur tout ce qu'il y a de plus commun s'introduisit par effraction chez lui. Pas de chance, il ne dormait pas encore, somnolant à peine au troisième étage devant un film nul et l'entendit se glisser derrière lui. Il attrapa la première chose qui passa à sa portée (la télécommande …) et en asséna de nombreux coups au voleur. Celui-ci répliqua d'un violent crochet dans la mâchoire et les deux hommes se battirent ainsi plusieurs minutes, dans un silence presque anormal. Puis, à un moment donné, le malfrat donna le coup de trop, Griffin bascula vers la fenêtre et passa au travers, percuta violemment la plaque de taule qui couvrait une partie de la terrasse pour ensuite atterrir, plusieurs mettre plus bas, dans le jardin. La suite, il n'en sut jamais rien puisque son esprit, lui, dérivait déjà vers les méandres d'un voyage palpitant et dangereux.

Vos antécédents Dreamlandiens : /

Méthode d'introduction : Coma suite à une chute du troisième étage.

Bienvenue sur Hypnose, Griffin !

Nouveau sur Hypnose ? Bienvenu !!

Vraiment pas mal, ta fiche de présentation ! On espère te compter parmi nous très bientôt.

Bienvenue parmi nous ! Les gentils sont rares, je me permet donc de t'inscrire d'avance dans notre banque de dons d'organes et de te valider du même coup ! Tu rejoins donc le malheureux groupe des prisonniers et écope lors de ton passage du pouvoir suivant :

Attraction animale :
1 fois par jour topic, tu pourras attirer à toi par un effort de concentration les deux personnes les plus proches (tant qu’elles se trouvent dans un rayon de 15 mètres autour de toi) comme si tu étais un véritable aimant social. Elles ressentiront instinctivement le besoin de marcher tout contre toi pendant un message RP, après quoi elles reprendront leurs distances sans se rendre compte de rien. Ne marche que sur les humains.

Tu n'as plus qu'à ajouter ce pouvoir à ta fiche personnage (après l'avoir généré si ce n'est déjà fait) et créer ton topic dans la partie bourse et sac-à-dos où son utilité est expliquée.

Suite à ton coma tu te réveilleras à Elipse les poches vides mais tu joues de malchance : ton lieu d’atterrissage n'est autre que la cellule où croupi Jerry en attente de son jugement. Lis juste les derniers messages afin de te situer, et n'hésite pas à me poser des questions par MP sur ton pouvoir, Dreamland ou la culture du rutabaga.

Bon jeu !

Merci à tous ^^ J'ai hâte de mettre mon bazar dans tout ça moi !!!!!!